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Psychologie échiquéenne
lundi 10 septembre 2007
par vaisman volodia
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La partie d’échecs représente, avant tout, un affrontement entre deux humains de chair, de sang et de sentiments qui s’efforcent d’imposer leurs idées et plans à l’aide de leurs meilleures capacités, tout en exploitant les faiblesses et les erreurs de leur adversaire.

  • Lorsque vous entrez dans le monde des Échecs, n’oubliez pas que les satisfactions seront passagères alors que les déceptions beaucoup plus profondes.

* Aux Échecs, il faut toujours avoir confiance en soi-même car, même les espérances les plus insolentes ou illusoires peuvent amener des résultats extraordinaires.

* La véritable pensée échiquéenne est constituée d’un fort esprit de contradiction, d’une volonté d’imposer ses propres idées et d’une imagination fertile nous offrant les moyens nécessaires à la faire.

* Le joueur qui s’efforce de gagner trouve toujours les moyens, celui qui ne s’applique pas invoque toutes sortes d’excuses.

  • Dans notre jeu, une seule réussite peut parfois nous consoler pour toute une série d’échecs alors qu’une défaite marquante peut assombrir toute une carrière jusqu’alors bien menée.

* La meilleure attitude échiquéenne n’est pas la position ferme, inflexible mais l’approche souple et contradictoire.

* Une victoire falote mais indiscutable est toujours préférable à une défaite spectaculaire mais douteuse.

  • La hyper-affectivité rend le joueur médiocre alors que l’absence d’affectif caractérise le grand maître.

* La passion modérée enrichit l’esprit du joueur, trop de passion la brûle.

  • L’enthousiasme du premier coup est souvent assombri par l’amertume du dernier.
  • Il jouait avec enthousiasme mais son plaisir s’arrêtait lorsqu’il perdait.
  • La maîtrise de soi l’a trahi, alors il lui a rendu la pareille.
  • La faiblesse échiquéenne peut se rapporter à tout : case, coup, plan etc. mais, avant tout, au caractère du joueur.
  • Je ne croirai pas trop dans le jeu de l’ordinateur que lorsque je le verrai peiné après une défaite imméritée !
  • Un joueur d’échecs en zeitnot est comme un pilote qui exécute un atterrissage forcé en pleine tempête.
  • Exercice de philosophie dans le zeitnot adverse : le temps travaille pour moi…
  • Finalement, c’est sa tombée qui fait la grandeur du petit drapeau.

* Tout comme ailleurs, où on ne recense pas les occasions gâchées, aux Échecs on ne compte pas les positions « avantageuses » voire « gagnantes.

  • Après avoir obtenu l’avantage dans sa partie par correspondance, le reste ne fut qu’un simple problème de technique…postale.

* Les coups les plus amusants se font souvent dans des positons lamentables.

  • La gaffe est comme une fane automnale dont la chute ne peut être endiguée même par des milliers de bras.

* Même les plus grosses dioptries ne peuvent pas nous épargner de l’aveuglement échiquéen.

  • De toutes les erreurs d’appréciation, les plus fâcheuses à plus long terme sont celles que l’on fait sur soi-même.

* N’invoquez jamais la chance car elle ne vient que vers celui qui la mérite par l’excellence de son jeu.

  • Aux Échecs, la malchance de l’un fait forcément le bonheur de l’autre.
  • Le dernier coup n’a jamais de riposte.
 

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