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L’accés aux cours permet de suivre “L’entrainement échiquéen” du maitre international Volodia Vaisman. |
Pendant un quart de siècle, la carrière de Nicolae Ceausescu fut cautionnée par la protection de Gheorghiu-Dej qui l’a inclus en 1955 dans son bureau politique. Se montrant toujours réservé et discret, il fut soutenu pour succéder à la tête du parti par Emil Bodnàras (1904-1976) et Ion Gheorghe Maurer (1902-2000) qui espéraient pouvoir manipuler leur collègue plus jeune.
Mais le pouvoir change profondément celui qui l’exerce et bientôt ce personnage se révélera cynique et hypocrite, maitre dans l’art de la manipulation. Car, en utilisant les informations confidentielles des archives secrètes du parti, il a préparé un coup de maitre pour le 9e Congres du parti : aussi, pour se défaire de son passé, il réhabilite certains anciens dirigeants victimes de son prédécesseur dont Pàtràscanu, Foris, Constantinescu, Doncea, Petrescu, Luca etc. et marginalise les vieux : Moghioros, Borilà, Dràghici, Ràutu etc. en les remplaçant avec ses propres protégés.
Le nouveau leader a hérité une économie relativement dynamique, avec un certain consensus social-politique et prestige international. Comme il est arrivé au pouvoir sans vraiment combattre, il n’avait qu’à consolider le système et à confirmer l’équipe en place. En effet, dans ses premières années 1965-66, Ceausescu a réussi à magnétiser certains espoirs par quelques prises de positions et des visites dans le pays où il a mis l’accent sur la conscience patriotique, l’indépendance nationale envers les soviétiques et la nécessité d’un nouvel ordre économique et politique international. Il s’est ensuivi un certain dégel politique, les journaux sont devenus plus intéressants, la vie littéraire plus décontractée avec une certaine ouverture pour la culture occidentale.
Mais dans le pouvoir il y a toujours l’abus de pouvoir : déjà secrétaire- général du parti, Ceausescu devient en 1967 président du Conseil d’État. Et lorsqu’il comprend que la nouvelle génération de dirigeants trame des réformes, il s’en débarrasse de certains : Cornel Burticà, Virgil Trofin, George Macovescu, Mihnea Gheorghiu, Ion Iliescu (le futur président de la République de 1989-96 et 2000-04) pour revenir à l’ancien style stalinien de répression.
Au niveau international, Ceausescu a réussi à se faire un auréole de réformateur et d’indépendant modéré : aussi, il condamne en 1968 l’invasion en Tchécoslovaquie, accueille et se fait recevoir par des nombreux chefs d’états dont De Gaule, Nixon et les chinois. Sa propagande de la spécificité, de l’autonomie et de « la 3éme voie » de la Roumanie suscite des sympathies accompagnées d’accords économiques, de crédits et de la clause de la nation la plus favorisée. Il va de soi que tout cela n’était que du double jeu car en Juillet 1970 il signe un traité resserrant davantage les liens avec l’Union Soviétique.
La propagande idéologique restera l’expression absolu du pouvoir et le pendant symbolique de la terreur qui devient plus sournoise par :
La Roumanie va devenir ainsi une société fermée, avec des restrictions dans tous les domaines de la vie : compression du droit de propriété, absence de liberté de mouvement, interdiction d’émigrer, conditions de travail de plus en plus difficiles, bas salaires, austérité économique, violations des droits des minorités, persécution des pratiques religieuses, censure permanente de la culture, répression de toute dissidence, culte omniprésent du chef suprême et de sa femme etc. Petit à petit, s’instaure un totalitarisme où la « vérité » était exclusivement dictée par le régime sultanesque du couple Ceausescu.
Leur mégalomanie et folie de grandeur sont concrétisées par : la poursuite de la construction du canal Danube-mer Noire, des grands combinats industriels et du métro bucarestois, le saccage du delta de Danube, le programme « Dunàrea » visant la réalisation d’une bombe atomique, le « ré-aménagement » destructif de la capitale pour construire leur palais présidentiel devenu plus tard la Maison du peuple etc. Le culte de leur personnalité deviendra une tremplin pour toute une armée de carriéristes : des milliers de portraits et de peintures les montrant toujours jeunes et beaux, hymnes et odes dithyrambiques, éloges serviles proches de la divination, toutes sortes de cérémonies solennelles, les médias rivalisant en à glorifier l’œuvre et leurs mérites exceptionnels etc.
Éloigné de compétitions pendant mes années de professorat, j’ai commencé à jouer par correspondance pour pouvoir garder le contact avec le monde des Échecs : jouer, expérimenter des nouvelles variantes et ouvertures, mieux approfondir certains positions etc.
Et pourtant il n’était pas toujours facile : dans une société où chacun guettait et redoutait les autres, les coups transmis sur des cartes postales étaient parfois pris comme des codes chiffrés. En plus, ce type de « relations avec l’étranger » éveillait des soupçons et pouvait t’amener de rien un « dossier » à la Sécuritate. D’autre part, l’éventuel double « déchiffrage » - à l’expédition et à l’arrivée- prenait du temps, te chargeait avec du temps de réflexion et retardait énormément le déroulement des compétitions.
Pendant une quinzaine d’années, j’ai pratiqué tant bien que mal le jeu postal et, évidemment, ma force de jeu et l’esprit combattif acquis sur l’échiquier m’ont apporté certains résultats, à savoir : victoire dans une demi-finale du championnat national 1963/64, 1-2e au National 1965/66 avec 9,5 pts./11, les titres de champion de Roumanie 1966/67 avec 8 pts./10 et 1968/69 avec 10 pts./11, 2e en 1970/71 avec 7,5 pts./9. J’ai alterné en participant dans la Coupe Evrard-Delannoy avec l’équipe de Iassy et dans une demi-finale individuelle du Championnat du monde mais, pris ensuite dans la tempête des compétitions à table, je me suis rendu compte qu’au niveau international il est indispensable de s’investir davantage.
En voici une petite sélection de mes meilleures parties jouées dans cette période par correspondance :
V. Vaisman - M. Pavelescu (corr.1960/61)
1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 Fb4 4.e3 0-0 5.Fd3 d5 6.a3 Fxc3+ 7.bxc3 c5 8.cxd5 exd5 9.Ce2 c4 ?! 10.Fb1 (plus connu est 10.Fc2 et ici : 10...Cc6, 10...Dc7 et 10...Fg4 etc.) Te8 11.0-0 Cbd7 (ou 11...Cc6 12.Cg3 Ca5 13.f3 Cb3 14.Ta2 Fd7 15.Taf2 Fc6 16.Cf5 etc) 12.f3 b5 13.Cg3 Fb7 14.Ta2 !? Da5 15.De1 Cf8 16.Te2 Dc7 17.e4 g6 18.e5 C6d7 19.f4 f5 (il suffit de jouer encore Ce6 pour achever le blocage, mais...) |
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20.Fxf5 ! gxf5 21.Cxf5 Te6 22.Dg3+ Rf7 23.Ch6+ !! Txh6 24.f5 Tc6 25.e6+ (avec la conclusion : 25...Re8 26.exd7+ Rxd7 27.Dg7+ etc.) (1-0) |
E. Altman - V. Vaisman (corr. 1963/64)
1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 a6 6.Fg5 e6 7.f4 Db6 !? 8.Dd2 Dxb2 9.Tb1 Da3 10.e5 dxe5 11.fxe5 Cfd7 12.Fc4 Cxe5 !? (évite les longues analyses d’après 12...Fe7 13.Fxe6 etc.) 13.Cxe6 Da5 ! (contre Dd8 #) 14.Fb5+ (d’autres possibilités : 14.Cxf8, 14.Tb6, 14.Fd8 etc.) Fd7 ! 15.Cd5 (ou 15.Fd8 Da3 16.Fxd7+ Cbxd7 17.Cc7+ Rxd8 18.Cxa8 Rc8 ! etc.) Dxd2+ 16.Rxd2 fxe6 17.Cc7+ Rf7 18.Fe2 ?! (18.Fxd7 Cbxd7 19.Cxa8 Fd6 20.Txb7 Txa8 etc.) Ta7 19.Thf1+ Rg6 20.Fe3 b6 21.Fxb6 Tb7 22.Cxa6 Fe7 23.Fe3 Txb1 24.Txb1 Cxa6 25.Fxa6 Ta8 26.Fd3+ Cxd3 27.Rxd3 Ff6 28.Tb7 Fc6 29Ta7 Td8+ 30.Re2 Fxg2 (0-1)
V. Vaisman - A. Braunstein (corr. 1965-66)
1.d4 d5 2.c4 dxc4 3.Cf3 Cf6 4.Cc3 (4.e3) a6 5.e4 (5.a4) b5 6.e5 Cd5 7.a4 Cxc3 (7...e6, 7...Fb7 8.e6 !) 8.bxc3 Fb7 (8...Dd5 9.g3) 9.e6 ! f6 (9...fxe6 10.Fe2 Dd5 11.Cg5 Dxg2 12.Tf1 Fd5 13.axb5 axb5 14.Txa8 Fxa8 15.Fg4 etc.) 10.g3 !? (10.Fe2) Cc6 (10...Dd5 11.Fg2 Dxe6+ 12.Fe3 etc.)11.Fg2 g6 12.Ch4 Fg7 13.f4 Dd6 14.f5 0-0-0 ? 15.axb5 axb5 16.Df3 Tdg8 17.Ff4 Dd8 18.Dxc6 ! (18...Fxc6 19.Fxc6 et Ta8 #) 1-0
Fr. Tocànitzà - V. Vaisman (corr. 1965/66)
1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 Fg7 4.e4 0-0 5.Cf3 d6 6.Fe2 e5 7.0-0 Cc6 8.d5 Ce7 9.Ce1 Cd7 10.Cd3 f5 (une position classique d’Est-indienne où on joue plutôt 11.Fd2 etc.) 11.exf5 gxf5 (11...Cxf5) 12.f4 Cg6 (12...Rh8) 13.Fe3 (13.Fh5) Rh8 14.Rh1 e4 ! (14...Cf6 15.fxe5 dxe5 16.Tae1 etc.) 15.Cf2 Cf6 16.Dd2 De7 17.Tad1 Fd7 18.b4 Tae8 19.g3 (sinon 19...Ch4 20.g3 Cf3 !) a6 20.a4 h5 21.c5 h4 22.cxd6 cxd6 23.Rg2 Tg8 24.Ch3 Ch7 25.b5 axb5 26.Cxb5 Ta8 27.Db4 Fxb5 28.Fxb5 Ff6 29.Rf2 Tac8 30.Tc1 Dg7 ! 31.Re2 Ce7 32.Cg5 Cxg5 33.fxg5 Fxg5 34.Fd4 Ff6 35.Tf4 Txc1 !! 36.Dxd6 Tgc8 ! 37.Fxf6 T8c2+ 38.Re3 Cxd5+ 39.Dxd5 Te1+ (0-1)
E. Buzoianu - V. Vaisman (corrr.1966/67)
1.e4 c5 2.Cf3 e6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 a6 5.Cc3 b5 6.Fd3 Fb7 7.0-0 d6 8.Te1 Cd7 9.a4 b4 10.Cd5 !? (10.Ca2 !?) exd5 11.exd5+ Fe7 12.Dg4 Rf8 ? (il fallait se résoudre à 12..Cf6 ! 13.Dxg7 Tg8 14.Dh6 Fxd5 15.f3 Ce5 etc.) 13.Cf5 Ff6 14.Cxd6 (14.Ff4 !) Ce5 15.Dxb4 Fe7 16.Dxb7 Fxd6 17.Fxa6 Tb8 18.Da7 Ce7 19.Td1 Cf5 20.b3 Cg4 (20...Ta8 =) 21.Fa3 Fxa3 22.Txa3 Dd6 23.g3 h5 ! 24.c4 g6 25.c5 De5 26.c6 Rg7 27.Dc5 (sur 27.c7 Ta8 28.Db6 h4 29.c8D Taxc8 3O.Fxc8 hxg3 31.hxg3 De4 32.f3 Dc2 33.Fxf5 Th1+ !) h4 28.b4 hxg3 29.hxg3 Th2 30.Dc3 Dxc3 31.Txc3 Tbh8 32.Td2 Th1+ 33.Rg2 Ce5 ! (0-1)
V. Vaisman - I. Berbecaru (corr ;1966/67)
1.d4 Cf6 2.c4 c5 3.d5 e5 4.g3 d6 5.Fg2 g6 (5...Fe7) 6.e4 Fg7 7.Cc3 0-0 8.a3 !? Ca6 9.Tb1 Fd7 10.Cf3 Tb8 11.De2 Ch5 12.Cd2 ! De8 13.Cb5 ! Fxb5 14.cxb5 Cc7 15.a4 f5 16.Cc4 Tc8 17.f3 (17.exf5) De7 18.0-0 Tf7 19.b4 cxb4 19.19...b6 20.bxc5 bxc5 21.a5 etc.) 20.Fd2 Tcf8 21.Fxb4 Ce8 22.exf5 Txf5 (22...gxf5 23.f4 !) 23.f4 T5f7 24.fxe5 Txf1+ 25.Txf1 Txf1+ 26.Fxf1 Dg5 27.Fd2 ! (1-0)
P.I. Popescu - V. Vaisman (corr.1966/67)
1.e4 e6 2.Cc3 c5 3.Cf3 a6 4.d4 cxd4 5.Cxd4 b5 6.Fd3 Fb7 7.0-0 d6 8.Fe3 (8.Te1) Cd7 9.f4 Cgf6 (9...b4 10.f5 !?) 10.Df3 b4 11.Cce2 Cc5 12.Cg3 h5 13.Cb3 h4 14.Cxc5 dxc5 15.Ch1 h3 (15...c4 !? 16.Fxc4 Fxe4) 16.Cg3 hxg2 17.Tf2 Th4 ! 18.Txg2 Cg4 19.f5 Cxe3 20.Dxe3 Dd4 21.Dxd4 cxd4 22.fxe6 fxe6 23.Tf2 Fe7 24.Taf1 0-0-0 25.Tf4 Th6 26.Tg4 Ff6 27.Tf2 Tdh8 28.Ff1 ? d3 29.e5 Fxe5 30.Txb4 ? Fxg3 (0-1)
V. Vaisman - V. Lartigue (corr. 1966/67)
1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 Fb4 4.e3 c5 5.Fd3 0-0 6.Cge2 d5 7.cxd5 exd5 8.a3 Fxc3+ (8...cxd4) 9.bxc3 Cc6 10.0-0 Te8 11.f3 b6 (11...Fd7 12.Cg3 etc.) 12.Ta2 a5 13.Fb5 Fd7 14.Tb2 Te6 15.Cf4 Td6 16.De1 cxd4 17.cxd4 Dc7 18.Fd3 Te8 19.Te2 b5 20.g4 ! h6 21.Dg3 Ce7 22.Tg2 Tc6 23.g5 Txc1 24.gxf6 Txf1+ 25.Rxf1 Dc1+ 26.De1 (26.Rf2 Cf5 ! 27.Fxf5 De1+ etc.) Dxe1+ 27.Rxe1 Cg6 (27...Cf5 28.Fxf5 Fxf5 29.Cxd5 g6 30.Ce7+ Rf8 31.e4 etc.) 28.Cxg6 fxg6 29.f7+ ! (1-0)
V. Vaisman - A. Braunstein (corr. 1968/69)
1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 d5 4.cxd5 Cxd5 5.e4 Cxc3 6.bxc3 Fg7 7.Fc4 0-0 8.Ce2 Cc6 9.Fe3 !? (9.OO, 9.Fg5, 9.e5, 9.h4 etc.) Ca5 10.Fd3 b6 11.Dd2 c5 (11...Fb7 12.h4 e5 13.h5 etc.) 12.Td1 cxd4 13.cxd4 Fb7 14.Fh6 Tc8 15.Fxg7 Rxg7 16.d5 Cc4 !? 17.Dc3+ Rg8 18.Fxc4 b5 19.Td4 Txc4 20.Txc4 bxc4 21.0-0 ! Db6 22.Td1 Tb8 23.Cd4 Fa6 24.Cc6 Tb7 25.h4 Dc5 26.h5 gxh5 (26...Fb5 27.h6 f6 28.e5 ! Fxc6 29.exf6 etc.) 27.Dg3+ Rf8 28.De5 f6 29.Dc3 (menace 30.e5) Dd6 30.Df3 Rg7 31.Dxh5 e5 (il semble que les Noirs ont endigué les menaces Cd4 ou e5, mais il y a aussi la prise « en-passant » avec un sacrifice intéressant du Cc6 :) |
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32.dxe6 ! Dxc6 33.Dg4+ ! Rf8 (ou 33...Rh6 34.Td5 De8 35.Tf5 ! Dg6 36.Df4+ Rg7 37.e5 ! Tb1+ 38.Rh2 Dh6+ 39.Dxh6+ Rxh6 40.exf6 Tb8 41.f7 Rg7 42.e7 +-) 34.e5 ! (la pointe finale : 34...fxe5 35.Td8+ Re7 36.Dg5+ Rxe637.Dh6+ ou 34...Tg7 35.Td8+ Re7 36.exf6+ etc.) (1- 0) |
V. Vaisman - E. Hosszu (corr.1968/69)
1.d4 d5 2.c4 e6 3.Cc3 Cf6 4.¥g5 Cbd7 5.cxd5 exd5 6.e3 c6 7.Fd3 Fe7 8.Dc2 Ch5 9.Fxe7 Dxe7 10.Cge2 g6 11Tb1 (11.OOO) Cdf6 (avec l’idée : Cg7-Ff5 etc.) 12.h3 0-0 13.b4 b6 14.0-0 Te8 15.a4 Fb7 16.a5 Tac8 17.Ca4 Cd7 18.Tfc1 Chf6 19.Cf4 Ce4 20.Tb2 f5 21.a6 Fa8 22.Cxd5 ! cxd5 23.Dxc8 Txc8 24.Txc8+ Rg7 25.Txa8 Cdf6 26.Cc5 ! (force l’ouverture des lignes) bxc5 27.bxc5 (sinon Tb7) Cxc5 28.dxc5 Dxc5 29.Txa7+ Dxa7 (ou 29...Rh6 30.Tf7 Da3 31.a7 etc.) 30.Tb7+ Dxb7 31.axb7 Cd7 32.Fb5 Cb8 33.Rf1 (les Blancs gagnent en amenant tout simplement leur Roi au centre) 1-0
M.Nemeth-V.Vaisman (corr. 1970/71)
1.d4 Cf6 2.c4 c5 3.d5 e6 4.Cc3 exd5 5.cxd5 d6 6.e4 g6 7.Cf3 Fg7 8.Fe2 0-0 9.0-0 Ca6 !? (l’une de mes idées, à la place du théorique 9...Te8) 10.Cd2 (10.Ff4) Cc7 11.a4 b6 (on peut aussi jouer : 11...Cfe8, 11...Dc7, 11...De7) 12.a5 ?! Tb8 13.axb6 axb6 14.Cb5 Cxb5 15.Fxb5 Fd7 16.Db3 De8 17.Fxd7 Dxd7 18.f3 b5 19.Ta5 ?! Ch5 ! (le jeu simpliste des Blancs n’ leur rien apporté ) 20.Cb1 Fd4+ 21.Rh1 (si 21.Fe3 c4 -+) Dd8 ! 22.Fd2 (ou 22.Txb5 Dh4 -+) b4 23.Ta6 f5 24.exf5 Txf5 ! (le Roi blanc ne peut plus tenir longtemps contre les menaces Cg3+ et Dh4 ) |
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25.Fe1 Te5 26.Cd2 Df8 ! 27.g4 Tbe8 ! 28.Dd1 Df4 ! 29.Txd6 (si 29.Ce4 Txe4 30.gxh5 Txe1 !) 29...Te2 (0-1) |
M. Gräfe - V. Vaisman (corr. 1973/74)
1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 a6 6.Fg5 e6 7.f4 Dc7 8.Df3 b5 9.Fxf6 (9.a3,9.Cdxb5, 9.f5 b4 10.Ccb5) gxf6 10.e5 Db7 (10...d5, 10...Fb7, 10...dxe5 etc.) 11.Ce4 (11.Dh3 !?) fxe5 12.fxe5 dxe5 13.Fd3 exd4 !? (13...f5 14.Cxe6 ! fxe4 15.Fxe4 etc.) 14.Cf6+ Re7 15.Fe4 Dc7 16.0-0 Ta7 17.Cd5+ ! exd5 18.Df6+ Re8 19.Fxd5 Fe6 20.Tae1 Cd7 ! 21.Dxh8 (si 21.Fxf7+ Rd8 22.Txe6 Fc5 ! 23. Tc6 d3+ 24.Rh1 Tf8 -+) Dd6 ! 22.Dxh7 Rd8 ! 23.Fxe6 fxe6 24.Tf7 Tc7 25.Tef1 Rc8 (après une ouverture folle, les Noirs ont réussi à se défendre) 26.Dg8 Txc2 27.Txd7 Rxd7 28.Dh7+ Fe7 29.Dxc2 d3 ! 30.Df2 e5 31.Df5+ Rc7 32.Tc1+ Rb6 33.Df2+ Ra5 34.Td1 e4 35.De1+ Db4 36.Rf1 Fg5 37.h4 Ff4 38.g3 d2 39.Df2 Fh6 (menace e3) 40.Df6 Dc4+ 41.Rg2 De2+ 42.Rh3 Dxd1 43.Dd8+ (½-½)
V. Vaisman - A. Miller (corr. 1975/76)
1.d4 Cf6 2.c4 c5 3.d5 g6 4.Cc3 Fg7 5.e4 d6 6.Fd3 e6 7.Cge2 exd5 8.cxd5 0-0 9.0-0 Cbd7 10.f4 a6 11.a4 Dc7 12.Cg3 b6 !? 13.Df3 Fb7 14.Fe3 Tae8 (contre e4-e5) 15.Ff2 Rh8 !? 16.Tfe1 Cg8 17.h4 ! h5 18.Cf1 ! Fc8 19.Ce3 Fd4 20.Cc4 Fxf2+ 21.Dxf2 Ch6 22.Dg3 Cg4 23.e5 ! dxe5 24.fxe5 (24.f5 !?) Rg7 ( 24...Cdxe5 25.d6 +-) 25.Tad1 Db8 26.d6 b5 27.axb5 axb5 28.Ce3 b4 (si 28...Cdxe5 29.Fxb5 Fd7 30.Cxg4 etc.) 29.Cxg4 bxc3 30.Cf6 ! Cxf6 (30...Txe5 31.Tf1 ! Te6 32.Cxh5+ etc.) 31.exf6+ Rh7 (ou 31...Rxf6 32.Te7 ! Txe7 33.dxe7 Dxg3 34.dxf8D +-) 32.Te7 (avec la conclusion : 32...Fg4 33.Fxg6+ ! Rxg6 34.Df4 !) 1-0