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L’accés aux cours permet de suivre “L’entrainement échiquéen” du maitre international Volodia Vaisman.
Sur le Web
Fédération roumaine des échecs
Fédération française des échecs
Auteur : vaisman volodia
Articles de cet auteur
jeudi 7 août 2008
Interview accordé au magasin « Conversations littéraires »
Toute votre activité échiquéenne, que ce soit de joueur et entraîneur, de méthodiste et auteur, d’organisateur et vulgarisateur a toujours suscité beaucoup d’intérêt. Voilà pourquoi, nous vous proposons une discussion plus ample sur les Échecs et sur vous-même.
Qu’est-ce que vous a tant attiré aux Échecs ?
Dans une partie d’échecs, les « héros » semblent inanimés, leur « dialogue » est sourd-muet et leur danse se déroule en silence. Alors, la pensée du joueur ranime toutes ces figurines qui nous offrent ainsi des véritables représentations – chaque fois d’autres – en nous faisant passer par les émotions les plus (...)

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jeudi 7 août 2008
Interview accordé au journal MILCOVUL Focsani
Nous nous rejouions d’avoir comme invité le maître international Volodia Vaisman qui, s’il a pratiqué pendant sa jeunesse l’athlétisme et d’autres jeux sportifs, est resté finalement fidèle au jeu d’échecs. Nous lui avons sollicité un interview en exclusivité pour les amateurs d’échecs de Vrancea :
Qu’est-ce vous pouvez nous raconter de votre dernier National où vous avez obtenu un excellent partage des premiers deux places ?
Avec quelques exceptions, ici ont participé nos meilleurs maîtres. Le tournoi a été homogène, le combat assez équilibré et, d’ici, une tactique prudente avec beaucoup de parties (...)

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jeudi 7 août 2008
Interview accordé en 1979 pour la revue « La vie de la Polytechnique »
Après plusieurs coups de fil, j’ai enfin trouvé l’entraîneur et maître international Volodia Vaisman, à peine revenu d’une tournée polonaise. Il a accepté aimablement de m’accorder une entrevue et me voilà, avec mon bloc-notes, dans la belle sale du club UNIVERSITATEA, devant mon interlocuteur :
Le dernier championnat national de Bains Herculanes s’est achevé par un grand succès pour vous.
A l’exception de Gheorghiu, Ghitescu et, disons, Stoica, y ont participé les meilleurs maîtres dont nous disposons à l’heure actuelle. Le tournoi a été homogène, le combat équilibré et, d’ici, des nombreuses parties (...)

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jeudi 7 août 2008
Volodia Vaisman – Les échecs de la réussite
Interview du 14 Mars 1987 pour le MIDI LIBRE
Il vient de « damer le pion » à deux grands maîtres incontestés de l’échiquier international, lors du tournoi d’échecs qui se déroule actuellement dans les salons du Sofitel. Volodia Vaisman a accroché à son tableau l’israélien Lev Gutman et le Yougoslave Zlatko Klaric. Une surprise ? Pas vraiment car ce talentueux Montpelliérain et Français d’adoption jouait, ici, presque sur ses terres...
Voici plus de deux ans que Volodia Vaisman habite Montpellier. En décembre 1984, accompagné de son épouse, il vient disputer un tournoi sans retour ver sa Roumanie natale. Depuis longtemps, Vaisman (...)

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mardi 26 février 2008
Méthodologie
de l’entrainement échiquéen
Comme beaucoup d’enfants, je fus assez vite attiré par ce jeu merveilleux. Petit à petit, les compétitions d’échecs sont devenues pour moi une véritable école où succès et revers, joies et chagrins ont façonné mon caractère en me préparant mieux pour la vie.
Arrivé au top niveau, j’ai pris aussi l’habitude d’analyser et préparer mes adversaires afin de les mieux surprendre. Cette approche m’a aidé à mieux comprendre et apprécier les Echecs, en même temps que chaque rencontre ou tournoi m’ont offert des leçons qui, analysées avec objectivité, m’ont appris à mieux agir par la suite.
Parallèlement avec ma carrière (...)

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dimanche 16 décembre 2007
Dictionnaire échiquéen
Pour vous amuser, je rajoute un petit dictionnaire rigolo des quelques-uns des termes échiquéens :
Abandon = mot- énigme car il est toujours prononcé à bas-voix.
Adversaire = la pierre de touche de notre force de jeu.
Analyse = une preuve « incontestable » qu’on pouvait gagner une partie que l’on a malheureusement perdu.
Blancs = l’inconvénient de devoir dévoiler son propre caractère.
Blitz = une sorte de mariage entre l’exercice physique et le travail mental.
Champion = pion au galop sur le champ des courses.
Combinaison = tempête dans une verre d’eau.
Contre-gambit= recommandé à réponse (...)

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dimanche 16 décembre 2007
Interview pour la Fédération roumaine des échecs
réalisé en Octobre 2007
Quelles ont été les vicissitudes de votre enfance pendant la Seconde Guerre mondiale ?
Né en Décembre 1937 dans la ville moldave Beltsy, je fus contraint de fuir la guerre avec ma famille en traversant tout le Sud de l’Union Soviétique jusqu’à la mer Caspienne. Et, comme beaucoup d’autres de ma génération, j’ai connu les camps et les maladies, j’ai perdu mon père, j’eus vécu les privations et les horreurs de la guerre, étant gravement blessé par l’explosion d’une mine qui a tué deux autres enfants. Heureusement, la nature m’a généreusement doué avec une résistance et une force de caractère particulières qui (...)

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dimanche 16 septembre 2007
Introduction
La portée philosophique et formative du jeu d’échecs peut échapper à certaines personnes qui préfèrent l’éloquence instantanée à la réflexion profonde, la confrontation directe à l’approche sage. Alors, ils ne voient ici que deux êtres taciturnes, penchés l’un devant l’autre sur un échiquier quadrillé et poussant de temps en temps des petites figurines rappelant les jouets enfantins.
En réalité, les retombées de la pratique des Échecs sont appréciables car, même si l’on est d’une nature plutôt expansive et adepte de l’idée que « trop de réflexion tue l’action », une petite cure de pensée intérieure ne (...)

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lundi 10 septembre 2007
Le jeu d’échecs
Sa beauté mystérieuse associée à la complexité technique ont suscité des nombreux jugements et interprétations métaphoriques sur la structure, l’utilité et les valeurs du jeu d’échecs, à savoir :
L’intelligence a fait toujours la grandeur de l’humanité et cette force de la pensée s’exprime au plus haut degré aux Échecs.
Les Échecs tirent leur éternelle jeunesse de leur millénaire vieillesse
Aux Échecs, le balancier entre succès et l’échec n’a pas une grande envergure, il suffit d’un imperceptible soupir amoureux (...)

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lundi 10 septembre 2007
Les joueurs d’échecs
Comme tout autre domaine de la vie, les Échecs reflètent notre comportement et manière de réfléchir. D’où l’importance de prendre en compte la personnalité des véritables décideurs de tout ce qui se passe sur l’échiquier.
Certains débutants veulent apprendre à jouer, mais la plupart aimeraient plutôt gagner !
L’amateur joue par pur plaisir et cela le captive alors que le maître le fait par obligation professionnelle et cela ne lui apporte pas toujours des satisfactions. (...)

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lundi 10 septembre 2007
Les pièces et l’échiquier
Dans le feu de la confrontation antagoniste sur l’échiquier, les pièces semblent animées par l’intelligence et l’imagination visuelle des deux joueurs pour établir des nombreux liens, créer des nouvelles valeurs et permettre ainsi toutes sortes d’enchaînements et de combinaisons.
Dans cette mêlée de petits et de grands, sans les pièces noires, les pièces blanches seraient inutiles… et vice –versa.
* Les cases de l’échiquier n’ont pas de valeur (...)

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lundi 10 septembre 2007
Psychologie échiquéenne
La partie d’échecs représente, avant tout, un affrontement entre deux humains de chair, de sang et de sentiments qui s’efforcent d’imposer leurs idées et plans à l’aide de leurs meilleures capacités, tout en exploitant les faiblesses et les erreurs de leur adversaire.
Lorsque vous entrez dans le monde des Échecs, n’oubliez pas que les satisfactions seront passagères alors que les déceptions beaucoup plus profondes.
* Aux Échecs, il faut toujours avoir (...)

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lundi 10 septembre 2007
La technique de jeu
Pendant toute leur carrière sportive, les joueurs d’échecs ne cessent jamais d’apprendre et d’exercer leur art. Et tant mieux si certaines vérités se présentent sous une forme drôle et amusante.
Si la plupart des parties positionnelles peuvent rouler tranquillement sur des véritables voies rapides, certaines parties tactiques rassemblent à un labyrinthe où le joueur doit trouver la bonne sortie.
C’est facile à attaquer, plus difficile est de choisir le bon objectif et les moyens adéquats pour l’atteindre.
Toute offensive doit avoir une idée concrète et un objectif prenable, par contre, pousser (...)

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lundi 10 septembre 2007
Problèmes de perfectionnement
Le désir de tout joueur d’échecs est de jouer de mieux en mieux. Dans cette aspiration perfectionniste, un rôle important le jouent les nombreuses conseils et recommandations. Et cela passe beaucoup mieux lorsque ces jugements sont teintés d’une effluve marrante.
Durant toute sa carrière, on s’efforce d’accumuler de « l’expérience », nom que l’on attribue aussi à ses erreurs.
On est bien parti dans son perfectionnement lorsqu’on commence à se rendre compte des erreurs que l’on a fait mais on n’est pas encore capable d’en éviter d’autres.
Parfois il est indispensable d’oublier un instant ce qu’on (...)

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dimanche 26 août 2007
L’échiquier de la politique
A l’image de la vie réelle, aux Échecs il y a une structure territoriale, des personnages représentatifs et un combat permanent pour réussir « sa partie ». Il n’est donc guère étonnant qu’il existe des nombreuses similitudes entre le jeu politique et la manière de mener le jeu sur l’échiquier dont voici quelques-unes :
Aux Échecs, même les plus grands de ce monde doivent observer les règles du jeu. (...)

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dimanche 12 août 2007
Dans le pays des droits de l’Homme
La terre de France a possédé depuis toujours un véritable magnétisme : d’abord furent les nombreux envahisseurs dont les Celtes, les Gallo-romains, les Germains etc., ensuite les populations des anciennes colonies et, de nos jours, les chercheurs d’une vie meilleure venus un peu de partout.
Faisant partie de la même entité spirituelle latine et considéré longtemps comme le plus grand bastion de la francophonie en Europe, la Roumanie a souvent envoyée ici ses élites pour parfaire leurs études, montrer leurs divers talents, s’imprégner de l’art, la culture, la science ou, tout simplement, du mode (...)

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dimanche 12 août 2007
Un grand merci à tous mes amis !
Nous avons appris par notre propre expérience que les appellations : république, démocratie, élections etc. peuvent différer - dans leur contenu et pratiques - d’un pays à l’autre. Ce qui compte vraiment pour le citoyen ordinaire est l’esprit protecteur des lois, la manière dont les institutions fonctionnent, si ses droits sont bien respectés et comment se passe sa vie par rapport au quotidien : travail, logement, protection sociale, santé, justice etc.
Nous intégrer dans la société française nous n’a pas posé des problèmes à cause (...)

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dimanche 12 août 2007
Pourquoi pas grand-maître ?!
Dans ma longue carrière j’ai battu ou je me suis classé devant pas mal de grands maitres. Alors, les amis m’ont souvent posé la question : pourquoi tu n’est pas devenu grand maître comme tant d’autres, même moins forts que toi ?!
Longtemps il m’était très difficile de sortir de Roumanie et, lorsqu’on m’a enfin permis de jouer dans les pays de l’Est, je suis vite devenu maître international en remportant les tournois de Wroclaw 1974 (10,5 pts./15) et Budapest 1975 (10 pts./14) où j’ai même dépassé le barème fixé.
Tout compte fait, je pense que je possédais les qualités et la force nécessaires pour (...)

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dimanche 12 août 2007
Mes simultanées
Tout joueur d’échecs a l’obligation morale de partager sa passion avec les autres. Et les moyens ne manquent pas, que ce soit les différentes formes compétitives, les analyses communes, les exposés de toutes sortes etc.
A la base, les simultanées permettent aux simples amateurs de rencontrer et de se mesurer à un maitre mais elles peuvent être également utilisées dans le cadre du processus d’entrainement, à condition de les adapter aux cibles précises.
J’ai toujours aimé pratiquer ce genre d’exercice où, entre autres, il faut avoir de bonnes jambes et un coup d’œil rapide. Et, dans ma qualité (...)

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dimanche 12 août 2007
Les compétitions à cadences rapides
Dans notre siècle de la vitesse, tout va plus vite et nous vivons dans un zeitnot continu. Dans ces conditions, les échecs essayent de s’adapter. En dehors des blitzs qu’on joue dans tous les clubs du monde, la cadence avec laquelle j’étais habitué était 2h. (ou 2h.30) pour 40 coups et l’ajournement des parties inachevées. Les compétitions rapides furent donc pour moi une véritable découverte car en Roumanie c’était considéré un genre mineur qui ne faisait que massacrer les véritables Échecs. Mais, vu leur popularité en France, je me suis vite habitué en appliquant quelques principes (...)

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dimanche 22 juillet 2007
Mes livres
Le jeu le plus fabuleux que l’esprit humain a pu inventer, les Échecs allient l’accessibilité à l’initiation et la facilité de l’apprentissage à l’obsession permanente de se perfectionner, ce qui lui assure la dose d’intérêt et d’attraction nécessaires. Alors que des nombreux chercheurs ont essayé de percer ses secrets et disséquer sa quintessence, le jeu d’échecs a su conserver une structure assez complexe où, paradoxalement, ses composants se trouvent aussi bien dans un étroit rapport d’interdépendance que d’antagonisme contradictoire.
Aujourd’hui on sait, par exemple, que les (...)

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mardi 10 juillet 2007
L’animation « Place aux sports »
Mon penchant vers la pédagogie m’a poussé assez vite à partager mes expériences et mon savoir échiquéen avec les autres, que ce soit à travers l’écriture ou par l’entrainement.
A mon arrivée en France, j’obtiens en Avril 1985 un rendez-vous avec le maire de la ville de Montpellier M. Georges Frêche qui me propose un poste d’entraineur- animateur au service de Place aux sports. Jamais titularisé, mon contrat fut renouvelé pendant 18 ans jusqu’à ma retraite survenue le 31 décembre 2002.
Parmi les animations sportives de la Ville de Montpellier, le jeu d’échecs était à l’époque une nouveauté et moi je (...)

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lundi 9 juillet 2007
Formateur d’entraîneurs
Arrivé en France, j’avais envie de mettre mes capacités au service de la Fédération mais, en m’adressant au directeur de la Formation de l’époque, il n’a pas daigné répondre.
Celui qui va changer petit à petit cette conception amateuriste sera le nouveau président Jean-Claude Loubatière. Aussi, je suis d’abord appelé à donner des cours pour un stage d’entraineurs à Montpellier (8-11.05 1986) mais les choses commencent à vraiment bouger avec l’arrivée d’un nouveau directeur de la Formation - Jacques Maillard.
Pour commencer, on participe d’abord à un séminaire d’entraineurs franco-allemand à Stuttgart (...)

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lundi 9 juillet 2007
La passion de l’écriture
J’ai suivis mes études comme tout jeune de mon âge, tout en pratiquant mon loisir préféré. Et, comme se passe parfois, mon amour pour le jeu d’échecs s’est petit à petit transformé en profession alors que ma formation de littérateur est restée une grande passion.
Car depuis toujours, j’ai aimé l’expression écrite, l’exigence des mots. Cela m’a poussé à suivre une fac. de Lettres, à fréquenter les personnalités littéraires roumaines, d’écrire moi-même. Le travail en tant que joueur et entraineur d’échecs m’a habitué à vivre avec la feuille et la plume au bout de mes doigts. J’ai beaucoup écrit en roumain (...)

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lundi 9 juillet 2007
Jouer aux Echecs, combien ça coûte ?!
Fondée le 19 Mars 1921, la Fédération Française des Échecs ne comptait alors que sur ses arrière-salles de café et les quelques cercles où on jouait en pur amateur. Et, malgré quelques renforts de marque tels que : Alekhine, Tartacover, Rossolimo, Baratz, Znosko-Borovsky etc., les performances françaises sont restées longtemps médiocres et la base de sa pyramide échiquéenne assez sommaire. Ses seuls compétitions furent un petit National masculin et, de temps en temps (dans les années 1924, 1925, 1929, 1930, 1933 et 1938), un tournois international à Paris. Même en 1960, la France n’avait que quelque 2500 (...)

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lundi 9 juillet 2007
Le rêve européen
Bien que le rêve d’une paix européenne dure depuis longtemps, c’est le traité de Rome (25 mars 1957) qui a engagé six pays : la France, l’ancienne R.F.A., l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et le Pays-Bas dans une union douanière progressive (achevée en juillet 1968) et, à partir de 1970, dans une union économique dotée avec toutes les institutions nécessaires. Le 22 janvier les ont suivis : la Grande Bretagne, le Danemark et l’Irlande. Les nouvelles institutions européennes crées entre temps ont incité aussi d’autres pays à adhérer : la Grèce (1981), l’Espagne et le Portugal (1986), l’ancienne R.D.A. (...)

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lundi 9 juillet 2007
Notre ami Loulou
La pratique des Échecs m’a toujours permis d’approcher des gens d’une certaine stature spirituelle et position sociale. Et, à mon arrivée à Montpellier en Décembre 1984, j’ai connu cet homme distingué qui était déjà une importante personnalité échiquéenne avec à son actif : la mise en place d’un championnat régional par équipes de 8 et d’un championnat départemental de jeunes, la création de la première section Échecs-Études au collège de Lattes dans une classe de 12 garçons +12 filles, président de ligue élu en 1971, directeur national du classement où il a introduit le système Elo pour les joueurs français et (...)

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lundi 9 juillet 2007
Le Roi est mort, vive le Roi !
L’idée de réunir tous les joueurs d’échecs français dans une fédération est ancienne. Quelques tentatives ont été faites par Casimir Sanson (1869), Ernest Nivernais et Jean-Luis Préti (1874), Jules-Arnous de Rivière (1896), L. Maurat (1899) etc. Finalement, les heureux fondateurs furent Henri Delaire (1921-22) et Pierre Vincent qui mettront aussi les bases de la F.I.D.E. en 1924.
Le Roi est l’enjeu de toute partie d’échecs et l’histoire de la F.F.E. a connu pas mal de présidents qui en rêvaient devenir son Roi. Aussi, outre les courtes passages de : Léon Taubet (1929-32), Marcel Berman (1955-56), (...)

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lundi 9 juillet 2007
Nos élections
« Liberté, égalité, fraternité » est la devise de la République française mais cela ne reste pour l’instant qu’une aspiration. En réalité, dans la plupart des sociétés dont la notre existe encore des fortes restrictions, une individualisme exacerbé et une grande fossé entre les riches et les pauvres.
Alors, pour pallier tant bien que mal à cela, les démocraties recourent souvent aux élections, action par laquelle certains citoyens sont appelés à diriger notre vie au niveau politique et associatif.
Au niveau politique, pour arriver au pouvoir il faut donc gagner des élections. Or, par leurs doctrines (...)

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lundi 9 juillet 2007
Pauvre France, où vas-tu ?
Loin de moi l’idée de payer d’ingratitude notre pays d’accueil mais je suis attristé de la direction que la France a pris les dernières vingt années. Aussi, ce qui m’a choqué au premier abord ici c’est la généralisation de l’hypocrisie et de la mensonge : les politiciens, à la recherche permanente de coups médiatiques, qui promettent des monts et ne tiennent jamais leurs engagements, les patrons qui inventent toutes sortes de prétextes pour harceler et licencier, l’administration qui cache nos droits et ne veut jamais donner les renseignements nécessaires, les médias qui présentent les faits à (...)

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lundi 9 juillet 2007
Répression et terreur
Chaque peuple a sa propre « mauvaise herbe » qui va du petit pickpocket jusqu’aux plus grands gangsters. Mais les délinquants les plus dangereux sont ceux qui opèrent sous la couverture des lois, parfois même érigées par eux-mêmes ou par leurs protégés. Dans cette idée, les communistes roumains se sont toujours donné la peine d’avoir une Constitution et des lois démocratiques mais ils se sont doté en même temps d’institutions de répression au service d’une idéologie fanatique basée, entre autres, sur « la dictature du prolétariat » et « la lutte de classes ». Alors, dans ces conditions, tout excès devient (...)

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dimanche 8 juillet 2007
La mascarade des élections...
Les communistes roumains ont toujours pratiqué une politique de duplicité : d’une part, selon leur Constitution, le pays était une démocratie populaire avec toute la panoplie d’institutions et d’organisations indispensables alors que, d’autre part, ils agissaient selon le principe du centralisme étatique : nationalisations massives et donc absence de toute propriété privée, collectivisation extensive de l’agriculture, planification d’en haut de l’économie etc. et en se donnant tous les moyens de mise en pratique et de répression. Le comble de cette mystification fut atteint avec la mascarade (...)

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dimanche 8 juillet 2007
Le point sur ma carrière roumaine
Pendant une vingtaine d’années consacrées au jeu d’échecs, ma vie n’a pas été toujours de toute facilité car, à la pression socio-politique s’ajoutaient les problèmes quotidiens dont la recherche permanente de l’essentiel vital. Notre fichue de vie est devenue un long fleuve de pénuries humiliantes qui pesaient sur ma condition de sportif de haut niveau : réussir à garder sa santé, arriver à se préparer, faire des compétitions, se concentrer sur l’échiquier etc. est devenu encore plus dure que le jeu lui-même. C’est pourquoi, je n’arrivais pas à rivaliser avec les « protégés » du Parti qui (...)

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dimanche 8 juillet 2007
Le passage à l’Ouest
Se motiver dans tout ce qu’on entreprend, être persuadé qu’avec son travail on peut arriver à quelque chose de valable, savoir tout simplement que sa vie a un sens - voilà des sensations essentielles pour continuer à exister. Or, les dernières années m’ont montré que je n’avais plus envie de rien, qu’il n’y avait plus de combustible dans le carburateur de ma création, pire encore, que je ne pouvais m’attendre à pas grand-chose à l’avenir, aussi bien dans ma carrière que pour faire vivre ma famille.
Si longtemps je me suis réjoui d’une certaine notoriété, lorsque je suis arrivé enfin au top niveau, (...)

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dimanche 8 juillet 2007
La chute du tyran
Le système communiste roumain possédait en lui-même le germe de son implosion : d’une part, la destruction du sens de la propriété et donc de la motivation de travailler du peuple et, d’autre part, la violence voire la criminalité politique de parti, auto-érigé en état absolutiste.
Les dernières années, la situation économique et politique de Roumanie est devenue catastrophique : le pays était plongé dans le désespoir, la corruption, le mécontentement et l’angoisse étaient présentes partout. Le paiement de la dette par la nourriture a abouti à une situation de quasi-famine alors qu’on gaspillait des sommes (...)

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dimanche 8 juillet 2007
La dissidence roumaine
Depuis toujours, l’aspiration suprême de l’être humain fut et restera la soif de la liberté. Et au-delà des éventuelles facilités personnelles de nature économique et sociale, il va secouer toujours les barreaux de la cage où les divers dictateurs-geôliers vaudraient l’enfermer.
Pendant quatre décennies et demi, la Roumanie a été pratiquement confisquée par un groupe qui, inspiré par l’idéologie stalinienne et manœuvré par Moscou, a réussi à réaliser un système de contrôle totalitaire sur la vie de leurs concitoyens, depuis les décisions d’état les plus importantes jusqu’aux problèmes personnels d’espace (...)

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dimanche 8 juillet 2007
Les ragots sur les Ceausescu
L’existence dans un pays des anecdotes et des blagues politiques démontre que l’esprit persiffleur, railleur et de dérision est toujours vivant. Dans un régime répressif, toutes ces productions anonymes et collectives peuvent même représenter la seule soupape de liberté voire d’opposition.
Il est évident que les Ceausescu n’avaient pas que des fidèles, surtout lorsque la situation a empiré. De plus en plus, de gens ont commencé à chuchoter et à se moquer de leur quête futile d’honneurs, du discours bredouilleur et répétitif du Conducàtor, voire raconter toutes sortes d’anecdotes sur la méchanceté et (...)

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dimanche 8 juillet 2007
La crise des années 80...
Survivant de la guerre de 1941-45, j’ai subi, comme d’ailleurs toute ma génération, les restrictions liées à la reconstruction du pays. Il s’est ensuivie une période de relatif essor économique et d’enthousiasme politique jusqu’à ce que Ceausescu commença à faire les siennes. Et, de surcroit, auprès de la pression politique, la Roumanie est passée dans les années 80 par une sévère crise économique à multiples causes dont les plus importantes furent :
la logique-même de son système politique : à travers la planification centralisée de toutes ses activités économiques, toutes les ressources étaient (...)

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dimanche 8 juillet 2007
Je suis mis à l’index...
La vie, une carrière, la réussite et le bonheur sont, hélas, des notions inconstantes et éphémères qui ne tiennent pas à grand-chose. Une fois arrivé au sommet de son art, on croit pouvoir profiter de certains avantages mais le nouvel rang fait surgir d’autres complications. C’est le problème de tous les artistes et sportifs se heurtant à la réalité socio-politique de leur pays.
En Roumanie, les communistes prônaient bien sûr la liberté, l’égalité, la démocratie, la coexistence pacifique et d’autres belles paroles mais, une fois arrivés au pouvoir, leur unique but était de garder par tous les moyens (...)

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dimanche 8 juillet 2007
Même la terre s’est rebellée...
Au milieu du mécontentement et des agitations contre le régime communiste, le 4 Mars 1977 la terre de Roumanie , elle aussi, s’est révolté : à 21h22 une série de secousses à magnitude 7,2 sur l’échelle Richter ont ébranlée entre 55-72 secondes les montagnes de Vrancea.
Cela s’est ressenti dans tous les pays balkaniques jusqu’au Nord de Moldavie. Chez moi à Iassy, j’ai eu le temps de couper le courant, d’empêcher que mon téléviseur tombe par terre et de me rouer dehors alors que ma femme et ma fille, en visite à Botosani, sont rapidement sorties dans la rue.
Les dégâts les plus catastrophiques furent (...)

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dimanche 8 juillet 2007
L’hypocrisie de la législation roumaine
Au fil de l’histoire, l’humanité a connu plusieurs formes de gouvernance, selon le fait :
que le pouvoir soit exercé par un individu, une famille, un groupe, un parti, une classe.
qu’une certaine religion, idéologie ou système économique soit prioritaire voire dirigeante.
que le peuple soit (ou non) associé à travers des élections, à quel degré de correction et niveau des structures.
Formellement, la Roumanie était une démocratie populaire avec une constitution qui représenterait, selon Nicolae Ceausescu, (...)

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dimanche 8 juillet 2007
La Fédération roumaine des Échecs
En Roumanie, on jouait depuis longtemps aux Échecs. On suppose que le jeu est arrivé ici par deux voies :
par la Russie et la Turquie vers la Moldavie et la Muntenie.
par l’empire austro-hongrois, via Rome-Vienne-Budapest vers le Banat et la Transylvanie.
Le développement ultérieur fut plus lent, avec l’impression d’un premier ouvrage d’échecs en roumain (Adolf Albin, 1872), la sortie d’une première (...)

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dimanche 8 juillet 2007
Le clan des Ceausescu
Avec les communistes, on a vu l’arrivée au pouvoir des individus venus des couches sociales les plus basses et d’immoralité la plus abjecte. L’un des meilleurs exemples était leur leader-même. Né le 26 Janvier à Scornicesti (en Oltenia), Nicolae fut le 3e enfant d’une famille de six garçons et trois filles d’Andrutsa (1886-1969) et d’Alexandra (1888-1970) Ceausescu. Avec son diplôme de 4 classes primaires en poche, le jeune bafouilleur s’en va à 11 ans à Bucarest pour apprendre le métier chez le cordonnier-communiste Alexandre Sàndulescu. Il adhèrera à 15 ans à un groupe antifasciste, étant (...)

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dimanche 8 juillet 2007
La vie culturelle en Roumanie
Dans l’optique des communistes, la culture devait servir d’instrument de propagande de leurs idées et, pour cela, il fallait s’en débarrasser d’abord des anciens intellectuels bourgeois. Et, à partir de 1945, ils ont déclenché un véritable tsunami qui a ravagé la littérature roumaine en entrainant les autres pylônes de la culture nationale : le décret-loi de 12 Février 1945 pour l’épuration de la presse, la loi du Mai 1945 pour l’élimination des éléments réactionnaires de la télévision, la création en Aout 1945 d’un nouveau syndicat des artistes, écrivains et journalistes etc.
Un véritable bucher des (...)

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dimanche 8 juillet 2007
« L’ami » qui nous veut du bien
Dans leur marche victorieuse vers l’Allemagne nazie, les Soviétiques avaient besoin de gens pour remplacer les anciens dirigeants des pays libérés et d’installer ainsi des régimes-satellites loyaux. Pour arriver à cela, ils s’en serviront en Roumanie de trois sources :
le groupe des communistes pro soviétiques qui se sont réfugiés à Moscou : Ana Pauker, Vasile Luca, Gheorghe Stoica, Leonte Ràutu, Miron Constantinescu, Alexandru Bàrlàdeanu, Constantin Doncea, Dumitru Petrescu etc.
les communistes autochtones (la plupart en prison) : Gh.Gheorghiu-Dej, Chivu Stoica, Ion Gheorghe Maurer, Emil Bodnàras, (...)

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dimanche 8 juillet 2007
La politique nataliste en Roumanie
S’en débarrasser de la société bourgeoise et créer un homme « nouveau » fut depuis toujours l’objectif des communistes. Et, auprès de leur politique d’élimination des « ennemis du peuple », ils ont commencé en 1948 à obliger les femmes roumaines à faire des enfants. Mais, devant les conséquences désastreuses des interruptions illégales, ils ont été obligés en 1957 de reculer...
Arrivé au pouvoir, Ceausescu a repris le problème de la natalité par le fameux décret n° 770/1 Octobre 1966 afin d’augmenter la population de dix millions en espace de vingt-quatre ans, avec une génération élevée dans l’orthodoxie (...)

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dimanche 8 juillet 2007
La Roumanie de Ceausescu
Pendant un quart de siècle, la carrière de Nicolae Ceausescu fut cautionnée par la protection de Gheorghiu-Dej qui l’a inclus en 1955 dans son bureau politique. Se montrant toujours réservé et discret, il fut soutenu pour succéder à la tête du parti par Emil Bodnàras (1904-1976) et Ion Gheorghe Maurer (1902-2000) qui espéraient pouvoir manipuler leur collègue plus jeune. Mais le pouvoir change profondément celui qui l’exerce et bientôt ce personnage se révélera cynique et hypocrite, maitre dans l’art de la manipulation. Car, en utilisant les informations confidentielles des archives (...)

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dimanche 8 juillet 2007
Le parti unique (forcément) totalitaire
Issus de l’aile extrême-gauche du Parti socialiste, la plupart des membres du petit Parti ouvrier roumain étaient des agents soviétiques, c’est pourquoi il fut interdit à partir de 1924 par les gouvernements libéraux. Alors, certains sont passés en illégalité et d’autres se sont réfugiés à Moscou.
Avec l’entrée des troupes soviétiques, tous ces communistes ont pu sorti des prisons ou revenir de l’étranger pour s’emparer du pouvoir. Et, bien qu’ils prétendaient défendre leur peuple, les nouveaux dirigeants étaient en fait complètement assujettis au Kremlin dont les nombreux « conseillers » ont (...)

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dimanche 8 juillet 2007
Epurations et chasse aux sorcières
Comme dans toute bande de brigands, la lutte pour le pouvoir n’a jamais cessé à l’intérieur du parti communiste roumain. Bourreaux et victimes ont ainsi rivalisé en calomnies et dénigrements perfides, en intrigues et coups par derrière, en accusations mensongères et faux aveux, en procès truqués et jugements connus d’avance. Le mauvais génie était Gh.Gheorghiu-Dej (1901-1965), un ancien apprenti cordonnier et syndicaliste cheminot qui est venu assez tard chez les communistes mais qui voulait être toujours le chef. Il a ainsi accumulé dans ses 11 ans de prison une immense dose de ressentiments, (...)

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vendredi 6 juillet 2007
L’enseignement en Roumanie
Le but de la Reforme de l’enseignement de 1948 était clairement formulé : « ..le nettoyage et la politisation de la jeunesse, la préparation de cadres capables d’appliquer la politique du parti dans l’appareil d’état, de l’armée, de la justice et de la culture ». Dès le début, les incultes de la direction du parti et de l’état ont pris l’enseignement supérieur en grippe en gardant l’œil sur cette jeunesse fondamentalement éprise de liberté. Tout commença (...)

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dimanche 27 mai 2007
Le hold-up communiste
Du sommet du chemin parcouru, je peux aujourd’hui affirmer que j’ai eu une vie assez intéressante, aussi bien par le nombre des pays visités voire de résidence que par les événements vécus. Bien sûr, les épreuves n’ont pas manqué : aussi, les atrocités de la dernière Guerre mondiale et les vicissitudes d’un camp de concentration me laissent d’abord sans père et ensuite gravement contusionné par l’explosion d’une mine qui a tué au passage deux de mes copains de jeu. Moi, j’ai eu (...)

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