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L’accés aux cours permet de suivre “L’entrainement échiquéen” du maitre international Volodia Vaisman. |
Avec les communistes, on a vu l’arrivée au pouvoir des individus venus des couches sociales les plus basses et d’immoralité la plus abjecte. L’un des meilleurs exemples était leur leader-même.
Né le 26 Janvier à Scornicesti (en Oltenia), Nicolae fut le 3e enfant d’une famille de six garçons et trois filles d’Andrutsa (1886-1969) et d’Alexandra (1888-1970) Ceausescu. Avec son diplôme de 4 classes primaires en poche, le jeune bafouilleur s’en va à 11 ans à Bucarest pour apprendre le métier chez le cordonnier-communiste Alexandre Sàndulescu. Il adhèrera à 15 ans à un groupe antifasciste, étant ensuite arrêté plusieurs fois pour activités séditieuses illégales. Entre les arrestations (en Janvier 1936 pour 2 ans et demi à Doftana et Brasov, entre Juin 1940-Février 1942 à Jilava et Août 1943-Août 1944 Tg. Jiu), il rencontre Elena Petrescu au centre culturel des travailleurs, avec laquelle il aura plus tard trois enfants.
Dans la période 1933-39 il s’occupe du secteur jeunes en Oltenia, Prahova et Bucarest. Protégé longtemps par Gheorghiu-Dej, il est en charge à la libération de la jeunesse communiste (Août 1944-Juin 1945) pour devenir ensuite membre du Comité central et ministre de l’agriculture (1947), général et l’adjoint du ministre de l’armée (Mars 1950-Avril 1954) et enfin secrétaire du Comité central chargé de l’organisation intérieure du part. Une ascension fulgurante pour le coordonner bégayeur, mais ce n’est pas encore fini...
A la disparition de Gheorghiu-Dej, il se trouve propulsé, par le jeu des intrigues et des compromis entre les membres du politbureau, comme premier secrétaire du parti en Mars 1965. Alors, distribuant dans un premier temps les principaux postes aux anciens : Chivu Stoica – président du Conseil d’état, Ion Gheorghe Maurer – président du Conseil des ministres, Gheorghe Apostol – vice premier-ministre etc., il leur promet de ne pas changer de ligne politique et de s’en tenir à une direction collégiale dans la prise de toutes les décisions.
Mais tout pouvoir sans contrôle fait dérailler et aussitôt se révèle le véritable caractère de cet apparatchik, jusqu’alors obscur et obtempérant, avec sa stratégie à petits pas :
* la restriction graduelle des attributions de tous ces organismes y compris du bureau politique.
* la ré interprétation des symboles du parti en éléments de légitimité de son leader.
Sûr de lui, il s’approprie aussi en Décembre 1967 la présidence du Conseil d’état (transformée en 1974 en présidence de la République), suivis de la présidence du Front de l’unité socialiste (1968) et des autres grands Conseils nationaux tels que : du développement économique et social (Mars 1969), de l’agriculture, des travailleurs, de la Défense (Décembre 1972) en s’attribuant en 1973 le titre de « Docteur honoris causa » de l’Université de Bucarest.
Dans ces conditions, s’instaure un véritable « culte de la personnalité », entretenu par toute une cohorte de flagorneurs qui le surnomment : « conducàtor » (synonyme à l’allemand « führer »), « le génie des Carpates », « le Danube de la pensée », « l’architecte de la Roumanie moderne », « le génial bâtisseur », « le fils le plus aimé du peuple », « le phare lumineux », « le timonier du communisme », « l’étoile polaire du destin national », « le firmament de l’humanité » etc. et qui lui accordent deux fois (en 1973 et 1978) le titre de « héros de la République ».
En réalité, Nicolae Ceausescu n’était qu’un minable chef de bande qui pillait ouvertement le pays : aussi, il est arrivé à posséder 21 palais, 41 villas, 22 pavillons de chasse etc. et la somme (énorme pour la Roumanie de l’époque) de 400 millions de dollars sur un compte spécial en Suisse, ce qui est encore resté de la survente des Juifs à Israël et des Allemandes à la R.F.A.
Bien sûr, il n’a jamais oublié sa nombreuse famille et sa « cour », en introduisant le système du protectorat politique en fonction du degré de soumission et la « rotation » des cadres comme moyen d’intéressement et de consolidation de son pouvoir.
La première sur sa liste était sa femme, suivis de sa proche famille dont au moins 27 furent placées dans des postes importantes, avant tout pour espionner les autres et transmettre ses directives.
Longtemps petite secrétaire dans la section internationale du comité central, ensuite technicienne à ICECHIM et jusqu’en 1969 sur le poste fictif de directrice du même institut de recherche en chimie, Elena (1916-1989) est prise d’un coup de la mégalomanie du pouvoir :
- elle grimpe sur la ligne de parti : membre du comité central (1972), du comité exécutif (1973), du comité politique exécutif (1974), du bureau permanent (1977)
- prend des fonctions d’état : députée dans la Grande Assemblée nationale, présidente du Comité national « Les hommes de science et la paix » (1981), du Conseil national pour science et technologie (1979) auquel on rajoute en 1985 l’enseignement, du Conseil central pour l’uniformisation, la standardisation, la règlementation et la qualité (1984), de la Commission centrale pour l’organisation du processus de production et de valorisation supérieure des matières premières et des matériaux (1988), ainsi que l’adjointe de son mari au Conseil suprême du développement économique et social (1982), du Conseil national des travailleurs (1988), même vice premier-ministre
- s’arroge, sur le plan scientifique, les titres de docteur-ingénieur en chimie de l’institut polytechnique de Bucarest (1967), de membre titulaire de l’Académie (1974) et de plusieurs fois « docteur honoris causa » des nombreuses universités, académies et instituts étrangers (titres retirés après sa mort). On dit même que le savant Costin D.Nenitescu (1902-1970) est décédé subitement après avoir refusé de signer son diplôme d’académicienne...
Comme la méchante reine de nos contes qui demandait chaque matin à son miroir « qui est la plus belle et intelligente du pays ? », le peuple-miroir répondait : « c’est vous, très chère et bien-aimée camarade ! »
Les anniversaires du couple Ceausescu étaient célébrés en grand faste et en 1989 la « grande Dame du pays » fut même faite « héroïne de la République ». En réalité, elle n’avait que deux classes primaires et des nègres, équipes ou services entières travaillaient partout pour elle.
Résoudre les problèmes extrêmement complexes d’une société dépasse même la capacité de la plus intelligente et bien intentionnée personne. Or il est évident qu’ils ne pouvaient pas être partout, au moins pour bénéficier de plusieurs rémunérations mais leur approche visait surtout une confiscation paranoïaque du pouvoir afin d’arriver à contrôler tout et imposer ainsi leur dictat.
Le couple présidentiel avait 3 enfants : une fille Zoia (1949-2006), mathématicienne pour laquelle fut crée une « section spéciale de création scientifique » et deux fils : Valentin (né en 1947 et semble-t-il adopté), ingénieur en physique atomique qui s’est tenu bien à l’écart de la politique et Nicu (1951-96), connu surtout pour son style de vie scandaleux mais pourtant envisagé pour succéder à son père. C’est pourquoi, il fut d’abord nommé à la tête de la jeunesse communiste, ensuite coopté membre suppléant du comité exécutif du parti et nommé premier secrétaire régional de parti à Sibiu. Arrêté pendant la révolution de Décembre 1989, il a été libéré au bout de deux ans pour mourir d’une cirrhose du foie dans un hôpital de Vienne. Imposée par sa despotique maman, son épouse Poliana Cristescu était membre du Comité central, secrétaire de la jeunesse communiste et présidente de l’organisation des pionniers.
Les Ceausescu ont aussi beaucoup veillé sur leur nombreuse famille. Aussi, les mieux « placés » furent : Ilie (1927-2003), promu en 1977 général-lieutenant et vice-ministre de la défense, Nicolae-Andrutsa (un petit commerçant et semble-t-il ancien légionnaire devenu général-lieutenant et chef de cadres au Ministère de l’intérieur) et Ion (un agriculteur devenu vice-ministre au Comité d’état de la planification). Les autres étaient : Niculina Rusescu (1914-1990), Marin (un cordonnier placé dans le commerce extérieur et qui s’est pendu en 1989 à l’ambassade roumaine de Vienne), Elena et Maria et enfin Floarea (un ancien serveur payé par le quotidien du parti « Scànteia »).
De côté d’Elena, son frère Gheorghe Petrescu fut membre du Comité central du parti et vice-président des Syndicats alors que sa sœur mariée Bàrbulescu fut un temps vice-ministre de l’Education et son mari Vasile nommé premier secrétaire régional de parti Olt. A cela on pouvait rajouter toute une parentèle par alliance et des « copains » siégeant dans des nombreux postes de plus haut niveau.
Quant à moi, cette année 1974 j’ai joué trois tournois internationaux :
Au tournoi de Bucarest, je me suis heurté au « système » fédéral selon lequel on faisait les comptes à mi-tournoi en obligeant les outsiders à « aider » les favoris. Dans ces conditions, j’ai réussi 6,5 pts./14 dont : le meilleur résultat roumain 5,5 pts. contre les 9 étrangers et seulement deux nulles contre les 5 roumains. Dans la position suivante, j’ai obtenu une nulle fortement instructive :
J.Rodriguez-V.Vaisman (Bucarest 1974)
Les Blancs ont une pièce de plus, un pion avançant implacablement et menacent mat par Dh6+ ; mais la position a une particularité liée à l’emplacement des deux Rois ... 1...Cf2+ ! 2.Fxf2 Dh3+ !! 3.Rg1 (ou 3.Fxh3 pat) Dg4+ 4.Rh2 Dh3+ ! - pat ou échec perpétuel (0,5-0,5) |
Le tournoi de Wroclaw (Pologne) fut un triomphe : Vaisman 10,5 pts./ 15, Szilagyi 10 pts., F. Portisch 9,5 pts., Ilievski, Manasterski et Witkowski 9 pts., Grabczevski 8,5 pts., Kuligowski 8 pts., Pojesziniec et Babev 7,5 pts., Grossman 7 pts., Kluger et Akvist 6,5 pts., Cerny et Nevole 4,5 pts., Vlahovic 2,5 pts.
Gy. Szilagyi - V.Vaisman (Wroclaw 1974)
1.b3 e5 2.Fb2 Cc6 3.e3 d5 4.Fb5 Fd6 5.f4 De7 (également possible 5...Dh4+ 6.g3 De7 etc.) 6.Cf3 f6 (6...Fg4 7.h3 Fxf3 8.Dxf3 Cf6 etc.) 7.fxe5 fxe5 8.Fxc6+ ((si 8.Cxe5 Fxe5 9.Fxc6+ Rd8 ! -+) bxc6 9.Cxe5 Dh4+ ! 10.g3 Dh3 11.De2 (11.11.d4 Fxe5 12.dxe5 Dg2 13.Tf1 Fh3 14.Tf4 Dg1+ ou 11.Df3 Cf6 12.d3 OO 13.Cd2 Cg4 -+) Cf6 12.Ca3 (ou 12.d3 OO 13.Rd2 Cg4 ! 14.Cf3 Fxg3 15.Cc3 Fg2 etc. Fabig-Keller, Mayen 1973) Cg4 13.d4 (ou 13.Cxg4 Fxg4 14.Df1 Dh5 15.Fxg7 Tg8 16.Fb2 Rd7 ! etc. avec une attaque dévastatrice) 0-0 14.0-0-0 (si 14.Tf1 Txf1+ 15.Dxf1 Dxf1+ 16.Rxf1 Cxe3+ 17.Re2 Fxa3 18.Fxa3 Cxc2+ etc. -+) Cf2 15.Thf1 Fxe5 16.Txf2 (ou 16.dxe5 Fg4 -+) Fg4 17.De1 (sur 17.Txf8+ Txf8 18.Da6 Fxd1 19.dxe5 Tf1 etc.) Txf2 18.dxe5 Taf8 (0-1)
1.Cf3 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 d5 4.d4 c5 5.cxd5 Cxd5 (5...exd5) 6.e4 Cxc3 7.bxc3 cxd4 8.cxd4 Cc6 (8...Fb4+ 9.Fd2 Fxd2 10.Dxd2 OO 11.Fc4 etc.) 9.Fc4 b5 !? (9...Fb4+) 10.Fe2 !? a6 11.0-0 Fb7 ?! (ou 11...Fe7 12.a4 bxa4 13.Ff4 Cb4 14.Dxa4+ Fd7 15.Db3 Fc6 16.d5 ! Romm-Peretz, Netanya 1973) 12.a4 b4 13.d5 ! exd5 ? (13...Ca5) 14.exd5 Ca5 15.Fb5+ !! (pour dégager avec tempo la colonne e )
15...axb5 16.Te1+ Rd7 (si 16..Fe7 17.d6 +-) 17.Ce5+ Rc7 (ou 17...Rb8 18.Dg4+ Rb8 19.Ff4 Ra7 20.axb5 etc.) 18.Dc2+ Cc4 (si 18...Rb8 19.Ff4 Fd6 20.Cxf7 +-) 19.Cxc4 bxc4 20.Dxc4+ Rb8 21.Te8 ! (la pointe) Dxe8 22.Ff4+ Ra7 23.Dd4+ Ra6 24.Fc7 (1-0) |
V. Vaisman - W. Ehrenfeucht (Przemysl 1974)
1.Cf3 g6 2.d4 Cf6 3.c4 Fg7 4.Cc3 0-0 5.e4 d6 6.Fe2 e5 7.d5 Ch5 (7...c5, 7...c6, 7...a5, 7...Ca6, 7...De8) 8.g3 ! f5 ?! (8...c6, 8...a5, 8...Ca6) 9.exf5 gxf5 10.Cxe5 ! Cxg3 11.hxg3 dxe5 12.Fh6 f4 ? (12...Cd7) 13.Fxg7 Rxg7 14.Fd3 Ff5 15.Fxf5 Txf5 16.Dd3 Dg5 17.g4 !? 17...Dxg4 18.Rd2 Tg5 19.Dxh7+ Rf8 20.Dxc7 Ca6 21.Th8+ Tg8 22.Dxe5 Rf7 23.Th7+ Tg7 24.Txg7+ Dxg7 25.Dxf4+ Rg8 26.Dg3 26...Cc5 27.Tg1 Dxg3 28.Txg3+ Rf7 29.b4 Cd7 30.Ce4 a5 31.Ta3 Cb6 32.Rd3 axb4 33.Txa8 Cxa8 34.Cd6+ Re7 35.Cxb7 Cb6 36.Rd4 Ca4 37.d6+ Re8 38.d7+ (1-0)
Ma valeur enfin reconnue, la Fédération m’inclut dans l’équipe nationale pour la Balkaniade de Porec (Yougoslavie), où je gagne une partie et j’annule contre les grands maitres Spassov et Vukic. (2 pts./3). Mais ma plus grande fierté est que mon élève D. Dominte réalise 4 pts. sur 5 dans l’équipe de jeunes, après avoir remporté le championnat national avec deux points d’avance : 11 pts./13.
Quant aux compétitions internes, je commence avec un excellent résultat sur le 1er échiquier en Nationale A par équipes : 7 pts./9, avec quelques bonnes parties.
V. Vaisman - M. Breazu (Poiana Brasov 1974)
1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fc4 Cf6 4.d4 exd4 5.e5 d5 6.Fb5 Ce4 7.Cxd4 Fd7 (7...Fc5 !?) 8.Fxc6 bxc6 9.0-0 Fc5 10.Fe3 (10.f3 !?) 0-0 (ici on joue aussi 10...Fb6 et 10..De7) 11.Cd2 Cxd2 12.Dxd2 De7 (12...Fb6 13.Fg5 ! De8 14.Tfe1 c5 15.Ff6 ! +- Haag-Varnusz,Budapest 1958) 13.Cb3 ! Fb6 14Tae1 !? (14.Dc3 Tfe8 15.f4 etc.) Tfe8 15.f4 Ff5 16.Dc3 Dd7 17.Fc5 Tab8 18.Tb1 ! Fe4 19.Cd4 Fxc5 20.Dxc5 Tb6 21.b4 Ta6 22.h3 !? Txa2 23Ta1 Txa1 24.Txa1 g5 25.Dxc6 Dxc6 (si 25...De7 26.Txa7 gxf4 27.e6 ! fxe6 28.Txc7 Df8 29.Cxe6 +-) 26.Cxc6 gxf4 27.Txa7 Te6 28.Txc7 Rg7 29.Cd8 ! Tg6 30.Txf7+ Rg8 (ou 30...Rh6 31.Tf6 etc.) 31.e6 ! Fxc2 (si 31...Txe6 32.Cxe6 Rxf7 33.Cg5+ ou 31. Txg2+ 32.Rf1 Txc2 33.e7 Fd3+ 34.Rg1 +-) 32.e7 Fa4 33.Txf4 (1-0)
T. Ghitescu - V. Vaisman (Poiana Brasov 1974)
1.d4 g6 2.c4 Fg7 3.e4 d6 4.Cc3 e5 5.Cf3 Cc6 (5...Cf6, 5...Cd7, 5...Fg4) 6.dxe5 ! Cxe5 7.Cd4 Cf6 8.Fe2 0-0 9.0-0 Te8 10.Te1 c6 11.h3 a5 12.f4 ?! Ced7 13.Ff3 Cc5 14.Cb3 Ce6 15.Fe3 a4 16.Cd4 Da5 17.a3 ?! Cc5 18.Dc2 Cfd7 19.Tad1 Cb6 20.Cce2 Da6 21.Tc1 Fd7 22.Ff2 Ff6 23.Ted1 Tad8 24.Rh2 Fc8 25.g4 ?! g5 ! 26.Fg3 (26.f5 Fe5+) gxf4 27.Fxf4 Fe5 28.Fg2 Ce6 29.Fg3 Cxd4 30.Cxd4 Da5 31.Cf3 Fxg3+ 32.Rxg3 Fe6 33.Ff1 Dc5 34.Rg2 h5 35.g5 De3 36.De2 Df4 37.Df2 Cd7 38.Dh4 Dxh4 39.Cxh4 Cc5 40.Te1 Fc8 41.Cf5 (ou Rf3 Te5 42.g6 Tf8 ! ) Cxe4 42.Ch6+ Rg7 43.h4 Te5 ! (avec la suite 44.Fd3 Cxg5 ! 45.Txe5 dxe5 46.Cf5+ Fxf5 47.Fxf5 Td2+ 48.Rg3 Ce6 etc.-+) 0-1
La demi-finale de Iassy se passe très bien : Vaisman et Ghinda 12,5 pts./ 15, Stanciu 11 pts., Bozdoghina et Ott 10 pts., Suta 8,5 pts., Zarnescu 8 pts., Voronca et Marcovici 7,5 pts., Dominte 7 pts., Copel 5,5 pts., Olaru et V.Stoica 5 pts., Popovici 4,5 pts., A.Stanciu 4 pts., Apostol 1,5 pt.
V. Vaisman - C. Bozdoghinà (Iassy 1974)
1.d4 g6 2.e4 Fg7 3.Cc3 c6 4.Cf3 d5 5.h3 Cf6 (5...Ch6, 5...dxe4) 6.e5 Ce4 7.Fd3 (après 7.Cxe4 dxe4 8.Cg5 c5, les Blancs peuvent choisir entre 9.Fc4, 9.d5, 9. e6, 9.dxc5, 9.c3 etc.) Cxc3 8.bxc3 OO (8...c5 !?) 9.OO f6 10.Te1 Te8 12.De2 Fe6 12.Ch4 (à l’attaque !) fxe5 13.dxe5 Cd7 14.f4 Cc5 15.g4 Tf8 16.f5 Cxd3 17.Dxd3 gxf5 18.gxf5 Ff7 19.f6 !? exf6 20.e6 Fxe6 21.Txe6 f5 22.Cf3 Dd7 23.Te2 f4 24.Rh2 Tae8 25.Txe8 Dxe8 26.Fa3 Tf6 27.Te1 Dg6 28.Tg1 Dxd3 29.cxd3 Te6 30.Fc5 !? Te2+ 31.Tg2 Txg2+ 32.Rxg2 Fxc3 33.Fxa7 Rf7 34.Cg5+ Rg6 35.Ce6 Rf5 36.Cd8 Re5 37.Cxb7 Fd4 38.Ca5 Fxa7 39.Cxc6+ (1-0)
D. Olaru - V. Vaisman (Iassy 1974)
1.d4 c5 2.d5 e5 3.c4 f5 4.e4 d6 5.Cc3 (5.exf5 !? Fxf5 6.Ce2 Cf6 7.Cbc3 Fe7 8.Cg3 Fg6 9.Fd3 etc.) Cf6 6.Fg5 Fe7 7.Fxf6 (menaçait Cxd5 gagnant un pion) Fxf6 8.exf5 Fxf5 9.Fd3 e4 !? 10.Cxe4 Fxe4 11.Fxe4 0-0 12.Dc2 (12.Cf3) Da5+ 13.Dd2 Da4 14.Fd3 b5 ! 15.b3 Da3 16.Tb1 bxc4 17.Fxc4 Fd8 ! 18.Ce2 Fa5 19.Cc3 Te8+ 20.Rf1 Db4 21.Tc1 Cd7 22.f4 ? (22.g3 Ce5 23.Rg2) Cf6 23.h3 Te7 24.Rf2 ? Dxc3 ! ( 0-1)
L’absence dans le National du trio olympique Gheorghiu- Ciocaltea- Ghitescu a rendu le tournoi encore plus ouvert, bien que quelques problèmes d’éthique sportive a posé le fait que 9 joueurs étaient de Bucarest et d’autres 3 de Ploiesti. Quant à moi, j’ai réussi à limiter le nombre de mes défaites à 2 sur les 17 parties et occuper ainsi une excellente 3-4ème place : Urzica 12 pts./17, Mititelu 11,5 pts., Partos et Vaisman (+5=10-2) 10 pts., Stanciu et Ilijin 9,5 pts., Ungureanu et Pavlov 9 pts., Radovici et Suba 8,5 pts., Ghinda 8 pts., Puscasu et Voiculescu 7,5 pts., Georgescu, Grünberg et Buza 7 pts., Kertesz 6,5 pts., Macarie 5 pts.
A. Buzà - V. Vaisman (Bucarest 1974)
1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 a6 6.f4 g6 (6...e5) 7.Fe2 (7.Fd3, 7.Cf3) Fg7 8.0-0 0-0 9.Rh1 Cbd7 10.Ff3 Te8 11.a4 Dc7 12.Fe3 e5 ! (et non 12...Cb6 13.e5 ! dxe5 14.Cdxb5 ! axb5 15.Cxb5 Dd7 16.Fxb6 Txa4 17.Dxd7 Fxd7 18.Cc7 Tc8 19.fxe5 Ce8 20.Tad1 Fc6 21.Cd5 etc.) 13.Cde2 ? b6 14.Dd2 Fb7 15.Tad1 d5 ! (la libération thématique au centre)
16.Cxd5 Fxd5 17.fxe5 Cxe5 18.exd5 Cc4 ! 19.Ff4 Cxd2 20.Fxc7 Cxf3 ! 21.Cf4 Ce5 22.Fxb6 Cc4 23.Fd4 Cg4 ! 24.Fxg7 Rxg7 25.Td4 Cce3 26.Tc1 Cxc2 ! 27.Tc4 Cge3 31.h4 Rf6 32.d6 Td8 33.Ch3 Txd6 34.Cg5 Td1+ 35.Rh2 Cg4+ 36.Rg3 Ce5 37.Tb7 Cd5 38.Cxh7+ Rf5 39.Cg5 f6 40.Cf3 Cxf3 41.gxf3 Tg1+ (0-1) |
E. Macarie - V. Vaisman (Bucarest 1974)
1.d4 d6 2.c4 e5 3.d5 f5 4.Cc3 Cf6 5.Cf3 Fe7 (5...g6) 6.g3 0-0 7.Fg2 h6 (et non 7...Cbd7 8.Cg5 etc.) 8.Fd2 a5 9.Dc2 Ca6 10.Ch4 e4 11.Cg6 Te8 12.Cxe7+ Dxe7 13.Fe3 Cg4 14.Dd2 Cb4 15.Tc1 Fd7 16.0-0 Df7 17.b3 Dh5 18.h3 Ce5 19.Fd4 Ca6 20.f3 ?! exf3 21.exf3 f4 ! 22.g4 (si 22.Dxf4 Cd3 ou 22.gxf4 Cg6 etc.) Df7 23.Ce4 b6 24.Tfe1 h5 25.Cf2 Cc5 26.Fxe5 dxe5 27.Ff1 hxg4 28.hxg4 Dg6 29.Fd3 Dg5 30.Fe4 Rf7 31.Rf1 Th8 32.Re2 Th2 33.Rd1 Dh4 34.Tc2 a4 ! (une combinaison extraordinaire calculée avec beaucoup de précision)
35.b4 Cb3 !? 36.axb3 axb3 37.Tb2 Ta1+ 38.Fb1 Txf2 39.Dc3 (sur 39...Dxf2 Txb1 etc.) 39...e4 !! (la percée décisive) 40.Txe4 (ou 40.Txf2 Dxf2 41.Dxa1 e3 etc. -+) Dh1+ 41.Te1 Dxf3+ 42.Dxf3 Txb2 ! (0-1)
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