Comme dans toute bande de brigands, la lutte pour le pouvoir n’a jamais cessé à l’intérieur du parti communiste roumain. Bourreaux et victimes ont ainsi rivalisé en calomnies et dénigrements perfides, en intrigues et coups par derrière, en accusations mensongères et faux aveux, en procès truqués et jugements connus d’avance.

Le mauvais génie était Gh.Gheorghiu-Dej (1901-1965), un ancien apprenti cordonnier et syndicaliste cheminot qui est venu assez tard chez les communistes mais qui voulait être toujours le chef. Il a ainsi accumulé dans ses 11 ans de prison une immense dose de ressentiments, d’abord contre les « exploiteurs » et ensuite envers ses propres camarades dont certains étaient mieux vus par le Komintern. Aussi, il s’est toujours souvenu que Doncea, Petrescu et Vasilichi lui ont été préférés pour une évasion de prison.

Après la libération, il a pris la direction du parti en la cumulant plus tard avec celle de premier ministre (1952-55) ou de chef d’état (1961-65). Et pour se maintenir au pouvoir, il adopta une stratégie basée sur :

• un conflit permanent entre les communistes « de souche » et les « moscoutaires »

• la persécution constante des intellectuels en tant que libres- penseurs

• la réprimande de toute tentative de révisionnisme et libéralisation interne

• l’association des idées léninistes à un byzantinisme politique

• le mélange de convictions fascistes et staliniennes avec la démagogie sociale et le populisme nationaliste

Alors, aidé par ses « fidèles chiens » : Alexandru Dràghici, Iosif Chisinevschi et Gheorghe Apostol, il décide de s’en débarrasser d’abord de Lucretiu Pàtràscanu (1900-1954), ministre de la Justice entre 1944-48. Après 6 ans d’incarcération, on lui monte un procès-spectacle avec les accusations imaginaires de déviationnisme nationaliste, espion à la fois titiste-fasciste-occidental, haute trahison et crime contre la paix, pour être exécuté le 17 avril 1954.

En Mai 1952, Gheorghiu-Dej s’en prend à d’autres concurrents directs, les trois secrétaires du Comité central : la ministre de l’extérieur Ana Pauker (1893-1960), le ministre de Justice Vasile Luca (1898-1963) et le ministre de l’intérieur Teohari Georgescu (1874-1953). Les actes d’accusation furent : manque de vigilance révolutionnaire, déviationnisme de droite, activité hostile, sabotage. Après le procès et la prison (où Luca est décédé), les deux survivants neutralisés furent renvoyés dans la vie civile.

En juin-juillet 1957, est venu le tour de ses propres fidèles Iosif Chisinevschi (1905-1963) et Miron Constantinescu (1917-1974, qui fut plus tard réhabilité et remis en fonction par Ceausescu ). L’année suivante, le parti identifie un nouveau « groupe d’ennemis » dont le vice premier ministre et ministre des Finances Dumitru Petrescu et le maire de la capitale Constantin Doncea, avec les têtes d’accusation : fractionnisme, révisionnisme et activité contre le parti.

Mais entrant dans cette spirale meurtrière, Gheorghiu-Dej s’est aussi grillé lui-même : suspecté d’indépendance et d’approche avec la Chine, il fut vraisemblablement irradié (avec toute sa garde personnelle) à l’occasion d’une visite à Moscou en juin 1963. Il a tout juste le temps de pouvoir assister au limogeage en octobre 1964 de Nikita Khrouchtchiov pour décéder une année plus tard d’un cancer galopant.

Les épurations ont continué aussi sous Ceausescu mais dans une forme plus subtile. On peut ainsi mentionner les noms de ses victimes les plus importantes : Paul Niculescu-Mizil, Manea Mànescu, Stefan Andrei, Gh. Gaston Marin, Ion Iliescu et l’arrestation au domicile de six vétérans du parti : Gheorghe Apostol, Alexandru Bàrlàdeanu, Silviu Brucan, Corneliu Mànescu, Constantin Pîrvulescu et Grigore Ràceanu qui ont osé en Mars 1989 à dénoncer dans une lettre ouverte les excès du Conducàtor.

Mais la paranoïa totalitaire déferla aussi sur les petits militants, avec une véritable chasse aux sorcières dans tous les domaines. Le bras armé du parti était la Sécuritate qui, au delà de ses 70.000 de salariés bien payés (1980) et un réseau d’indics et de délateurs, avait toute la panoplie technique moderne, ses propres troupes de choc, ses commandos, ses tortionnaires et tueurs professionnels. Censée de mettre en pratique la politique démente du parti unique, elle est vite devenue l’instrument d’une gigantesque persécution de la population.

Des nombreux sportifs de renom furent ainsi exclus du parti et donc éloignés de toute activité pour le moindre prétexte. Aux Échecs, cela a commencé avec des favoritismes/exclusions dans les équipes nationales. Aussi, quelques jeunes maitres : Ciocàltea, Botez, Suta, Dunàreanu furent écartés de l’équipe qui se déplaçait en Bulgarie (1952) sous le prétexte que leurs parents ont étés des fonctionnaires dans l’ancien régime.

Les disgrâces ont touché aussi des personnalités échiquéennes qui payeront le prix dont :

• le maître international et quadruple champion national 1950-53-55-58) Ion Bàlànel fut pratiquement excommunié en 1958 de son club militaire et interné en hospice pour devenir plus tard un clochard.

• en tant que fils de koulak, le jeune espoir et futur grand maître Victor Ciocàltea a fait son service militaire dans un régiment de travaux, pour être plus tard renvoyé à la « rééducation » sur un chantier de constructions (1958-60).

• à filiation bourgeoise, le maître et futur entraineur de l’équipe nationale féminine Serban Neamtzu fut un certain temps interdit d’échecs.

• soupçonné de passé légionnaire, l’entraineur et publiciste Sergiu Samarian, fut banni de toute activité échiquéenne et obligé de gagner sa vie étant embauché comme « homme de ménage » et de publier ses ouvrages sous un pseudonyme.

• même la plus grande joueuse roumaine, Alexandra Nicolau fut suspendue sans aucun motif apparent en 1969 durant toute une année compétitionnelle ...

Dorénavant, toutes les activités sportives passent sous le contrôle de la Sécuritate, qui ne se privera pas de s’en servir des meilleurs sportifs roumains pour obtenir toutes sortes d’informations et ramener de la value étrangère. Les choses se passaient de manière suivante : d’abord, tout sportif qui se rendait à l’étranger était obligé de rédiger un compte rendu en répondant à une série de questions standardisées. Déposé à la Fédération, ce formulaire arrivait en fin de comptes sur le bureau d’un agent de la Sécuritate et, si celui-ci trouvait nécessaire, il convoquait le sportif (au siège ou dans une chambre anodine d’un hôtel) pour le soumettre à un interrogatoire complémentaire. Bien sûr, qu’on était obligé de venir au rendez-vous et de répondre aux questions, sous peine de représailles. Et lorsque ces « discussions » se répétaient, on avait l’impression que le sportif est devenu un informateur de la Sécuritate, alors que ce n’était pas de tout dans la plupart des cas, malgré l’existence de leurs « dossiers ». Certains prenaient cela à la légère en pensant jouer une autre genre de partie d’échecs alors que d’autres ont étés tout simplement séduits par ce jeu "d’espionnage".

Quant à moi, après mes études universitaires, j’enseigne pendant deux ans dans un collège de campagne. Donc ma participation aux compétitions en souffre mais, d’autant plus, les résultats sont meilleurs : en passant par une victoire au championnat régional avec 16 pts./ 17 dans la ville de Suceava, je partage la 1ère place à la demi-finale de Iassy : Vaisman et Botez 11 pts./15, Radulescu, Soos et Moisini 9,5 pts., Suta,.Stanciu et Alexandrescu 9 pts. (16 participants).

A.Ghilea - V.Vaisman (Suceava 1960) 1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 a6 6.f3 ?! e6 7.Fc4 Fe7 8.Fb3 0-0 9Fe3 Cc6 10.Dd2 Ca5 11.0-0-0 Fd7 (11...b5 !) 12.g4 b5 13.h4 Cc4 14.Dd3 Tc8 15.Rb1 Da5 16.h5 d5 ! (le contre-jeu type au centre qui ouvre les lignes vers le Roi blanc)
	17.exd5 Cxb2 ! 18.Rxb2 Txc3 19.Dd2 Fb4 20.De2 Cxd5 21.Fd2 Tfc8 22.g5 Db6 23.Th4 Fc5 24.De5 Tc4 25.Fc1 Fd6 26.De1 e5 27.Ce2 Fb4 28.Dg3 Cc3 29.Txd7 Cxe2 30.Dh3 Dg1 31.Dh1 Txh4 ((0-1)

V. Vaisman - A.Marcovici (Iassy 1961)

1.d4 d5 2.c4 dxc4 3.Cf3 c5 4.d5 e6 5.e4 exd5 6.exd5 Cf6 7.Fxc4 Fd6 8.0-0 0-0 9.Cc3 a6 (9...Fg4) 10.a4 (10.Fg5 !) Fg4 11.h3 Fh5 (11..Fxf3 12.Dxf3 Cbd7 =) 12.Fg5 Cbd7 13.Ce4 Ce5 14.Fe2 Fg6 15.Cxf6+ gxf6 16.Fh6 Te8 17.Ch4 f5 18.g3 Cd7 ? (18...c4 !?) 19.Fd3 f4 20.Cf5 Cb6 21.Dg4 !? Cxd5 22.Tad1 Cf6 23.Dh4 Cd5 24.Fg5 f6 25.Fh6 Fe5 26.Fc4 Fd4 27.Cxd4 cxd4 28.Txd4 Te5 29.gxf4 Th5 30.Txd5 Txd5 31.Td1 Fe4 32.Dg4+ Ff7 33.Td4 !? (33.Fxd5+ Fxd5 34.Dh5+) Dd6 34.Dg7+ Re6 35.Txe4+ Rf5 36.Dxh7# (1-0)

Dans mon premier National, j’arrive le 9-11e avec 10 pts./19 : Ciocaltea 15 pts., Ghitescu 14 pts., Gheorghiu 12 pts., Georgescu et Drimer 11,5 pts., Soos 11 pts., Mititelu et Radulescu 10,5 pts., Vaisman, Günsberger et Radovici 10 pts., Botez, Bozdoghina et Urseanu 8,5 pts., Partos, Szabo 7,5 pts., Reicher 7 pts., Pavlov 6,5 pts., Fischer 5,5 pts., Puscasu 4,5 pts.

La Revue d’échecs roumaine notait à cette occasion : « ...une agréable surprise nous a fourni le débutant Volodia Vaisman qui réalise la norme de maitre. Après une mise en route timide, Vaisman s’est petit à petit « échauffé » en réalisant des parties remarquables. Sans doute, on entendra encore parler de ce joueur ... »

V. Vaisman - V. Urseanu (Bucarest 1961) 1.d4 d5 2.c4 dxc4 3.Cf3 Cf6 4.e3 g6 5.Fxc4 Fg7 6.0-0 0-0 7.Cc3 Cc6 ?! (7..c5) 8.De2 a6 9.a4 Tb8 ? (9...Fg4) 10.Td1 Cd7 ? 11.a5 Cf6 12.h3 Fd7 13.e4 Ce8 14.e5 Ca7 15.d5 Fc8 16.Fg5 h6 17.Fe3 Ta8 18.Fc5 Rh7 19.Te1 Ff5 20.Tad1 (la position « centrale » des Blancs est impressionnante !)
	20...g5 21.h4 ! Cb5 22.hxg5 Cxc3 23.bxc3 h5 24.Ch4Fg4 25.f3 Fc8 26.De4+ Rh8 27.Fd3 (1-0)

V. Vaisman - A. Günsberger (Bucarest 1961

1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 d5 4.cxd5 Cxd5 5.e4 Cxc3 6.bxc3 Fg7 7.Fc4 0-0 8.Ce2 b6 9.Dd3 ! Cc6 10.Fd5 Fb7 (10...Dd7)11.h4 e6 12.Fb3 Ca5 13.h5 Cxb3 14.axb3 g5 15.h6 Ff6 16.f4 Rh8 17.0-0 gxf4 18.Cxf4 Fg5 ? 19.Cxe6 fxe6 20.Txf8+ Dxf8 21.Fxg5 Df7 22.Dg3 Dg6 23.De5+ Rg8 24.Tf1 a5 (24..Tf8 25.Dh8+ !) 25.Tf6 (1-0)

V.Vaisman -O. Puscasiu (Bucarest 1961)

1.e4 c5 2.Cf3 e6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cc6 5.Cc3 a6 6.Fe3 Cf6 7.f4 ?! (7.Fd3, 7.Fe2) Fb4 8.Fd3 d5 9.exd5 Cxd5 10.Cxc6 Fxc3+ 11.bxc3 bxc6 12.Fd2 Dc7 13.Dg3 ! 0-0 14.c4 Cf6 15.Fd3 Db6 16.Fc3 Ce8 17.Df2 Dxf2+ ?! (17...c5) 18.Rxf2 c5 19.Tab1 f5 20.Tb6 Fd7 21.Thb1 Cf6 22.h3 Ta7 23.Fe5 Tc8 24.Tb8 Txb8 25.Txb8+ Rf7 26.Fd6 Ce4+ ?! 27.Fxe4 fxe4 28.Re3 Fc6 29.Tc8 Fa4 30.Rxe4 Fxc2+ 31.Re5 Fd3 32.Txc5 Ff1 33.Tc8 Fxg2 34.c5 Ta8 35.Tc7+ Rg6 36.h4 h5 37.Te7 Rh7 38.Rxe6 Fh3+ 39.Rd5 Fg2+ 40.Re5 Rg8 41.Tc7 (1-0)

I. Szabo- V. Vaisman (Bucarest 1961)

1.e4 c5 2.Cf3 Cc6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 d6 6.Fg5 e6 7.Dd3 !? (7.Dd2) Fe7 8.Td1 (8.000) Da5 9.Fc1 ? 0-0 10.Fe2 a6 11.0-0 Cxd4 12.Dxd4 b5 13.a3 Fb7 14.Rh1 Tac8 15.Fd2 Dc7 16.Fg5 Tfd8 17.Fd3 h6 18.Fh4 Db8 19.f3 Td7 20.a4 ?! e5 21.Df2 b4 22.Fxf6 Fxf6 23.Cd5 Fxd5 24.exd5 Tdc7 25.Fxa6 ?! Txc2 26.Td2 Txd2 27.Dxd2 Fg5 28.Dd3 Tc5 29.Fc4 Db6 30.b3 Tc7 31.Ta1 Ta7 32.Ta2 g6 33.g3 Rg7 34.Rg2 Dc5 35.Fb5 Tc7 36.Fc6 Dc1 37.Te2 f5 38.a5 Tf7 ! 39.a6 Da1 40.Dc4 e4 ! 41.fxe4 f4 42.Tf2 f3+ ! 43.Rh3 Fe3 44.Df1 Df6 45.Fb7 h5 (si 46.Ta2 g5-+) 0-1

D.Drimer - V.Vaisman (Bucarest 1961) 1.g3 Cf6 2.Fg2 d5 3.Cf3 e6 4.0-0 Fe7 5.c4 0-0 6.Dc2 b6 7.cxd5 exd5 8.d4 Fb7 9.Ff4 Fd6 10.Cbd2 Te8 11.Tfe1 Fxf4 12.gxf4 Cbd7 13.b4 Tc8 14.Db2 Ce4 15.Tac1 Te6 16.Cxe4 dxe4 17.Cg5 Tg6 18.Rh1 h6 19.Fxe4 Fxe4+ 20.Cxe4 Dh4 21.Dd2 Te8 22.Cg3 Cf6 23.e4 Tg4 24.Dd3 Txf4 25.f3 Dh3 26.Tg1 Cxe4 ! (une combinaison assez simple : 27.fxe4 Tf2-+)
	27.Cxe4 Tfxe4 28.Tg3 Re1+ 29.Txe1 Txe1+ 30.Tg1 De6 31.Dc3 Txg1+ 32.Rxg1 c6 33.a4 Dd5 34.a5 b5 35.Rf2 h5 36.De3 g6 37.Df4 Rg7 38.h4 Da2+ 39.Rg3 De6 40.Rf2 Df6 41.De4 Dd6 42.Re3 Dxb4 43.De5+ Rh7 44.Dc7 De1+ 45.Rd3 Rg7 (0-1)

Devant les difficultés de faire coexister les exigences d’un travail d’enseignant dans un collège de campagne avec la participation aux compétitions de haut niveau, j’ai pris la décision de quitter l’Education Nationale. Pour gagner ma vie, j’ai été ainsi forcé d’exercer divers boulots, dans des villes différentes et selon les opportunités offertes par les clubs d’échecs, à savoir : facturier des marchandises, laborantin en constructions, statisticien, négociateur de contrats, comptable etc. Cela m’a donné davantage d’autonomie mais aussi une certaine instabilité.

Tout commence bien avec une victoire dans l’une des demi-finales du Championnat national à Bucarest 1962 : Vaisman 12 pts./ 15, Drimer, Voiculescu et Pavlov 11,5 pts.(tous qualifiés pour le National), Joitza 11 pts., Botez 10,5 pts. etc.(16 participants).

V. Vaisman - E. Nacht (Bucarest 1962)

1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 Fb4 4.e3 c5 5.Cf3 0-0 6.Fe2 d5 7.0-0 dxc4 8.Fxc4 Cbd7 9.Fe2 (9.Fd3) a6 (9...b6) 10.a4 (10.Fd3) b6 (10...Dc7) 11.d5 !? (11.Td1) Fxc3 12.dxe6 Ce5 13.exf7+ Rh8 14.bxc3 Fg4 15.e4 Ch5 (15...De7 !?)16.Fd5 Df6 ?! (si 16...Fxf3 17.gxf3 Dh4 18.f4 Cxf4 19.Fxf4 Dxf4 20.De3 !) 17.De3 ! (et non 17.Fxa8 Cxf3+ 18.gxf3 19.De3 h6 ! menaçant Dg6+) Cxf3+ 18.gxf3 Fxf3 19.Dg5 Tad8 20.Dxf6 Cxf6 21.Fg5 Cxd5 !? 22.Fxd8 Cf4 (si 22...Cxc3 23.Tfe1 Txd8 24.Ta3 Ce2+ 25.Rf1 Cd4 26.Txf3 Cxf3 27.e5 etc.) 23.Tfd1 Fxd1 24.Txd1 Txf7 25.Fxb6 h6 26.Rf1 Te7 27.f3 c4 28.Td8+ Rh7 29.Tc8 Td7 30Fd4 Tb7 31.h4 Tb1+ 32.Rf2 g5 33.hxg5 hxg5 34.Rg3 Rg6 35.Rg4 Tf1 36.Txc4 Ce6 37.Tc6 Rf7 38.Txa6 Td1 39.Rf5 Cxd4+ 40.cxd4 Txd4 41.Rxg5 (1-0)

S. Schönfeld - V. Vaisman (Bucarest 1962)

1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 Cc6 6.Fg5 Db6 !? (6...e6) 7.Cb3 (7.Cdb5) e6 8.a4 (8.Fd3, Fxf6, Dd2) Dc7 ( 8..Fe7) 9.Fxf6 gxf6 10.Cb5 Dd7 ! 11.Dd2 a6 12.Cc3 b6 13.0-0-0 Fb7 14.f4 Tc8 15.f5 Ce5 ! 16.Fe2 Tg8 !? 17.fxe6 fxe6 18.Fh5+ Re7 19.Thf1 Tg5 20.Df4 Fg7 21.g4 Tf8 22.Rb1 Fh6 23.Df2 Cc4 24.h4 Te5 25.Dd4 b5 26.axb5 axb5 27.Dg1 Fg7 28.g5 f5 29.exf5 exf5 30.Tfe1 Cxb2 ! 31.Rxb2 b4 32.Rb1 bxc3 33.Dd4 Tc8 34.g6 h6 35.Txe5+ Fxe5 36.De3 Fe4 37.Dxh6 Th8 38.Dg5+Ff6 39.g7 Tg8 40.Df4 Txg7 41.Fe2 Fe5 42.De3 Da4 43.Db6 Fxc2+ ! (44.Rxc2 Da2+ 45.Rd3 Tg3+ 46.Rc4 Dxe2+) 0-1

Programmé dans un Décembre polaire, le National 1962 fut pour moi un combat continue contre le refroidissement donc un résultat moyen : 8 pts./19 avec pourtant quelques parties intéressantes.

V. Vaisman - D. Drimer (Bucarest 1962) 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 c5 4.d5 exd5 5.cxd5 d6 6.e4 g6 7.f4 Fg7 8.Fb5+ Cfd7 9.Fd3 0-0 (9...Dh4+) 10.Cf3 Ca6 (10...b6) 11.0-0 Cc7 (11...Tb8, 11...Te8) 12.a4 a6 13.Cd2 (13.De1 !? Tb8 14.e5) b6 ?! (13...Cf6 14.h3 Tb8) 14.Cc4 Ce8 15.De2 Tb8 16.Ce3 Cc7 17.Fd2 Cf6 18.Df3 b5 19.axb5 axb5 20.e5 ! (une percée-type au centre qui déclenche l’attaque sur le roque noir :)
	20...Cfe8 21.f5 !? dxe5 22.Cg4 gxf5 23.Ch6+ Rh8 24.Cxf5 Fxf5 25.Dxf5 Dh4 26.g3 Dd4+ 27.Rh1 Cf6 28.Fg5 Cce8 29.Ta6 e4 30.Fc2 Td8 31.Td1Td6 32.Txd4 cxd4 33.Cxe4 Txd5 34.Df3 (1-0)

V. Vaisman - B. Soos (Bucarest 1962)

1.d4 Cf6 2.c4 c5 3.d5 g6 4.Cc3 Fg7 5.e4 d6 6.Fe2 e6 7.dxe6 !? Fxe6 8.Ff4 Da5 (8...Cc6) 9.Dd2 Cc6 10.Cf3 0-0-0 11.0-0 Ce5 12.Fxe5 dxe5 13.Dc2 Fh6 14.Tfd1 Txd1+ 15.Txd1 Cd7 16.Dd3 a6 17.a3 Db6 18.Dc2 Te8 19.Cd5 Fxd5 20.Txd5 Td8 21.Dc3 f6 22.Ce1 Ff8 23.Fg4 h5 24.Fh3 Rc7 25.Dd2 Fd6 26.Cc2 f5 27.exf5 Cf6 28.Ce3 g5 29.g3 Rb8 30.Td3 e4 31.Cd5 Dc6 32.Tb3 Fe5 33Ce7 ! Dd6 34.Cc6+ Dxc6 35.Dxd8+ Ra7 36.De7 Fd4 37.De6 Dc7 38.Fg2 h4 39.Fxe4 hxg3 40.hxg3 Cxe4 41.Dxe4 (1-0)

V. Vaisman - M. Radulescu (Bucarest 1962)

1.e4 c5 2.Cf3 Cc6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 d6 6.Fg5 e6 7.Dd2 Fe7 8.0-0-0 0-0 9.Fxf6 !? (d’habitude on joue 9.Cdb5, 9.f3, 9.f4, 9.Cb3) Fxf6 10.Cxc6 bxc6 11.Dxd6 Db6 12.Fc4 ! Fxc3 13.bxc3 Fa6 14.Fb3 Dxf2 15.Dxc6 Fe2 16.Td2 Tad8 17.Txd8 Txd8 18.Dc7 ! Tf8 19.Dg3 Dc5 20.Rb2 a5 21.Te1 Fb5 22.a4 Fc6 23.Dc7 Df2 24.Td1 Fxe4 25.Td8 g6 26.g4 ! Txd8 27.Dxd8+ Rg7 28.g5 Df5 29.h4 Fc6 30.Dd4+ e5 ? 31.Dc5 Ff3 32.Dxa5 h6 33.Dd8 hxg5 34.hxg5 e4 35.a5 Fe2 36.Dd4+ Rh7 37.Dd5 Dxd5 38.Fxd5 e3 39.c4 Fg4 40.Rc3 (1-0)

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