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L’accés aux cours permet de suivre “L’entrainement échiquéen” du maitre international Volodia Vaisman. |
L’idée de réunir tous les joueurs d’échecs français dans une fédération est ancienne. Quelques tentatives ont été faites par Casimir Sanson (1869), Ernest Nivernais et Jean-Luis Préti (1874), Jules-Arnous de Rivière (1896), L. Maurat (1899) etc. Finalement, les heureux fondateurs furent Henri Delaire (1921-22) et Pierre Vincent qui mettront aussi les bases de la F.I.D.E. en 1924.
Le Roi est l’enjeu de toute partie d’échecs et l’histoire de la F.F.E. a connu pas mal de présidents qui en rêvaient devenir son Roi. Aussi, outre les courtes passages de : Léon Taubet (1929-32), Marcel Berman (1955-56), Jacques Arnould (1957-58), Jean Stevenot (1958-60), Paul Garet (1960-62) et Fernand Suppert (1970-71), les « règnes » les plus marquants à la tête de la F.F.E. sont dues à : Fernand Gavarry (1922-29), Pierre Biscay (1932-54), Pierre Augeix (1962-70), Raoul Bertolo (1971-76 et 1987-89), Jacques Lambert (1976-87) et Jean-Claude Loubatière (1989-2004).
Les Échecs français ont obtenu pendant ces dernières années des résultats exceptionnels, grâce surtout à ses champions mais aussi à l’abnégation et la compétence des gens qui ont consacré beaucoup de leur temps vital.
Après la disparition du montpellierain, c’est Jean-Claude Moingt qui a été élu pour prendre sa succession. Ses priorités affichées : améliorer le fonctionnement fédéral, obtenir le statut de fédération délégataire et augmenter ainsi ses ressources, continuer à développer les secteurs de la communication et de la formation, favoriser l’accès des femmes au jeu d’échecs, mettre en place des services spécifiques pour les clubs, mieux structurer le haut niveau etc.
Pour que tout soit parfait, il ne reste qu’à changer un anachronisme typiquement français où les joueurs d’échecs voient toujours deux groupes se disputer d’une façon grotesque la direction fédérale et parfois même dans les échelons inférieurs. Bien sûr, je ne veux pas mettre en doute le principe des élections qui sont une composante importante de la démocratie mais uniquement la manière dont elles se déroulent en tant que subterfuge de véritables coteries.
Il existe sans doute un règlement commun à toutes les fédérations sportives mais, à mon avis, les candidatures à tous les niveaux devraient être apolitiques et individuelles afin d’assurer une large représentation de la France échiquéenne et pour que l’on puisse ainsi utiliser toutes les forces disponibles, comme se passe d’ailleurs assez bien aux échelons inférieurs. Cela pourrait aussi nous éviter le risque d’être obligé de se ranger toujours derrière un éventuel petit président- dictateur ou d’écarter d’autres personnes parce qu’on les soupçonne d’appartenir au « camp adverse » ou encore, pour éviter que, lorsque certains poussent au travail pour notre bien commun, d’autres attendent au tournant pour les tirer dans les pattes.
Hélas, nous vivons dans une époque où le peuple désintéressé investit trop facilement de pouvoir ceux qui l’ambitionnent au détriment des plus compétents. Pire encore, si tu a des idées contredisant celles du manipulateur arrivé au pouvoir, si tu est trop compétent donc apriori gênant, la coterie des médiocres s’en débarrasse vite de toi !
L’actuelle désignation de dirigeants fédéraux selon le mode de scrutin à listes entières et bloquées divise la communauté échiquéenne et ne peut arranger que les leaders : d’abord, ils peuvent ainsi mettre dans leur liste tous ceux qu’ils veulent, donc s’assurer un retour de loyalisme et pas toujours des compétences spécifiques et ensuite, les postes n’étant pas individualisés, c’est la campagne « électorale » du meilleur communicateur (lisez hâbleur) et non pas de la meilleure composition technique qui l’emporte !
Bien sûr, il n’est pas question de prolonger indéfiniment une fonction fédérale mais ce n’est pas juste, qu’à la disparition d’un président, leur travail soit mis en cause. Comme il sera d’ailleurs regrettable que cela se produise avec la nouvelle équipe, après qu’elle se soit pleinement investie pendant leur mandat.
Revenons en 2002 où j’ai continué à être un remplaçant de luxe pour les 2-3èmes divisions (1,5 pts./4) et, côté individuel, je n’ai joué que deux compétitions :
V. Vaisman - A. Labarthe (Val d’Isère 2002)
1.Cf3 Cc6 2.d4 d5 3.Ff4 Fg4 (3...Ff5) 4.e3 e6 5.h3 Fh5 6.c4 Fb4+ (6...Fd6 7.Fg3) 7.Cc3 Cge7 (7...Cf6 !) 8.Tc1 0-0 9.a3 (9.Fd3 !) Fd6 10.Fxd6 Dxd6 11.c5 Dd8 12.Fe2 Fxf3 ?! 13.Fxf3 f5 14.b4 Cg6 15.g3 Cce7 16.h4 c6 17.Tb1 Dc7 18.Ce2 f4 ? (trop optimiste) 19.Cxf4 Cxf4 20.exf4 b6 21.Fg4 Tf6 22.0-0 Cf5 23.Te1 bxc5 24.bxc5 Tb8 25.Fxf5 exf5 26.Txb8+ Dxb8 27.Dd3 Dd8 28.Te5 g6 29.Da6 Dd7 30.Rg2 Te6 31.De2 Txe5 32.fxe5 Rf7 33.De3 ! Re6 34.Dg5 Df7 35.Dd8 Db7 36.Df6+ Rd7 37.e6+ (37...Rc8 38.Df8+) 1-0
V. Vaisman - H-G. Hoyer (Val d’Isère 2002)
1.d4 d6 2.c4 g6 3.Cc3 Fg7 4.e4 Cf6 5.Fe2 c6 6.Cf3 Fg4 7.Fe3 Da5 ?! 8.0-0 0-0 9.a3 ! e5 10.b4 Dc7 11.dxe5 dxe5 12.Cd2 Fxe2 13.Dxe2 Cbd7 14.Tfd1 Tad8 (14...Tfd8 !?) 15.c5 Ch5 16.Cc4 Cf4 17.Da2 Cf6 18.f3 De7 19.Td6 C6h5 20.Tad1 Ce6 21.Ce2 ! Chf4 22.Cxf4 exf4 23.Ff2 h5 24.T1d3 Df6 25.Dd2 Tfe8 26.h3 Ff8 27.e5 (force une simplification générale avantageuse) Dg5 28.h4 De7 29.Td7 Txd7 30.Txd7 Td8 31.Txd8 ! Dxd8 32.Dxd8 Cxd8 33.Rf1 (vers le pion f4) Fe7 34.Re2 f6 35.exf6 Fxf6 36.Rd3 Rf7 37.Re4 g5 ? 38.hxg5 Fxg5 39.Rf5 Fh6 40.Fh4 Re8 41.Cd6+ Rd7 42.Fxd8 Rxd8 43.Cf7+ (1-0)
V. Vaisman - D. Good (Cap d’Agde 2002)
1.Cf3 d5 2.c4 c6 3.d4 Cf6 4.Cc3 dxc4 5.e4 b5 6.e5 Cd5 7.a4 e6 (7...Ff5, 7...a6) 8.axb5 Cxc3 9.bxc3 cxb5 10.Cg5 Fb7 11.Dh5 g6 (11...Dd7) 12.Dg4 Fe7 13.Fe2 Fd5 ?! (on connaît plutôt 13...Cd7 14.Ff3 Dc8 ! etc.) 14.Ff3 Cc6 15.0-0 !? (un petit renforcement par rapport à 15.Ce4 h5 16.Dg3 b4 17.00 etc.)
15...b4 16.Fxd5 Dxd5 17.Ce4 h5 18.Df3 (18.Df4 !) 18...a5 19.Cf6+ Fxf6 20.Dxf6 Tf8 21.cxb4 Cxb4 ?!(21...Dxd4) 22.Td1 ! De4 23.Fa3 Tc8 ? 24.Fxb4 (avec la conclusion 24...axb4 25.Ta7)(1-0) |
E. Prevoit - V. Vaisman (Cap d’Agde 2002)
1.e4 e6 2.d3 d5 3.Cd2 c5 4.Cgf3 Cc6 5.g3 Cf6 6.Fg2 b6 7.0-0 Fb7 8.Te1 Fe7 9.c3 (9.e5) Dc7 10.a3 !? a5 (10...OOO ou 10...dxe4) ) 11.a4 Fa6 ! (11...OO, 11...OOO) 12.exd5 (12.e5) Cxd5 13.Cc4 Td8 14.De2 0-0 15.Cg5 (si 15.h4 h6 suivi de Ff6 etc.) Fxg5 16.Fxg5 Td7 17.Tad1 h6 18.Fc1 Tfd8 19.Dg4 Cf6 20.Df3 ? (perd un pion) Fxc4 21.dxc4 Ce5 22.De2 Txd1 23.Txd1 Txd1+ 24.Dxd1 Cxc4 25.Db3 ?! Ce5 26.h3 Dd6 27.Ff4 Cfd7 28.Rh2 g5 ! 29.Fe3 Dd3 30.Fc1 De2 31.Fe3 Rg7 32.Fb7 ?! (les Fous blancs n’ont pas d’objectifs) g4 33.Rg2 h5 34.Da2 Cf6 35.h4 Cc4 36.Fg5 Ce4 ! (les Cavaliers dominent les Fous) 37.Fxe4 Dxe4+ 38.Rf1 Dd3+ 39.Rg1 Dd1+ 40.Rg2 Ce5 (0-1)
Le nombre de compétitions rapides decroît aussi :
Donc, à la retraite, je ne joue en 2003 que l’open Vétérans des championnats de France de Aix-les-Bains (19-30.08) , avec un 6e titre de champion : Vaisman et R.Weill 9,5 pts/11, Labarthe 9 pts., Guillaumat 8 pts. etc. (81 participants).
V. Vaisman - Ch. Lebouchard (Aix-les-Bains 2003)
15.Dd8+ ! Rxd8 16.Cxf7+ Re8 17.Cxe5 Cbd5 18.Cxd5 Cxd5 19.Cg6 Tg8 20.Cxf8 Txf8 21.e4 Ce7 22.f4 ! (fait avancer sa majorité) g6 23.Fc3 Tf7 24.Td1 Fe6 25.b3 Td8 26.Rf2 Txd1 27.Txd1 Cc8 28.Re3 Fg4 29.Td2 Te7 30.Ff6 Td7 31.h3 Txd2 32.Rxd2 Fe6 33.g4 Rf7 34.Fd4 a5 35.f5 gxf5 36.gxf5 (si 36...Fd7 37.Re3 suivi de Rf4) (1-0) |
V. Vaisman - L. Ancival (Aix-les-Bains 2003)
1.Cf3 d5 2.d4 Cf6 3.c4 g6 4.cxd5 Cxd5 5.e4 Cb6 6.h3 ! (6.Fe2) e6 ?! 7.Cc3 Fg7 8.Fg5 f6 9.Fe3 c6 ?! 10.Db3 0-0 11.a4 Te8 (sur 11...a5 12.d5 !+-) 12.a5 C6d7 13.Fc4 Cf8 14.0-0 Rh8 15.Tfd1 Cbd7 16.d5 ! cxd5 17.exd5 exd5 18.Fxd5 De7 19.a6 Tb8 20.Fxa7 Ta8 21.axb7 Txa7 22.Txa7 Dc5 23.Ta8 Ce5 24.Cxe5 fxe5 25.Ce4 Dc7 26.b8D (1-0)
V. Vaisman - Ph. Cousin (Aix-les-Bains 2003)
1.c4 Cf6 2.Cc3 g6 3.e4 d6 4.d4 Fg7 5.Cge2 0-0 6.Cg3 Cbd7 7.Fe2 e5 8.d5 a5 9.h4 Cc5 (9...h5 10.Fg5 etc.) 10.h5 gxh5 ? 11.Fxh5 h6 (contre Fg5) 12.Fe3 Ccxe4 ? (les Noirs perdent la tête) 13.Ccxe4 Cxe4 14.Cxe4 f5 15.Cc3 f4 16.Fd2 Ff5 17.Fg4 Dg5 18.Fxf5 Txf5 19.g4 (c’est fini...) 1-0
F.Corrigan-V.Vaisman (Aix-les-Bains 2003)
1.d4 Cf6 2.Cf3 e6 3.Fg5 h6 4.Fxf6 Dxf6 5.e4 d6 6.Cc3 (si 6.e5 De7 ou 6.Cbd2 Cd7 ou encore 6.Fd3 g6) 6…Cd7 7.Dd2 c6 (évite la plus analysée 7…a6 8.000 Dd8 9.h4 b5 10.Te1 Fe7 11.Fd3 c5 etc.Vaisman-Cebalo , Montpellier 1966) 8.Td1 !? Dd8 9.De3 ?! Db6 10.Fc4 Fe7 (10…Dxb2 11.00 est trop dangereux) 11.00 00 12.Fb3 Ff6 13.Ce2 a5 14.Cc3 ?! (14.a4 affaiblisait le Fb3) 14…e5 15.Tfe1 exd4 16.Cxd4 Cc5 17.Cf5 ?! Fxf5 18.exf5 d5 19.Txd5 ? (un bluff incroyable !) 14…Fxc3 (afin d’éviter tout risque de la dernière ronde, j’opte pour la technique alors que le sacrifice était complètement faux : 19…cxd5 20.Cxd5 Dd6 ! 21.Cxf6+ gxf6 22.Dxh6 Cxb3 23.axb3 Tfe8 etc.-+) 20.Txc5 Fd2 ! (je me suis rendu compte à temps de la gravité de la situation après 20…Fxe1 21.f6 et ici : 21…gxf6 22.Tg5+ ou 21…g6 22.Dxh6 ou encore 21…Dc7 22.Tg5 ! etc.) 21.Dxd2 (sinon 21.De5 Fxe1 22.f6 Fxf2+ 23.Rxf2 Tfe8 etc.) 21…Dxc5 22.f6 Dg5 23.Dxg5 hxg5 24.h4 ! (j’ai prévu : 24…hxg7 Tfe8 ou 24.Te7 a4 25.fxg7 Rxg7 voire 25…axb3 !?) 24…gxf6 (et non 24.gxh4 25.Te4 ! =) 25.hxg5 a4 26.Fc4 b5 27.Fd3 fxg5 ?! (27…Rg7 ou 27…Tfe8 étaient meilleures) 28.Te5 f6 29.Tc5 Tfc8 30.a3 Rf8 31.Ff5 Tc7 32.g4 (une autre idée de résistance était liée à la sape c2-c4) 32 …Re7 33.Tc3 Td8 34.Te3+ Rf8 35.Te6 Rf7 36.Te3 Td1+ 37.Rg2 Tb1 38.b3 axb3 39.cxb3 Ta1 40.Th3 Re7 41.Te3+ Rf8 42.b4 Tc1 43.Th3 c5 44.bxc5 T7xc5 45.Th6 Re7 46.Th7+ Rd6 47.Td7+ Re5 48.Td8 Ta1 49.Td3 Tac1 et les Noirs gagnèrent en quelques coups (0-1)
Côté rapides, je ne joue en 2003 qu’une seule compétition :
Je rajoute une petite rapide (ne me souviens plus où je l’ai jouée) :
V. Vaisman - H. Ricard
1.Cf3 Cf6 2.c4 c5 3.Cc3 b6 4.e4 (4.g3) Fb7 5.e5 5.Fd3, 5.De2) Ce4 ?! (5...Cg4, 5...Cg8) 6.Fd3 Cxc3 7.dxc3 e6 (sur 7...d6 8.e6 !?) 8.Ff4 d6 9.De2 dxe5 10.Cxe5 ! Fe7 (si 10...Fxg2 11.Tg1 Fb7 12.OOO etc.) 11.0-0-0 Dc8 12.The1 0-0 13.Dh5 g6 14.Cxg6 ! fxg6 15.Fxg6 hxg6 16.Dxg6+ Rh8 17.Fe5+ Ff6 18.Te3 ! Fxg2 19.Fxf6+ Txf6 20.Dxf6+ Rh7 21.Dh4+ Rg7 22.Tg3+ Rf7 23.Dh7+ (1-0)