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L’accés aux cours permet de suivre “L’entrainement échiquéen” du maitre international Volodia Vaisman.
La chute du tyran
dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
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Le système communiste roumain possédait en lui-même le germe de son implosion : d’une part, la destruction du sens de la propriété et donc de la motivation de travailler du peuple et, d’autre part, la violence voire la criminalité politique de parti, auto-érigé en état absolutiste.

Les dernières années, la situation économique et politique de Roumanie est devenue catastrophique : le pays était plongé dans le désespoir, la corruption, le mécontentement et l’angoisse étaient présentes partout. Le paiement de la dette par la nourriture a abouti à une situation de quasi-famine alors qu’on gaspillait des sommes immenses pour « aider » certains régimes terroristes, pour entretenir le lourd appareil de parti, de propagande et de répression, pour assurer la vie luxueuse de la nomenclature et, avant tout, du clan Ceausescu.

L’idéologie marxiste-léniniste est devenue un rituel de parade dépourvu de tout impact. Avec son chapeau, ses gestes mécaniques et ses difficultés d’élocution, Ceausescu ressemblait à un guignol qui répétait comme un moulin à paroles ses mêmes discours qui commençaient à fatiguer. Le peuple ne pouvait plus supporter et, dans l’état de délabrement où se trouvait la Roumanie, même un acharnement thérapeutique du genre chinois, n’aurait servi qu’à retarder un fin inévitable.

Le népotisme, le culte de la personnalité et l’éloignement de Ceausescu des réalités du pays ont atteint des proportions inquiétantes : détesté par la population, contesté dans son propre parti et vivant dans sa boule de cristal, il dédaignait les nouvelles idées de glasnost et pérestroïka de Gorbatchiov en continuant à agir selon les vieilles méthodes staliniennes.

On sait qu’un système politique illégitime ne peut survivre qu’à travers ses institutions de répression mais leurs forfaits développent en même temps les germes de leur inévitable implosion. En Roumanie, tout a commencé banalement le 15 Décembre 1989 lorsqu’un petit groupe s’est rassemblé autour de la maison du révérend Laszlo Tokés de Timisoara.

Deux jours plus tard, a lieu une grande manifestation qui est réprimée en sang par la Sécuritate. Prétextant qu’il s’agit d’une conspiration étrangère menée par des « fascistes, houligans et traitres », Ceausescu ordonne pour le 21 Décembre une contre-manifestation devant son palais présidentiel de Bucarest.

Alors, pendant son discours, on entend des voix qui le hue en exigeant son départ. C’est la débandade et, malgré la répression qui s’est ensuivi, la population bloque le lendemain les rues de la capitale, assiège le bâtiment du Comité central du parti et s’approprie le siège de la Télévision. Aussitôt, les opposantes et d’autres opportunistes commencent à gesticuler et se montrent à la télé qu’ils contrôlaient.

En se rendant compte que les choses tournent mal, le couple Ceausescu s’enfuit au bord d’un hélicoptère mais, arrêtés et jugés rapidement, les deux sont expéditivement fusillés le 25 Décembre dans une caserne de Tàrgoviste, sinon ailleurs.

Alors que dans les autres pays européens le communisme est tombé sans faire des victimes, en Roumanie ce fut un véritable massacre : selon les dates officielles, dans la Révolution de Décembre 1989 furent tuées 1.142 personnes et blésées 3.138 plus les 188 morts et 746 blessés suite à l’intervention des miniers de 13-15 Juin 1990.

Cette révolution, vraisemblablement orchestrée par Moscou qui la transformé en véritable putsch, a permis aux communistes gorbatchéviens (devenus vite démocrates) de reprendre le pouvoir. Certaines sources affirment même qu’après la chute de Ceausescu les Soviétiques aurait réactivés quelques 26 mille de leurs agents, la plupart d’origine bassarabienne donc maitrisant parfaitement le roumain. Le rôle de cette véritable armée secrète était de mettre en place un régime post-communiste toujours asservi à Moscou.

Une nouvelle histoire commençait dans les décombres d’un pays riche mais ruiné par une utopie idéologique : les communistes ont laissé un pays aux structures économiques obsolètes, aux magasins vides et à la consommation à peine digne d’une nation sous-développée. Il fallait tout réinventer dont, avant tout, l’économie de marché et, avec elle, changer les mentalités : si auparavant toute activité commerciale ou spéculative était considérée comme « criminelle »., dorénavant cela devient parfaitement légale.

Aussitôt un début de démocratie s’improvise alors que l’économie et les richesses du pays sont rapidement partagées entre les nouveaux opportunistes des « affaires ».

Au-delà de l’impératif de transformer la société roumaine, avec le changement de régime s’est posé l’important problème d’une justice réparatrice :

  • réhabiliter au plus vite les héros de la résistance et les victimes de la répression communiste, avec des éventuels dédommagements. -* juger les donneurs d’ordres et les tortionnaires des atrocités pendant les 45 ans de régime communiste.
  • interdire l’accès au nouvel pouvoir des anciens dirigeants de l’appareil communiste.

Malheureusement, tout cela a trainé longtemps parce que les « anciens » ont changé de poil et non pas d’habitudes : ils ont infiltré tous les rouages du nouveau pouvoir en installant comme premier président l’ancien apparatchik Ion Iliescu qui, entouré par des anciens, a bloqué pendant une dizaine d’années toutes ces réformes.

Broyée en milliers de miettes d’intérêts privés, immergée dans un océan de bureaucratie institutionnelle, étranglée par une législation controversée, l’actuelle société roumaine est malade d’instabilité, de corruption et de lutte permanente pour le pouvoir. Dorénavant, aucune politique n’aura pas de sens sans une certaine étique et le respect des valeurs fondamentales. Et dans un pays sans ordre et sécurité véritables, la démocratie sera une illusion, pire encore, elle peut devenir un alibi d’immoralité et de prévarication où les intérêts des quelques-uns prédomineront.

Entrée depuis peu dans l’Union Européenne, la Roumanie d’aujourd’hui n’est pas encore capable d’offrir une vie meilleure à son peuple, soit parce qu’il n’y a pas assez d’argent, soit - lorsqu’il y a - qu’il soit détourné dans des poches privées ou laissé pourrir dans la trésorerie de l’État.

Il existe aujourd’hui en Roumanie :

* une minorité de quelques centaines de milliers de nouveaux riches et de « débrouillards ».

* presque deux millions qui sont partis à l’étranger à la recherche d’une vie meilleure.

* une grande majorité d’exclus qui, même s’ils ont un travail ou une pension, s’escriment des pieds et des mains pour survivre dans la nouvelle jungle.

  • enfin, il y a toutes sortes de trafics, de réseaux de protection, de corruption de l’administration, de professions du secteur public qui ont commencé à monnayer leurs services etc.

Mais je suis convaincu que, même si cette période de transition engendrera encore de nombreux conflits d’intérêts, même si la fonctionnalité des nouvelles institutions sera longtemps hésitante et accompagnées d’un certain clientèlisme voire corruption, les nouveaux dirigeants seront tôt ou tard obligés à faire ce qu’il faut, en entamant ainsi une nouvelle ère pour le peuple roumain. Les générations plus jeunes s’en chargeront du reste…

Retournons en arrière à mes problèmes de l’année 1983 où, débordé par l’écriture, j’ai réduit encore davantage mes participations dans les compétitions : aussi, je venais de publier un livre « Une idée traverse les ouvertures », j’ai intensifié ma collaboration avec la revue « Europe Échecs » et je travaillais à une méthodologie de l’entraînement échiquéen pour la Fédération, condition tacite pour qu’on me laisse sortir à l’étranger.

Cette automne, deux tristes nouvelles viennent d’émouvoir les Echecs roumains : la disparition brutale du GMI Victor Ciocàltea et de l’arbitre international Theodor Nicoarà.

Quelques bons joueurs de notre équipe sont partis à cause des maladresses du président du club, trop impulsif et irrespectueux. D’où une 8ème place sur 20 dans le championnat de Bucarest et seulement 5ème sur 10 dans la Nationale A où, personnellement, je n’ai fait que 4 pts./ 9.

V. Vaisman - M. Buse (Bucarest 1983)

1.d4 d5 2.Cf3 e6 3.Fg5 Fe7 (3...Cf6) 4.Fxe7 Cxe7 (4...Dxe7) 5.Cbd2 b6 6.c3 Fb7 7.e3 Cd7 8.Fd3 Cf6 9.Ce5 0-0 10.Df3 ! Tc8 11.g4 !? Cg6 12.Cxg6 fxg6 (si 12...hxg6 13.h4 etc.) 13.Dh3 De7 14.f4 c5 15.0-0 Tc7 16.Cf3 a6 ? 17.Ce5 Ce4 18.g5 ! Tf5 19.Fe2 Fc8 20.Fg4 Tf8 21.Dh4 Cd6 22.Tf3 Cf5 23.Fxf5 gxf5 24.Th3 g6 ? (ou 24...h6 25.Rh1 suivi de Tg1 etc.) 25.Cxg6 (1-0)

D. Drimer - V. Vaisman (Ephorie Nord 1983)

1.d4 d5 2.c4 c6 3.Cf3 Cf6 4.Cc3 dxc4 5.a4 Fg4 (5...Ff5) 6.e3 (6.Ce5) e6 7.Fxc4 Fb4 8.0-0 (8.Db3 !? De7 9.Ce5 Ff5 10.f3 Cbd7 11.e4 Fg6 12.Fg5 etc.) a5 9.h3 Fh5 10.De2 Cbd7 11.Td1 Dc7 12.e4 0-0 13.Fg5 Rh8 ! 14.Tac1 e5 15.g4 Cxg4 !? 16.hxg4 Fxg4 17.De3 exd4 18.Cxd4 (sur 18.Txd4 Fc5 etc.) Fxd1 19.Txd1 Fc5 20.De2 Tae8 21.Cf5 Ce5 22.Fa2 Cg6 23.Td3 Ce7 ! 24.Dg4 Cxf5 25.Dxf5 Te5 26.Dg4 f5 27.Dh4 fxe4 28.Td2 e3 29.fxe3 Txe3 30.Rg2 Tef3 31.Ce4 Fb4 32.Td8 De5 ! 33.Ff6 ? T3xf6 34.Cxf6 Dxb2+ 35.Rh3 Dxf6 36.Txf8+ Fxf8 37.Dc4 Df3+ 38.Rh2 Dd5 (0-1)

Dans la finale B de la ville de Medias, je n’ai joué que quelques parties en profitant d’un petit accident de circulation pour me retirer. Ensuite, j’ai joué en touriste un tournoi dans la station montagnarde Herkulanes, avec le résultat de +3-3=5 : Stefanov et Ionescu 8 pts./11, Ungureanu 6,5 pts., Ott 6 pts., Busu, Biriescu, Vaisman, Forgacs 5,5 pts., Barbulescu 5 pts., Zivanovic 4,5 pts., Orev 4 pts., Nicolaide 2 pts.

V. Vaisman - P. Orev (Herkulanes 1983)

1.e4 Cf6 2.e5 Cd5 3.Cf3 !? (3.d4) d6 4.Fc4 dxe5 (4...Cb6 5.Fb3 g6 etc.) 5.Cxe5 Fe6 6.Fb3 Cd7 7.d4 Cxe5 8.dxe5 Dd7 9.0-0 0-0-0 10.Dd4 ! b6 (10...Rb8 !? 11.Td1 g6 12.Dh4 etc.) 11.Cc3 Cxc3 12.Dxc3 Fd5 ? (12...g6) 13.Td1 e6 14.Fg5 Te8 (ou 14...Fe7 15.Fxd5 exd5 16.Fxe7 Dxe7 17.Dc6 !) 15.Dh3 !! f6 16.Fe3 fxe5 17.c4 c6 18.Tac1 Rd8 19.Dg3 e4 20.Fg5+ Fe7 21.cxd5 exd5 22.Db8+ Dc8 23.Txd5+ (1-0)

V. Nicolaide - V. Vaisman (Herkulanes 1983)

1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.Fb5+ Fd7 4.Fxd7+ Dxd7 5.c4 g6 6.Cc3 Fg7 7.d3 (7.d4 Cc6 !?) Cc6 8.0-0 Cf6 9.Fd2 0-0 10.h3 Tab8 11.Ch4 ?! Cd4 12.a4 Ce8 13.Tb1 Cc7 14.f4 a6 15.f5 b5 16.b3 bxa4 17.bxa4 Txb1 18.Dxb1 Cc6 19.Cd5 Cxd5 20.cxd5 Ce5 21.Dc2 Tb8 22.Fc3 Ff6 (22...Db7 !?) 23.Fxe5 Fxe5 24.Cf3 Ff6 25.Ch2 (25.fxg6 hxg6 26.e5 !? etc.) Tb2 26.Dd1 Ta2 27.fxg6 fxg6 28.Cg4 Fd4+ 29.Rh2 Ta1 30.Ch6+ !? Rg7 31.Tf7+ Rxh6 32.Dd2+ g5 33.Tf5 Fe5+ ! 34.g3 Ff6 35.Txf6+ !? exf6 36.Db2 Tf1 37.Rg2 Rg6 ! 38.Rxf1 Dxh3+ 39.Rg1 Dxg3+ 40.Rh1 Dxd3 41.Dg2 c4 (0-1)

Cette été 1983, j’ai fait une tournée en voiture avec mon ami Mircea sur le littoral bulgare où j’ai joué deux opens, avec un total de +9=5-4 et quelques parties intéressantes :

V. Vaisman - T. Galunov (Varna 1983)

1.d4 Cf6 2.Cf3 g6 3.Fg5 Fg7 4.Cbd2 0-0 5.c3 d6 6.e4 Cbd7 7.Dc2 !? (7.Fe2) e5 8.dxe5 dxe5 9.Fc4 h6 10.Fh4 De7 11.0-0 b6 12.Tfe1 Fb7 13.b4 !? Rh8 14.Tad1 Tad8 15.a3 a6 16.Fd3 Tfe8 17.Cc4 De6 18.Ce3 Tc8 19.Cd2 b5 (si 19...c5 20.Fc4 De7 21.b5 etc.) 20.c4 c6 ? (2O...c5 21.Db2 etc.) 21.c5 Cf8 22.Cb3 Tcd8 23.Fe2 Fc8 24.Txd8 Txd8 25.Fg4 De8 26.Fxc8 Txc8 27.Td1 Td8 28.Txd8 Dxd8 29.Ca5 Dd7 30.Fxf6 Fxf6 31.Dd1 De6 32.Dd6 Rg7 33.Dxe6 Cxe6 34.Cxc6 Cd4 35.Cb8 a5 36.c6 axb4 37.axb4 Fd8 38.Cd5 Ce6 39.Ca6 (le pion c coûtera une pièce) 1-0

V. Vaisman - K. Nikolov ((Varna 1983)

1.d4 d5 2.Cf3 c6 3.c3 e6 (3...Ff5) 4.Fg5 Dc7 ?! 5.Cbd2 f5 6.e3 Fd6 7.g3 ! Cd7 8.Ff4 Cgf6 9.Fd3 Ce4 10.0-0 0-0 11.c4 b6 12.Tc1 Fxf4 13.exf4 (13.gxf4 !?) Dd6 14.Ce5 Fb7 15.cxd5 exd5 16.Cxd7 Dxd7 17.Cf3 Dd6 18.a3 c5 19.Te1 Tfd8 20.Ce5 g6 21.f3 Cf6 22.Da4 c4 23.Fb1 a6 24.Te3 Dc7 25.Tce1 b5 26.Db4 Te8 27.Rh1 Tab8 28.g4 ! (dans une position qu’ils dominent sur les cases noires, les Blancs ouvrent le jeu à l’aile-roi)

V. Vaisman - K. Nikolov 28...fxg4 29.fxg4 Ce4 30.Fxe4 dxe4 31.g5 De7 ? (31...Fc8) 32.Cg4 Dxb4 33.Cf6+ Rh8 34.axb4 Ted8 35.Td1 Rg7 36.d5 h6 37.Txe4 Tf8 38.Rg1 Tbd8 39.Te5 hxg5 40.fxg5 Tf7 41.d6 Fc6 42.Tc5 Ff3 43.Td4 Rf8 44.Rf2 Fa8 45.Rg3 Rg7 46.d7 (si 46...Fb7 47.Tc7 etc.) (1-0)

O. Puscasu - V. Vaisman (Varna 1983)

1.c4 g6 2.Cc3 Fg7 3.g3 e5 4.Fg2 d6 5.e3 Cc6 6.Cge2 Cge7 7.0-0 0-0 8.Tb1 (8.d3, 8.d4, 8.b3) Fe6 (8...a5, 8...Ff5) 9.Cd5 Tb8 10.Cec3 a6 11.a4 ? a5 12.d3 Dd7 13.Fd2 b6 14.f4 f5 15.Cb5 Tbc8 16.Db3 Ff7 17.Da3 Tfd8 18.Tfc1 Rh8 19.Db3 Cg8 20.h3 Te8 21.Te1 Cd8 22.Cbxc7 !? (obtient 3 pions pour la pièce mais le combat principal se déroulera sur l’autre aile...) Txc7 23.Cxb6 De7 24.Fxa5 Cb7 25.Fc3 Cc5 26.Dc2 e4 ! 27.Fxg7+ Rxg7 28.Dc3+ Df6 29.d4 Cd3 30.Ted1 Ce7 31.a5 Cd5 !? 32.Cxd5 Fxd5 33.Txd3 (semble gagnant, mais...) exd3 34.Fxd5 Txe3 35.Rh2 g5 ! 36.Tg1 Rh6 ! 37.fxg5+ Dxg5 38.Db4 Df6 39.a6 Tce7 40.Tf1 Dg6 ! 41.Ff3 f4 42.Fg4 (si 42.g4 Txf3 43.Txf3 Te2+ 44.Rg1 d2 45.Tf1 Rg5 etc.) fxg3+ 43.Rg1 Rg7 ! 44.Dd2 De4 45.c5 Dxd4 46.Dc3 Dxc3 47.bxc3 dxc5 48.Rg2 Ta7 49.Fc8 d2 50.Td1 Td3 51.c4 h5 52.h4 Rf6 (0-1)

V. Vaisman - K. Berg (Albena 1983)

1.d4 Cf6 2.Cf3 g6 3.Fg5 Fg7 4.Cbd2 d5 5.e3 c5 6.c3 Cbd7 7.Fe2 0-0 8.h3 b6 9.0-0 Fb7 10.a4 Te8 11.a5 Fc6 12.b4 Ce4 13.Cxe4 dxe4 14.Cd2 h6 15.Fh4 g5 16.Fg3 cxd4 17.cxd4 e5 (les Noirs se sont libérés, mais au prix de quelques faiblesses) 18.Cb3 Fd5 19.Fb5 bxa5 (si 19...Fxb3 20.Dxb3 exd4 21.exd4 Fxd4 22.Tad1 +-) 20.Txa5 Te7 21.Fxd7 ! Dxd7 22.Cc5 De8 23.Fxe5 Fxe5 24.dxe5 Txe5 25.Dd4 (menace 26.Cd7 !) f6 26.Tfa1 De7 27.Ca4 Fc6 28.Txe5 Dxe5 29.Dxe5 fxe5 30.Cc5 Tb8 ?! (meilleur 30...Rg7 31.Ta6 etc.) 31.Txa7 Txb4 32.Ta6 Fd5 33.Txh6 (1-0)

Aussi, bien entraîné, je me suis rendu en France pour jouer deux opens et profiter de l’occasion pour nouer des nouveaux contacts : aussi, j’ai connu à Paris les familles Jonas et Stroë, à Val Thorens les Messieurs Bernard et Roos, ensuite j’ai rendu une visite au directeur d’Europe Echecs Raoul. Bertolo.

L’open de Bagneux : Todorcevic 8 pts./ 9, Vaisman, Pytel, Kovacs, Hermesmann, Dutreeuw, Angot et Boudre 7,5 pts., Ghitescu, Tompa, Andruet, Lutz, Mengarini, Bernard, Cerisier et Pichon 7 pts., Stoica, Reicher etc. 6,5 pts. etc.

V. Vaisman - F. Trommsdorf (Bagneux 1983)

1.d4 f5 2.Cc3 Cf6 3.Fg5 d5 4.Fxf6 exf6 5.e3 Fb4 (5..c6) 6.Fd3 (6.Cge2) Cc6 7.Df3 Ce7 8.Cge2 c6 9.h3 Dd7 10.0-0-0 b6 11.Tdg1 Cg6 12.Dh5 ! (et non 12.g4 Ch4 13.Dg3 g5 etc.) Rf8 13.g4 Ce7 14.g5 ! g6 15.Dh6+ Rf7 16.gxf6 Rxf6 17.Cf4 Fb7 18.h4 Fxc3 19.bxc3 Tag8 20.h5 Rf7 21.hxg6+ ! hxg6 22.Dxh8 Txh8 23.Txh8 Dd6 24.Tgh1 (menace 25.T1h7+ Rf6 26.Tf8+ Rg5 27.Ch3+ Rg4 28.Fe2+) Fa6 25.T1h7+ Rf6 26.Tf8+ Rg5 27.f3 (1-0)

L’open de Val Thorens : Seret et Vaisman 8 pts./ 9, Todorcevic, Cebalo, Jansa, L. Roos et Bouttevile 7,5 pts., Cvetkovic, Chevaldonnet, Pytel, Faure, Hulak et Janssens 7 pts. etc. (328 participants sur 9 rondes).

V. Vaisman - M. Santo Roman (Val Thorens 1983)

1.d4 Cf6 2.Fg5 g6 (2..c5, 2...Ce4) 3.Cd2 d5 4.e3 Fg7 5.Fd3 0-0 6.Cgf3 c5 7.c3 b6 8.0-0 Fb7 9.Db1 !? Cbd7 (9...Cc6) 10.b4 c4 (10...cxd4 11.cxd4 Tc8 etc.) 11.Fc2 Tc8 12.b5 Ce8 13.a4 a5 14.bxa6 ?! (14.e4 !) Fc6 ! 15.e4 Cc7 16.Te1 Te8 17.e5 f6 (17...Ce6) 18.exf6 exf6 19.Ff4 Ce6 20.Fg3 Ta8 21.h4 ! Cdf8 22.h5 g5 23.Cf1 Txa6 24.Ce3 Dd7 25.Cf5 Tea8 26.Fd6 Te8 (ou 20...Fxa4 27.Fxa4 Txa4 28.Txa4 Dxa4 29.h6 ! Fh8 30.Dxb6 etc.+-) 27.Db4 Ta7 28.Te3 Tb7 29.Tae1 h6 30.Ch2 ! Df7 31.Cg4 Dxh5 32.Cfxh6+ ! Rh8 33.Th3 Cf4 !? 34.Txh5 Txe1+ 35.Rh2 C8e6 (ou 35...Cxh5 36.fxf8 etc.) 36.Cf7+ Rg8 37.Cgh6+ Fxh6 38.Cxh6+ Rh8 39.Fxf4 (1-0)

S. Ilic - V. Vaisman (Val Thorens 1983)

1.Cf3 Cf6 2.g3 d5 3.Fg2 e6 4.0-0 Fe7 5.d4 0-0 6.c4 dxc4 7.Ce5 (7.Da4, 7.Cbd2, 7.Cc3, 7.Ca3) Cc6 !? 8.Cxc6 (8.Fxc6 bxc6 9.Cxc6 De8 10.Cxe7+ Dxe7 11.Da4 etc.) bxc6 9.Ca3 (ou 9.Fxc6 Tb8 10.Cc3 Cd5 11.Da4 Cb4 12.Fg2 etc.) Fxa3 10.bxa3 Cd5 11.Da4 Cb6 12.Dxc6 Tb8 13.Dc5 Fb7 !? (13...Fa6 14.Ff4 Cd5 etc.) 14.e4 Dd7 15.Ff4 Tbc8 16.Tfc1 (ou 16.Tfd1 h6 17.Td2 Tfd8 etc.) f5 ! 17.f3 Tf7 18.Fe3 h6 19.Tab1 Tcf8 20.Tb5 g5 21.De5 Rh7 22.Ta5 a6 23.Fh3 ? (ne fait qu’aider l’adversaire dans la conquête de la case d5)

S. Ilic - V. Vaisman 23...g4 ! 24.Fg2 Tg8 25.Tf1 gxf3 26.Fxf3 fxe4 27.Fxe4+ Fxe4 28.Dxe4+ Tg6 29.Tc1 Tf5 30.Txa6 h5 31.Ta7 Tg4 32.Db7 Tf7 33.Tf1 Txf1+ 34.Rxf1 Cd5 ! 35.Db1+ Rg7 36.Dc1 Df7+ 37.Rg2 Df5 38.De1 ? Te4 (0-1)
 

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    9 juillet 2007

  34. Nos élections
    9 juillet 2007

  35. Pauvre France, où vas-tu ?
    9 juillet 2007