Jouer aux Echecs, combien ça coûte ?!
lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia

Fondée le 19 Mars 1921, la Fédération Française des Échecs ne comptait alors que sur ses arrière-salles de café et les quelques cercles où on jouait en pur amateur. Et, malgré quelques renforts de marque tels que : Alekhine, Tartacover, Rossolimo, Baratz, Znosko-Borovsky etc., les performances françaises sont restées longtemps médiocres et la base de sa pyramide échiquéenne assez sommaire. Ses seuls compétitions furent un petit National masculin et, de temps en temps (dans les années 1924, 1925, 1929, 1930, 1933 et 1938), un tournois international à Paris. Même en 1960, la France n’avait que quelque 2500 licenciés dont près d’une moitié en région parisienne.

Il a fallu atteindre d’autres générations d’enthousiastes qui ont réussi à créer les ligues d’échecs et à mettre en place une politique jeunes, ce qui a amené en 1969 la chiffre de licenciés autour de 9000. Raoul Bertolo organise ensuite les Olympiades de Nice (1974), les anciens cercles se transforment petit à petit en véritables clubs sportifs et J.-Cl. Loubatière achève une longue structuration amenant la FFE au niveau des meilleures du monde.

Mais le nombre accru de pratiquants exige aussi des compétitions. Alors, auprès des opens et tournois organisés un peu partout en France, la Fédération met en place et perfectionne ses propres compétitions officielles, à savoir :

  • lancée encore en 1962, la Coupe de France par équipes de 4 prend une nouvelle dimension avec ses sept tours et les 300 clubs engagés.
  • petit à petit, on rajoute encore d’autres trophées : la Coupe de la Fédération (1990) dédiée plus tard à la mémoire de J.Cl.Loubatière, la Coupe 2000 (1992) et la Coupe de France mixte (1994).
  • créé en 1981, le Championnat de France des clubs s’est agrandi avec un Top 16, deux groupes de Nationale 1, quatre de Nationale 2, seize de Nationale 3 et au, niveau des ligues, des nombreuses Nationales 4.
  • l’interclubs féminin (1996) s’est élargi avec un Top 12F et une Nationale 1.
  • pour les jeunes, on a un championnat de France des écoles, des collèges et des lycées (1975) à quatre étapes, auquel la FFE a rajouté plus tard un interclubs jeunes (1990) à trois divisions.
  • côté individuel, l’ancien National s’est perfectionné et enrichi avec un National féminin et cinq opens : accession, vétéran, A, B, et C, regroupant chaque année autour de mille participants.
  • le Championnat jeunes (1973) s’est aussi diversifié avec plusieurs opens par catégories d’âge et un championnat universitaire.
  • il existe aussi un Championnat de France féminin de parties rapides avec deux étapes : ligues et finale. En somme, des possibilités de jeu énormes pour les 920 clubs comptant plus de 53000 de licenciés.

Les Échecs sont en principe l’un des jeux le moins coûteux : il suffit pour cela de s’en procurer un complet de pièces et un échiquier dans un magasin spécialisé ! Mais pour sortir de son entourage et rencontrer d’autres adversaires, il est nécessaire de s’inscrire dans un club et prendre une licence fédérale. On peut ainsi suivre des cours, jouer des parties amicales et disputer quelques compétitions, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, en individuel ou par équipes. Tout cela a un coût raisonnable, de toute façon beaucoup moins que la pratique de tout autre loisir.

Les choses se compliquent lorsqu’on devient un habitué des compétitions. La spécificité de la durée des parties d’échecs amène dans ce cas deux gros inconvénients :

  • il faut s’absenter trop souvent et parfois longtemps de chez soi, ce que pourrait incommoder sa famille et un éventuel patron.
  • il est nécessaire de dépenser des sommes plus importantes pour les frais de participation : inscription, déplacement, logement, repas etc.

Malheureusement, les Échecs sont loin d’être une activité « rentable » et l’augmentation du coût de la vie a rendu les choses encore plus difficiles : ici il n’y a pas de spectateurs payants et, pour les plus chanceux, les quelques éventuels prix ne couvrent même pas leurs frais. D’ailleurs, les prix dans les tournois d’échecs sont vraiment honteux. Excepté un cercle restreint de grands-maitres d’extra-classe autour desquels gravitent les médias et certains sponsors, pour la grande masse d’amateurs et de professionnels d’échecs le problème financier se pose donc de plus en plus. Les dernières années, participer aux compétitions d’échecs, même aux championnats de France, a commencé à coûter trop cher, les organisateurs abandonnant pratiquement leurs joueurs aux appétits financiers des loueurs et des restaurateurs.

Ce véritable dénouement de l’activité et des structures échiquéennes se traduit par quelques phénomènes inquiétants :

  • une baisse importante de participation dans les compétitions dites « sérieuses » à l’avantage des opens rapides.
  • l’instauration d’une certaine conception amateurisme dans la pratique des Échecs.
  • la difficulté pour les professionnels de réaliser à la longue des véritables carrières échiquéennes.
  • la tendance des meilleurs joueurs de combler leurs pertes financières en éparpillant leur énergie avec d’autres activités subsidiaires dont : entrainer, écrire, faire des exhibitions etc.

Il existe pourtant une compétition où les clubs s’investissent vraiment : c’est le championnat par équipes seniors (7 masculins+une féminine). Et là, on dépense des sommes énormes pour pas grand-chose car ceux qui profitent sont, avant tout, les maîtres étrangers licenciés pour les clubs français. Aussi, l’édition 2007 a vu, par exemple, la participation d’une centaine d’étrangers, répartis ainsi : une quarantaine au Top 16, une trentaine en Nationale 1 et une autre trentaine en Nationale 2. La plupart d’entre eux jouent également pour d’autres clubs des autres pays, ce qui est généralement interdit dans le sport. Et, enfin, lorsqu’ils viennent en France, ils ne font que jouer le plus souvent entre eux car ils sont mis sur les premiers échiquiers.

Tout cela coute beaucoup d’argent qui provient essentiellement des subventions publiques donc des impôts des Français alors que beaucoup de professionnels autochtones n’arrivent qu’à tirer le diable par la queue. Il est clair que quelque chose cloche dans cette affaire…

En 1997 je continue à jouer avec l’équipe de Montpellier Echecs en :

  • Nationale 1, où je réalise 7 pts./11
  • Coupe de France, remportée par notre club dans la composition : Hamdouchi, Prié, Vaisman (2,5 pts./3) et G. Flear.

V. Vaisman - A. Hauchard (Orange 1997)

1.d4 Cf6 2.Cf3 d6 3.c4 g6 4.Cc3 Fg7 5.e4 0-0 6.h3 e5 (6...c5) 7.d5 Cbd7 8.Fe3 De7 ?! (si 8...a5 9.g4 ou 8...Ch5 9.Ch2 ! etc.) 9.g4 ! Cc5 10.Cd2 a5 11.Dc2 (11.De2 !?) h5 12.f3 Ch7 13.gxh5 ! (et non 13.OOO h4 ! suivi de Ff6-g5 etc.) Dh4+ 14.Ff2 Dxh5 15.Fe2 Fd7 (si 15...Fh6 16.f4+-) 16.0-0-0 f5 17.Tdg1 Dh6 (si 17...f4 18.h4 suivi de Fh3 ou 17...fxe4 18.Fxc5 dxc5 19.Ccxe4 etc.) 18.h4 Rh8 19.Fxc5 dxc5 20.Fd3 Dh5 ! 21.Fe2 Dh6 22.Rb1 (décline la proposition tacite de nulle) Cf6 23.h5 ! Cxh5 24.f4 fxe4 25.fxe5 ! Ff5 (et non 25...Fxe5 26.Txg6 ! etc. +-) 26.e6 e3 27.Cde4 Df4 ? 28.Fxh5 gxh5 29.Txh5+ Fh6 (sur 29...Rg8 30.Thg5+-) 30.Tgh1 Tf6 31.a3 (la prudence mais gagnait 31.Cxf6 !? Fxc2+ 32.Rxc2 suivi de Txh6 +-) Tg6 32.Ra2 Rg7 33.T5h4 De5 34.De2 b6 35.Txh6 !? Txh6 36.Txh6 Rxh6 (ou 36...Fxe4 37.Th3+-) 37.Dxe3+ Rg7 38.Dg5+ Rf8 39.Dh6+ ! (et non 39.Cg3 ? Fb1+) Re7 (ou 39...Dg7 40.Df4+) 40.Dh4+ (encore plus beau était 40.d6+ ! cxd6 41.Cd5+ etc.+-) Rf8 41.Cf6 (1-0)

V.Vaisman-C.Werner (Lille 1997)

1.d4 d6 2.Cf3 Fg4 3.e4 e6 4.Cc3 Cf6 5.h3 Fh5 6.De2 c6 (6...a6) 7.Fg5 ( j’ai souvent joué ici : 7.g4 Fg6 8.h4 etc.) Fe7 8.Fxf6 Fxf6 9.g4 Fg6 10.h4 h5 (l’alternative est 10...h6) 11.g5 Fe7 12.Fg2 (12.O-O-O) Cd7 13.0-0 Dc7 ?! (13...d5) 14.d5 ! e5 ?! 15.Fh3 Cb6 16.Tfd1 a6 17.a4 c5 18.a5 Cd7 19.Rh1 0-0 20.Tg1 Tfd8 21.Cd2 c4 (sinon 22.Cc4) 22.Cxc4 Tdc8 23.Ce3 Dd8 24.Ff5 Tab8 25.Tg3 (avec un pion de plus et un meilleur contrôle de l’échiquier, les Blancs doivent l’emporter)

V. Vaisman - C. Werner 25...Tc5 26.Dd2 b5 (si 26...Txa5 27.Txa5 Dxa5 28.Fxd7 ou 26...Fxf5 27.Cxf5 g6 28.Cxe7+ etc.) 27.axb6 Cxb6 28.b3 a5 29.Ca4 Cxa4 30.Txa4 Dc7 31.Cc4 Fd8 32.Rh2 Rh7 33.Tg1 Fxf5 34.exf5 g635.Dd3 Dd7 36.f6 Tbc8 37.Tg3 Rg8 38.De4 Fc7 39.Ce3 Fb6 40.Cc4 Fc7 41.Rg2 Db5 42.Ca3 Dd7 43.c4 Rf8 44.Cb5 Fb6 45.Cc3 T5c7 46.Td3 Tb7 47.Cb5 Dd8 48.Ta2 Dd7 49.Td1 Td8 50.Tda1 Tdb8 51.Df3 Te8 52.Dh3 ! Dd8 53.Te2 Fc5 54.Te4 Fb4 55.Ta2 Db8 56.Dd3 Dc8 57.Tae2 Tb8 58.Ca7 ! Dd7 59.Cc6 Ta8 60.Dh3 Db7 61.f4 ! exf4 62.Te7 Txe7 63.Txe7 Dc8 64.Dxc8+ Txc8 65.Rf3 Fd2 66.c5 ! (1-0)

I-A. Nataf - V. Vaisman (Lille 1997)

1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fb5 d6 4.0-0 (4.d4) Fg4 5.c3 a6 6.Fc4 ?! Cf6 7.Db3 Ca5 !? 8.Fxf7+ Re7 9.Da3 Fxf3 10.gxf3 Rxf7 11.Dxa5 Dd7 12.c4 (si 12.d4 Dh3 ou 12.Rg2 g5 etc.) g5 ! 13.d3 Dh3 14.Fe3 b6 (14...g4 !? 15.f4 Tg8 etc.) 15.De1 h5 (15...Cg4 = mais 15...Fh6 !? 16.de2 g4 17.Cd2 Thg8 etc.) 16.De2 Fh6 17.Cd2 g4 18.Rh1 Ff4 19.Fxf4 exf4 20.Tg1 Tag8 ? (Tae8-Thg8) 21.Tae1 c5 22.e5 ! (les choses tournent à l’avantage des Blancs) Te8 23.d4 cxd4 24.e6+ Re7 25.Dd3 Thg8 26.Df5 Tef8 27.Dxf4 gxf3 ! (menace Cg4-+) 28.Ce4 Txg1+ 29.Txg1 Dxe6 30.Tg7+ Rd8 31.Cxd6 Cd7 ! 32.Dxd4 Rc7 33.Ce4 Tf4 (la faiblesse de la 1ère rangée !) 34.h3 Txe4 35.Txd7+ Dxd7 36.Dxd7 ( si 36.Dxe4 Dxh3+) Rxd7 et les Noirs ont réussi à ne pas tomber ( 0-1)

S. Desbonnes - V. Vaisman (Lille 1997)

1.e4 e6 2.d4 c5 3.Cf3 cxd4 4.Cxd4 a6 5.Fd3 Cf6 (5...Fc5, 5...g6, 5...Ce7, 5...Cc6, 5...Dc7, 5...d6) 6.0-0 Dc7 7.De2 (7.c4, 7.Rh1, 7.f4, 7.Fe3, 7.Cd2) d6 8.c4 Cbd7(8...g6) 9.b3 (9..Cf3) g6 10.Fb2 Fg7 11.Cc3 0-0 12.Tad1 b6 13.Fb1 Fb7 14.Tfe1 Tad8 15.f4 e5 ! 16.fxe5 Cxe5 17.Cf3 Cfd7 18.Cxe5 Fxe5 19.Rh1 Tde8 (le jeu tourne autour de la case e5) 20.Dd2 Cf6 21.Fa3 Td8 22.Tc1 De7 23.De2 h5 24.h3 h4 25.Cd5 Fxd5 26.exd5 Ch5 27.Dg4 Df6 28.Tcd1 Tfe8 (28...Df2 !?) 29.Df3 Cg3+ 30.Rg1 Dxf3 31.gxf3 Rg7 32.Rg2 f5 33.Fd3 Ch5 34.Fc1 Rf6 35.Te2 Fc3 36.Rf2 Fd4+ 37.Fe3 ? (une gaffe en zeitnot) Txe3 38.Txe3 f4 39.Tde1 Re5 (0-1)

V. Vaisman - A. Boutroy (Lille 1997)

1.d4 e6 2.Cf3 Cf6 3.Fg5 c5 4.e3 b6 5.d5 !? h6 (si 5...exd5 6.Cc3 etc.) 6.Fxf6 Dxf6 7.Cc3 d6 (si 7...Fb7 8.e4 ou 7...a6 8.Ca4 !? etc.) 8.Fb5+ Fd7 9.0-0 (9.Fxd7+ Cxd7 10.Cb5 !?) e5 10.a4 a6 11.Fxd7+ Cxd7 12.Cd2 Dg6 13.e4 Fe7 14.Cc4 0-0 15.Ce3 Fg5 16.Cf5 Df6 17.Dg4 Tad8 ?! 18.h4 Fd2 19.Cb1 !? Fa5 20.c3 Rh7 21.Cd2 g6 22.Ce3 De7 23.g3 Ta8 24.Cdc4 Dd8 25.Tfb1 (plus fort était 25.f4 !) Cf6 26.Df3 Cxe4 (menaçait 27.b4) 27.Dxe4 f5 28.Dd3 e4 29.Dc2 f4 30.Dxe4 fxe3 31.Cxe3 b5 32.h5 ! Dg5 33.Dxg6+ Dxg6 34.hxg6+ Rxg6 35.axb5 axb5 36.c4 ! b4 (36...Fd2) 37.Ta4 Fc7 38.Tba1 Txa4 39.Txa4 Rf6 40.f4 Te8 41.Rf2 h5 42.Ta7 Fd8 43.Ta8 Tf8 44.Rf3 Re7 45.b3 Rd7 46.Ta7+ Fc7 47.Ta1 Fd8 48.Th1 Th8 49.Cf5 Ff6 50.Th2 Th7 51.Ta2 Fd8 52.Ta7+ Fc7 53.Ta8 Tf7 54.Re4 Fd8 55.Cxd6 Te7+ 56.Rf5 Te3 57.Ce4 (1-0)

Côté individuel, je ne joue en 1997 que l’Accession du championnat de France de Narbonne (19-29.08) où je réalise 7 pts./11.

V. Vaisman - L. Gaste (Narbonne 1997)

1.d4 Cf6 2.Cf3 c5 3.d5 e6 4.Cc3 d6 5.e4 exd5 6.exd5 Fe7 (6...g6) 7.Fb5+ (7.Fe2) Cbd7 8.a4 0-0 9.0-0 Cg4 ?! (9...Te8 10.Te1 a6 11.Ff1 etc.) 10.h3 Cge5 11.Cd2 a6 12.Fe2 Cf6 13.f4 Ced7 14.Ff3 Te8 15.g4 h6 16.Cc4 Cb6 17.Ce3 Fd7 18.a5 Cc8 19.Cc4 Ff8 20.Dd3 Fb5 21.b3 b6 22.axb6 (22.g5 !?) Cxb6 23.Fd2 Cxc4 24.bxc4 Fd7 25.Rh2 g6 26.f5 g5 27.Fe1 Fc8 28.Fg3 Cd7 29.Tae1 Ce5 30.Fxe5 Txe5 31.Txe5 dxe5 32.f6 !? (sinon, les Noirs bloquent par f6+Fd6) Fd6 (si 32...Dxf6 33.Fe4 Dd6 34.Df3 etc.) 33.Fe4 Tb8 34.Rg2 De8 35.Df3 Dd8 36.Fd3 (la menace De4 est imparable) 1-0

Même mes compétitions rapides diminuent en 1997 : aussi, je ne joue que :

  • l’open de Bousquet d’orb (8.05) 7 pts./8
  • l’open de Valras-plages (18-19.05) 6,5 pts./8
  • l’open de Bastia (9-12.11) 5 pts./9

V. Vaisman - Fr. Soria (Bastia 1997)

1.Cf3 Cf6 2.d4 g6 3.Fg5 Fg7 4.Cbd2 d6 5.e4 c6 6.a4 Da5 ?! 7.c3 Fg4 8.Dc2 Cbd7 9.Fe2 Tc8 ?! 10.0-0 0-0 11.Tfe1 e5 12.Cc4 ! (réfute les deux « développements » du 6e et 9e coup noirs) Dc7 13.dxe5 Cxe5 14.Cfxe5 Fxe2 15.Txe2 dxe5 16.Td2 Ce8 17.Tad1 f6 18.Fe3 Df7 19.Ca3 De6 20.Dd3 Tf7 21.a5 a6 22.Dc4 ! (la simplification décisive) Dxc4 23.Cxc4 Ff8 24.Fb6 Cc7 25.Td7 (cette intrusion sur la 7ème rangée gagne un pion) Ce6 26.Txf7 Rxf7 27.Td7+ Rg8 28.Txb7 Fc5 29.Td7 Fxb6 30.axb6 Cc5 31.Tc7 Td8 32.f3 (1-0)

P. Mainffret - V. Vaisman (Bastia 1997)

1.e4 e6 2.d4 c5 3.Cf3 cxd4 4.Cxd4 a6 5.Cc3 d6 6.g3 Fd7 7.Fg2 Cc6 8.0-0 h5 !? 9.h3 Fe7 10.Fe3 (10.b3, 10.Cb3, 10.Te1 etc.) Cf6 11.De2 Dc7 12.a4 Ca5 ! 13.Tad1 Tc8 14.Fc1 Dc4 ! 15.De3 Dc5 ! 16.Tfe1 g6 17.f4 e5 ! 18.Cf3 Dxe3+ 19.Fxe3 Cc4 20.Fc1 Fd8 !? 21.Cd5 (ou 21.b3 Fa5 !) Cxd5 22.Txd5 Fe6 23.Td3 h4 !? (complique à l’extrême) 24.b3 Fb6+ 25.Rh2 Ff2 ! 26.bxc4 hxg3+ 27.Rh1 Txc4 28.Te2 Txa4 29.fxe5 Ta1 30.Td1 dxe5 31.Txf2 (si 31.Cxe5 Fxh3 etc.) gxf2 et les Noirs gagnèrent (0-1)

P. Pascal - V. Vaisman (Bastia 1997)

1.d4 c5 2.d5 e5 3.e4 d6 4.Cc3 Fe7 5.Fe2 Cf6 6.Cf3 0-0 7.Cd2 Ca6 8.g4 ?! (l’initiative est importante dans les parties rapides) Ce8 9.Cc4 Cac7 10.Ce3 g6 11.Dd3 Fg5 12.h4 Ff4 ! 13.Ff3 ?! (ou 13.Fd2 b5 !? etc.) Cf6 (la provocation peut aussi payer...) 14.g5 Cd7 15.Ce2 f6 ! 16.Cxf4 exf4 17.Cg4 Ce5 18.De2 ? (18.Cxe5 fxe5 19.De2 etc.) Fxg4 19.Fxg4 fxg5 20.Fe6+ Cxe6 21.dxe6 gxh4 22.Dd1 De7 23.Dd5 Tae8 24.Re2 Cc6 25.f3 Cd4+ 26.Rf2 Cxc2 (il manque quelques pions noirs à l’appel) 27.Tb1 Cb4 28.Db3 Dxe6 29.Dxe6+ Txe6 30.Txh4 Cd3+ 31.Re2 Cxc1+ 32.Txc1 b6 et les Noirs gagnèrent (0-1)