« L’ami » qui nous veut du bien
dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia

Dans leur marche victorieuse vers l’Allemagne nazie, les Soviétiques avaient besoin de gens pour remplacer les anciens dirigeants des pays libérés et d’installer ainsi des régimes-satellites loyaux. Pour arriver à cela, ils s’en serviront en Roumanie de trois sources :

  • le groupe des communistes pro soviétiques qui se sont réfugiés à Moscou : Ana Pauker, Vasile Luca, Gheorghe Stoica, Leonte Ràutu, Miron Constantinescu, Alexandru Bàrlàdeanu, Constantin Doncea, Dumitru Petrescu etc.
  • les communistes autochtones (la plupart en prison) : Gh.Gheorghiu-Dej, Chivu Stoica, Ion Gheorghe Maurer, Emil Bodnàras, Lucretiu Pàtràscanu, Iosif Chisinevschi, Teohari Georgescu, Gheorghe Apostol, Iosif Ranghet, Constantin Pàrvulescu, Nicolae Ceausescu, Alexandru Dràghici et tant d’autres.
  • quelques « espions » soviétiques qui ont roumanisé leurs noms, à savoir : Pantelei (Pantiusa) Bodnarenko (le futur general Gheorghe Pintilie, directeur de la Securitate jusqu’en 1959 et ensuite de la milice roumaine), Serghei Nikonov (devenu le general Nicolau, directeur de l’SSI ) et son adjoint Piotr (Petea) Goncearuk (renommé Petrea Petrescu), ensuite Mikhai Postanski (devenu Posteucà, directeur du canal Danube-Mer noire et chef de l’administration du parti), Alexandru Grünberg (dit Nicolschi), enfin Ivan Didenko (devenu Vidrascu) et beaucoup d’autres.

Comme les communistes roumains n’étaient pas au début si nombreux, ils ont assimilés certains social-démocrates dont : Lothar Ràdàceanu, Stefan Voitec et ont promu tous ceux qui les ont soutenu pendant les années de l’illégalité. Pendant qu’ils étaient en prison, les communistes ont aussi côtoyé toutes sortes de malfaiteurs. Aussi, lorsqu’il est devenu ministre de l’intérieur, Teohari Georgescu a fait appel à certains d’entre eux, en promouvant, par exemple, comme commissaire de police le gangster Dan Constantin (dit Cairo).

Le Bucarest d’après la « libération » se ressemblait au Chicago des gangsters où le libérateur soviétique prenant partie active : ivresses violentes, échauffourées en pleine rue, toutes sortes de chantages à main armée, pillages, brigandages, vandalismes, crimes - tout cela est entré dans la routine quotidienne.

En les libérant, les Soviétiques ont dispersé dans les pays occupés, non seulement leurs troupes et services secrètes (entre 1944-47, il y avait sur le sol roumain environ un million de leurs militaires) mais aussi des nombreux conseillers, « sollicités » pour guider les partis- frères inexpérimentés. Gheorghiu-Dej a pu ainsi bénéficier de l’égide protectrice de l’armée rouge dont l’appui inconditionné de son commandant, le général Ivan Z.Susaïkov et les avis des conseillers soviétiques qui participaient à toutes les réunions. Au début furent détachés A.M. Saharovski et V.S. Patrikeev pour aider la Sécuritate ; ensuite sont encore arrivés d’autres pour les forces armées, le ministère d’internes et la Sécuritate, à savoir : Dimitri G. Fedicin (entre les années 1944-47), Aleksandr M. Saharovski (entre 1949-53), Mark B. Mitin (jusqu’en 1956), Ivan S. Matusenko, les généraux Konstantin S. Kolganov et Saposnikov, ensuite : I.D. Zlobin, Nicolai A. Ogorodnikov, Vadim A. Dudel, Nikolai Sutov, Semion Katelinet, Evghenia B. Nicolaevna etc.

Mais le pacte avec le diable rouge a mis pour longtemps la Roumanie sous la coupe de son puissant voisin. Aussi, malgré les pertes et les destructions massives dues à la guerre, ils ont déclaré la Roumanie pays vaincu et l’ont obligé à payer des dédommagements en nature, estimés à plus de 300 millions de dollars étalés sur 6 ans. Côté territoires, les Soviétiques nous ont pris le Nord de la Bucovina, la région de Hertsa et la Bessarabie où, pour pouvoir mieux piller le pays, ils ont fait construire des voies ferrées à écartement élargi. En plus de cela, ils ont déporté environ 80.000 Roumains de langue allemande, obligés d’effectuer leurs propres travaux de reconstruction.

Les Soviétiques croyaient pouvoir dicter tout et n’importe quoi (comme la proposition d’un « Conseil d’assistance économique mutuelle » visant la division du travail au sein du bloc socialiste) et ont continué à s’immiscer longtemps dans nos affaires en exerçant des pressions et en manipulant nos dirigeants inexpérimentés. Ils ont réussi à imposer leur conception de vie et à transférer chez nous leurs méthodes staliniennes d’extermination sociale et physique des « ennemis ». Et si quelque chose ne leur plaisait pas, leur ambassadeur à Bucarest le faisait aussitôt savoir ou une délégation roumaine était aussitôt convoquée à Moscou pour leur passer un savon, corriger la « déviation » et décider qui est coupable pour l’écarter.

L’attentat commis sur le dirigeant soviétique Sergueï M. Kirov (1886-1934) a servi de prétexte à des nombreuses épurations et à la Grande terreur stalinienne qui a fait des millions de victimes.

Rongé par des luttes internes, le minuscule parti communiste roumain a été aussi frappé par cette onde meurtrière, ceux qui ont y échappé étant soit en prison soit sur le front d’Espagne.

C’est de Moscou qui sont parti les directives pour la création des sociétés mixtes SOVROM couvrant 16 domaines d’activité, la nationalisation des moyens de production industrielle et financière (1948-52), la confiscation des propriétés terriennes et la collectivisation de l’agriculture (1949-62) ainsi que la soviétisation de tous les domaines : culture, science, création, enseignement, vie quotidienne etc.

A partir de 1957, les deux partis ont décidé de réduire progressivement le nombre des conseillers, surtout après le retrait en Juillet 1958 des troupes soviétiques ainsi qu’en 1964 il n’y avait officiellement plus aucun officier soviétique dans la Sécuritate roumaine. Et bien que les Roumains ont pris plus tard certains distances et Ceausescu s’est même déclaré « en désaccord » avec le Kremlin, leur influence n’a jamais cessé et notre pays a continué à servir longtemps de canal de transfert de la technologie occidentale vers l’Union Soviétique.

Officiellement, les grands sportifs roumains n’avaient pas le statut de professionnels. En dehors du financement de tous les frais de compétitions par les clubs et les fédérations plus un système de primes pour les grandes performances, la plupart d’entre eux étaient des étudiants ou avaient un métier, embauchés souvent sur des postes fictifs.

Occupant quelques années des boulots mal payés, je ne pouvais pas m’investir davantage pour viser une promotion professionnelle à cause de mes absences prolongées pour les compétitions, ce qui rendait ma situation financière assez délicate. Alors, lorsque mon club de Iasi m’a proposé le poste d’entraineur, j’ai sauté sur l’occasion en commençant à bosser pour pouvoir passer les examens exigés par la Fédération. Dorénavant, je devais m’occuper de tous les problèmes d’un club d’élite : entrainer les joueurs et sélectionner les équipes, assurer l’avenir à travers les jeunes, m’occuper de toute l’organisation et du budget, sans parler de ma propre préparation en tant que joueur et entraineur. Sur le plan local, j’étais ainsi obligé de m’investir davantage dans les problèmes d’organisation en devenant arbitre et lançant un tournoi qui évoluera dans un Festival d’échecs traditionnel. C’est pourquoi, cette année 1969 j’ai moins joué, surtout en attendant la naissance de ma fille.

En voici le classement du tournoi de Iassy, que j’ai organisé pour la première fois : Neamtsu et Szabo 8,5 pts./10, Vaisman 8 pts., Sassu-Ducsoara 7,5 pts., Munteanu et H. Aldea 5,5 pts.,Cojocaru 4 pts., Giurgea 3 pts., Marcovici 2,5 pts., Mariniuc et Schwartz 1 pt.

V. Vaisman - A. Marcovici (Iasi 1969)

1.d4 d5 2.c4 dxc4 3.Cf3 Cf6 4.e3 g6 5.Fxc4 Fg7 6.0-0 0-0 7.Cbd2 (7.Cc3) c5 8.Cb3 (8.dxc5 !?) cxd4 9.exd4 (9.Cbxd4) Cc6 10.De2 (10.h3) Fg4 11.Td1 ?! Tc8 12.Fe3 Cb4 ! 13.Tdc1 b6 14.a3 Cbd5 15.h3 Fxf3 16.Dxf3 Dd7 17.a4 Df5 ?! 18.Dxf5 gxf5 19.Fd2 Tfd8 20.f3 a5 21.Fa6 Txc1+ ?! (21...Tb8) 22.Txc1 Ce8 23.Tc6 Cd6 24.Rf2 Ta8 ? 25.Txd6 ! exd6 26.Fb7 Cc7 27.Fxa8 Cxa8 28.Rg3 Cc7 29.Rf4 Ce6+ 30.Rxf5 Fxd4 (si 30...Cxd4+ 31.Cxd4 Fxd4 32.b3 etc.) 31.Cxd4 Cxd4+ 32.Re4 Cb3 33.Fe3 Rf8 34.Fxb6 Re7 35.Rd5 Rd7 36.Rc4 Rc6 37.Fe3 ! Cc5 38.Fxc5 dxc5 39.g4 f6 40.f4 h6 41.h4 Rd6 42.g5 (1-0)

Je suis donc reparti en 1970 avec trois grands objectifs : ramener l’équipe de mon club en Nationale A, réussir notre tournoi traditionnel Médicine Iasi et tenter une bonne prestation personnelle dans la championnat national.

D’abord deux parties jouées au 1er échiquier de notre équipe :

V. Vaisman - M.Chiricutzà (Suceava 1970)

1.d4 d6 2.e4 g6 3.c4 e5 4.Cf3 Cd7 5.Cc3 c6 6.Fe2 Dc7 7.0-0 Fg7 8.b4 !? exd4 9.Cxd4 Db6 ? 10.Fe3 Dxb4 11.Dd2 Da5 12.Tfd1 Ce7 13.Tac1 Cc5 (sinon Cb3 !) 14.Fg5 Dc7 15.Cdb5 ! cxb5 16.Cxb5 Db6 17.Cxd6+ Rf8 18.Tb1 Dc6 19.Df4 f5 (19...Fe6) 20.exf5 gxf5 21.Ff3 Dc7 22.Fxe7+ Dxe7 23.Cxc8 Df6 (23...Txc8 24.Dxf5+) 24.Td6 Ce6 25.De3 Txc8 26.Txe6 Dd4 27.Dg5 Rg8 28.Fd5 (1-0)

D. Drimer - V. Vaisman (lTg. Mures 1970)

1.d4 Cf6 2.c4 c5 3.d5 e6 4.Cc3 exd5 5.cxd5 d6 6.e4 g6 7.Cge2 !? Fg7 8.Cg3 0-0 9.h4 Te8 10.f3 h5 11.Fg5 Ca6 12.Dd2 Cc7 13.0-0-0 Tb8 14.f4 Fg4 15.Fe2 ( si15.Te1 Dd7 etc.) Fxe2 16.Dxe2 Dd7 17.f5 Cg4 18.Thf1 Fe5 19.Ff4 b5 20.Fxe5 Txe5 21.Df3 b4 22.Cce2 Cb5 ! ( une infiltration plus importante que le gain de qualité par 22...Ch2)

Drimer - Vaisman 23.Df4 ( si 23.Cf4 Cd4 24.Txd4 Ch2 etc.) c4 24.Cg1 b3 ! 25.axb3 cxb3 26.Td2 Dc7+ 27.Rd1 Cc3+ ! 28.Re1 Cxe4 !! 29.Cxe4 Tbe8 30.Te2 Da5+31.Dd2 (perdait 31.Cc3 Da1+ 32.Cd1 Txe2+ 33.Cxe2 Ce3 ! ou 31.Rd1 Txd5+ 32.Td2 Txe4 ! etc.) Da1+ ! 32.Dd1 Dxd1+ 33.Rxd1 Txe4 34.Txe4 Txe4 35.Tf3 Ce3+ 36.Rd2 Cxf5 37.Txb3 Cxh4 38.g3 Cf5 39.Tb8+ Rg7 40.Ce2 a5 41.Ta8 Tb4 42.Rc2 Tb5 43.Cc3 Tc5 44.Ta6Ce3+ 45.Rb3 Cxd5 46.Ce4 Tb5+ 47.Rc4 Cc7 48.Txd6 Tb4+ 49.Rd3 Txb2 (0-1)

Ensuite, je remporte notre tournoi de Iasi opposant 6 joueurs du club à 5 invités : Vaisman 8,5 pts./10, Ghizdavu 7 pts., Neamtzu 6 pts., Nacht, Suta et Doroftei 5,5 pts. Aldea 5 pts., Tratatovici 4,5 pts., Marcovici 4 pts., Cojocaru 2,5 pts., Munteanu 1,5 pt.

V. Vaisman - Gh. Munteanu (Iasi 1970)

1.e4 c5 2.Cf3 Cc6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 e6 5.Fe3 d6 6.Cc3 a6 7.f4 Fe7 8.Df3 Dc7 9.0-0-0 Fd7 10.f5 Cf6 11.Dh3 Cxd4 12.Fxd4 b5 13.Fd3 0-0 ? 14.Fxf6 Fxf6 15.e5 ! Fg5+ (si 15...Fxe5 16.fxe6 fxe6 17.Fxh7+ Rf7 18.Ce4 ! etc.)16.Rb1 exf5 17.Fxf5 Fxf5 18.Dxf5 Fh6 19.exd6 Dc4 20.d7 g6 21.Dd3 Dg4 22.Cd5 Fg7 23.Ce7+ Rh8 24.Cc6 Ff6 25.Dd6 ! (1-0)

V. Vaisman - M. Tratatovici (Iasi 1970)

1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 Fg7 4.e4 d6 5.Fg5 0-0 6.Fd3 !? c5 7.d5 e6 8.dxe6 !? (8.Cge2) Fxe6 9.f4 Cc6 10.Cge2 a6 ?! 11.0-0 Da5 12.f5 Fd7 13.Cd5 Cxd5 14.exd5 Ce5 15.f6 Fh8 16.Cg3 Fg4 17.Dc2 b5 18.b3 Fd7 19.Ce4 bxc4 20.Fxc4 Db6 21Df2 Ff5 22.Cg3 Fd7 23.Tae1 Tfe8 24.h3 a5 25.Fh6 a4 26.Ce4 Ff5 27.Cg3 Fd7 28.Te4 ! axb3 29.axb3 Ta7 30.Tf4 Dd8 31.Ce4 Db8 32.Cg5 Db7 33.g4 Fb5 34.Dh4 Fxc4 35.Fg7 ! h5 36.gxh5 ! Fxg7 (ou 36...Fxf1 37.h6+-) 37.hxg6 ! (avec la conclusion : 37...Fxf6 38.Dh7+ Rf8 39.Txf6 Fxf1 40.gxf7 Cxf7 41.Dh8+ etc.) 1-0

V. Vaisman - N. Doroftei (Iasi 1970)

1.d4 e6 2.Cf3 f5 3.g3 Cf6 4.Fg2 Fe7 5.0-0 0-0 6.c4 c6 7.b3 d5 8.Fa3 Fxa3 (8...Fd7,8...b6) 9.Cxa3 Cbd7 (9...De7 10.Dc1 Cbd7 11.Db2 b6 12.Tac1 etc.) 10.Cc2 De8 ? (il fallait jouer 10...b6 11.Cb4 Fb7 12.Cd3 etc.) 11.Cb4 Dh5 12.Cd3 g5 13.Cfe5 Cg4 14.Cxg4 Dxg4 15.e3 Dxd1 16.Tfxd1 Rg7 17.Tac1 Tf6 18Td2 Cf8 19.f3 ! Cg6 20.e4 (ouvre les lignes) dxe4 21.fxe4 fxe4 22.Fxe4 Cf8 23.Ce5 Cd7 24.Tcd1 Tb8 25.Cg4 Tf8 26.Tf2 Txf2 27.Rxf2 h5 28.Ce5 Cf6 29.Re3 Fd7 30.h4 g4 31Tf1 Tf8 32.Txf6 Txf6 33.Cxd7 Tf1 34.Cc5 Ta1 35.Cxb7 Txa2 36.Fxc6 (1-0)

Quant au Championnat de Roumanie individuel, je remporte d’abord l’étape régionale avec 2 pts. d’avance : Vaisman 9,5 pts./10, Marcovici, Sasu-Ducsoara et Cojocaru 7,5 pts., Ungureanu et Bozaru 5,5 pts. etc.

A. Marcovici - V. Vaisman (Iassi 1970)

1.e4 g6 2.d4 Fg7 3.Cf3 c6 4.Cc3 d5 5.e5 ?! (5.h3, 5.exd5) Fg4 6.Fe3 f6 !? 7.exf6 exf6 8.h3 Fxf3 9.Dxf3 f5 10.0-0-0 Cf6 11.g4 !? Ce4 12.gxf5 Cxc3 13.bxc3 0-0 14.Fd3 c5 !! 15.dxc5 (ou 15.Dg4 c4 16.Fe2 Txf5 etc.) Cc6 ! (et non 15...Fxc3 16.Fc4 Da5 16.Dxd5+) 16.Fc4 Da5 17.Txd5 Rh8 18.Ff4 ?! Da3+ 19.Rd2 Ce7 20.Td3 Cxf5 21.Te1 Dxc5 22.Fe6 Tad8 23.Rc1 Ch4 ! 24.Dg3 Txd3 25.cxd3 Dxc3+ 26.Rd1 Txf4 ! 27.Dxf4 Dxe1+ 28.Rxe1 Cg2+ (0-1)

La demi-finale de la ville de Bacàu : Vaisman 9,5 pts./ 11, Stanciu 9 pts., Tratatovici (qualifiés pour le National) et Mititelu 8 pts., Sasu-Ducsoara 7 pts., Dobronàuteanu 6,5 pts. etc.

V. Vaisman - J. Vancsa (Bacau 1970)

1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 Fb4 4.e3 b6 5.Cge2 Fa6 6.a3 Fe7 (6...Fxc3+) 7.Cf4 d5 8.cxd5 Fxf1 9.Rxf1 exd5 (9...Cxd5) 10.g4 ! c6 (10...g5 !?) 11.Df3 !? (11.g5 Cd7 12.h4 Ce4 etc.) Ca6 12.g5 Cd7 13.h4 0-0 (13...Cc7) 14.e4 ! dxe4 15.Cxe4 c5 16.g6 !! (un accrochage-type pour ouvrir la position du roque noir, par exemple : 16...hxg6 17.h5 g5 18.Cg6 Te8 19.h6 ! fxg6 20.Db3+ Rh7 21.Df7 +-)

V. Vaisman - J. Vancsa 16...fxg6 17.h5 ! (et non 17.Db3+ Tf7 18.Ce6 Dc8 19.C4g5 c4 ! etc.) 17...Cc7 (ou 17...g5 18.Db3+ Tf719.Ce6 Dc8 20.C4xg5 c4 21.Dc2 +-) 18.Db3+ Tf7 (si18...Rh8 19.Cg6+ hxg6 20.hxg6 Fh4 21.Cg5 ! +-) 19.hxg6 hxg6 20.Cxg6 Fh4 21.Fg5 (1-0)

V. Vaisman - M. Tratatovici (Bacau 1970)

1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 a6 6.Fg5 e6 7.Dd3 !? Cbd7 8.f4 Fe7 9.Fe2 Cc5 ?! (9...Dc7 10.000 ou 10.Ff3 etc.) 10.De3 0-0 ( 10...Fd7 11.OOO b5 12.Ff3 etc.) 11.0-0-0 Dc7 12.Ff3 h6 13.h4 !? Ch7 (13...hxg5 14.hxg5 Ch7 15.Th2 etc.) 14.Fxe7 Dxe7 15.g4 b5 ?! 16.e5 d5 ? (la gaffe) 17.Cc6 Dc7 18.Dxc5 Te8 19.Dd6 (1-0)

Le National se passe assez bien : 9 pts./19 dont voici l’une de mes victoires :

V. Vaisman - M. Tratatovici (Bucarest 1970)

1.d4 Cf6 2.c4 c5 3.d5 b5 4.cxb5 a6 5.bxa6 Fxa6 6.Cc3 g6 7.Cf3 d6 8.Cd2 Fg7 9.e4 Fxf1 (on peut aussi jouer 9...OO et 9..Da5) 10.Cxf1 0-0 (10...Da5) 11.Ce3 Da5 12.0-0 Cbd7 13.Cc4 Db4 ?! (13...Da6) 14.De2 Cb6 15.Cxb6 Dxb6 16.Fe3 Tfb8 17.Tab1 Cd7 18.Dc2 Ce5 19.b3 Cd7 ?! 20.a4 Cf6 21.Cb5 Db7 22.Tfe1 Ce8 23.Ca3 Fd4 24.Cc4 Fg7 25.h3 Ta7 26.Fd2 Dc7 27.Rh1 Cf6 28.Dc3 Cd7 29.Fxg7 Rxg7 30.f4 Cf6 31.Tbd1 Tb7 32.Te3 Td8 33.Dc3 Dc7 34.g4 Rg8 35.g5 Ch5 36.Tf3 f6 37.h4 Tf8 38.Tdf1 Tf7 39.f5 Ta8 40.Ce3 Da5 41.Dd3 Taf8 42.fxg6 hxg6 43.e5 ! f5 44.Cc4 (avec la conclusion : 44...Dc7 45.Te1 menaçant exd6 et Te6 etc.) 1-0