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L’accés aux cours permet de suivre “L’entrainement échiquéen” du maitre international Volodia Vaisman.
Les Echecs d’Est en Ouest

Comme le temps passe vite... a vrai dire, cela est une parfaite illusion car c’est nous qui passons comme une goutte d’eau suintant le long d’une vitre ! Et pour un joueur qui a combattu toute sa carrière la pendule d’échecs, je sais pertinemment que le sablier du temps s’écoule implacablement et personne ne peut l’arrêter.

En tant que compétiteur de haut niveau, je fais partie de ceux qui considèrent qu’il ne faut pas continuer à faire de la performance jusqu’à l’extrême vieillesse, comme l’ont tenté à tort certains grands maîtres. Il vaut certainement mieux d’essayer à transmettre l’expérience acquise, chose beaucoup plus importante que les éventuelles quelques compétitions de plus. Le risque est d’accélérer l’usure d’un organisme déjà largement éprouvé en mettant sa santé en danger par l’effort mental excessif, sinon s’en donner dans le ridicule. Lorsqu’on a été toute sa carrière un étalon de course, il faut arrêter avant de devenir une vieille haridelle ! Et si on a quand même l’envie, rien ne nous empêche de jouer de temps en temps une petite partie pour son pur plaisir...

La vie rigoureuse d’un sportif de haut niveau nous prépare d’ailleurs pour pouvoir mieux accueillir ce moment tant redouté où le plaisir de la victoire sera remplacé par le poids des souvenirs.

Conscient que ce moment est déjà arrivé, j’ai décidé d’arrêter afin de pouvoir revenir sur ma carrière d’une cinquantaine d’années de compétitions et de vous présenter un exposé-collecteur de mes meilleures parties. J’en suis sûr qu’elles intéresseront les amateurs d’échecs d’aujourd’hui et de demain.

Mais on ne peut pas parler d’une activité en dehors de son contexte social et politique. C’est pourquoi, j’ai choisi un découpage en périodes de vie, où je jete un regard critique, aussi bien sur le quotidien d’un maître international de top niveau que sur la situation générale de mon pays de résidence.

Aussi, malgré mes multiples pérégrinations, ma carrière sportive s’est principalement déroulée d’abord à partir de Roumanie et ensuite de France, deux pays à structures socialo-politiques mais aussi à mentalités et niveaux de vie complètement différentes. D’où des répercussions directes sur ma vie ainsi que des expériences vécues, que j’ai trouvé utiles à partager.

Suivez dans cette rubrique ma carrière échiquéenne d’Est en Ouest

 
Articles publiés dans cette rubrique
dimanche 27 mai 2007
par vaisman volodia
Le hold-up communiste
Du sommet du chemin parcouru, je peux aujourd’hui affirmer que j’ai eu une vie assez intéressante, aussi bien par le nombre des pays visités voire de résidence que par les événements vécus. Bien sûr, les épreuves n’ont pas manqué : aussi, les atrocités de la dernière Guerre mondiale et les vicissitudes d’un camp de concentration me laissent d’abord sans père et ensuite gravement contusionné par l’explosion d’une mine qui a tué au passage deux de mes copains de jeu. Moi, j’ai eu (...)

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vendredi 6 juillet 2007
par vaisman volodia
L’enseignement en Roumanie
Le but de la Reforme de l’enseignement de 1948 était clairement formulé : « ..le nettoyage et la politisation de la jeunesse, la préparation de cadres capables d’appliquer la politique du parti dans l’appareil d’état, de l’armée, de la justice et de la culture ». Dès le début, les incultes de la direction du parti et de l’état ont pris l’enseignement supérieur en grippe en gardant l’œil sur cette jeunesse fondamentalement éprise de liberté. Tout commença (...)

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lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia
Répression et terreur
Chaque peuple a sa propre « mauvaise herbe » qui va du petit pickpocket jusqu’aux plus grands gangsters. Mais les délinquants les plus dangereux sont ceux qui opèrent sous la couverture des lois, parfois même érigées par eux-mêmes ou par leurs protégés. Dans cette idée, les communistes roumains se sont toujours donné la peine d’avoir une Constitution et des lois démocratiques mais ils se sont doté en même temps d’institutions de répression au service d’une idéologie fanatique basée, entre autres, sur « la dictature du prolétariat » et « la lutte de classes ». Alors, dans ces conditions, tout excès devient (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
Epurations et chasse aux sorcières
Comme dans toute bande de brigands, la lutte pour le pouvoir n’a jamais cessé à l’intérieur du parti communiste roumain. Bourreaux et victimes ont ainsi rivalisé en calomnies et dénigrements perfides, en intrigues et coups par derrière, en accusations mensongères et faux aveux, en procès truqués et jugements connus d’avance. Le mauvais génie était Gh.Gheorghiu-Dej (1901-1965), un ancien apprenti cordonnier et syndicaliste cheminot qui est venu assez tard chez les communistes mais qui voulait être toujours le chef. Il a ainsi accumulé dans ses 11 ans de prison une immense dose de ressentiments, (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
Le parti unique (forcément) totalitaire
Issus de l’aile extrême-gauche du Parti socialiste, la plupart des membres du petit Parti ouvrier roumain étaient des agents soviétiques, c’est pourquoi il fut interdit à partir de 1924 par les gouvernements libéraux. Alors, certains sont passés en illégalité et d’autres se sont réfugiés à Moscou.
Avec l’entrée des troupes soviétiques, tous ces communistes ont pu sorti des prisons ou revenir de l’étranger pour s’emparer du pouvoir. Et, bien qu’ils prétendaient défendre leur peuple, les nouveaux dirigeants étaient en fait complètement assujettis au Kremlin dont les nombreux « conseillers » ont (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
La Roumanie de Ceausescu
Pendant un quart de siècle, la carrière de Nicolae Ceausescu fut cautionnée par la protection de Gheorghiu-Dej qui l’a inclus en 1955 dans son bureau politique. Se montrant toujours réservé et discret, il fut soutenu pour succéder à la tête du parti par Emil Bodnàras (1904-1976) et Ion Gheorghe Maurer (1902-2000) qui espéraient pouvoir manipuler leur collègue plus jeune. Mais le pouvoir change profondément celui qui l’exerce et bientôt ce personnage se révélera cynique et hypocrite, maitre dans l’art de la manipulation. Car, en utilisant les informations confidentielles des archives (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
La politique nataliste en Roumanie
S’en débarrasser de la société bourgeoise et créer un homme « nouveau » fut depuis toujours l’objectif des communistes. Et, auprès de leur politique d’élimination des « ennemis du peuple », ils ont commencé en 1948 à obliger les femmes roumaines à faire des enfants. Mais, devant les conséquences désastreuses des interruptions illégales, ils ont été obligés en 1957 de reculer...
Arrivé au pouvoir, Ceausescu a repris le problème de la natalité par le fameux décret n° 770/1 Octobre 1966 afin d’augmenter la population de dix millions en espace de vingt-quatre ans, avec une génération élevée dans l’orthodoxie (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
« L’ami » qui nous veut du bien
Dans leur marche victorieuse vers l’Allemagne nazie, les Soviétiques avaient besoin de gens pour remplacer les anciens dirigeants des pays libérés et d’installer ainsi des régimes-satellites loyaux. Pour arriver à cela, ils s’en serviront en Roumanie de trois sources :
le groupe des communistes pro soviétiques qui se sont réfugiés à Moscou : Ana Pauker, Vasile Luca, Gheorghe Stoica, Leonte Ràutu, Miron Constantinescu, Alexandru Bàrlàdeanu, Constantin Doncea, Dumitru Petrescu etc.
les communistes autochtones (la plupart en prison) : Gh.Gheorghiu-Dej, Chivu Stoica, Ion Gheorghe Maurer, Emil Bodnàras, (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
La mascarade des élections...
Les communistes roumains ont toujours pratiqué une politique de duplicité : d’une part, selon leur Constitution, le pays était une démocratie populaire avec toute la panoplie d’institutions et d’organisations indispensables alors que, d’autre part, ils agissaient selon le principe du centralisme étatique : nationalisations massives et donc absence de toute propriété privée, collectivisation extensive de l’agriculture, planification d’en haut de l’économie etc. et en se donnant tous les moyens de mise en pratique et de répression. Le comble de cette mystification fut atteint avec la mascarade (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
La vie culturelle en Roumanie
Dans l’optique des communistes, la culture devait servir d’instrument de propagande de leurs idées et, pour cela, il fallait s’en débarrasser d’abord des anciens intellectuels bourgeois. Et, à partir de 1945, ils ont déclenché un véritable tsunami qui a ravagé la littérature roumaine en entrainant les autres pylônes de la culture nationale : le décret-loi de 12 Février 1945 pour l’épuration de la presse, la loi du Mai 1945 pour l’élimination des éléments réactionnaires de la télévision, la création en Aout 1945 d’un nouveau syndicat des artistes, écrivains et journalistes etc.
Un véritable bucher des (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
Le clan des Ceausescu
Avec les communistes, on a vu l’arrivée au pouvoir des individus venus des couches sociales les plus basses et d’immoralité la plus abjecte. L’un des meilleurs exemples était leur leader-même. Né le 26 Janvier à Scornicesti (en Oltenia), Nicolae fut le 3e enfant d’une famille de six garçons et trois filles d’Andrutsa (1886-1969) et d’Alexandra (1888-1970) Ceausescu. Avec son diplôme de 4 classes primaires en poche, le jeune bafouilleur s’en va à 11 ans à Bucarest pour apprendre le métier chez le cordonnier-communiste Alexandre Sàndulescu. Il adhèrera à 15 ans à un groupe antifasciste, étant (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
La Fédération roumaine des Échecs
En Roumanie, on jouait depuis longtemps aux Échecs. On suppose que le jeu est arrivé ici par deux voies :
par la Russie et la Turquie vers la Moldavie et la Muntenie.
par l’empire austro-hongrois, via Rome-Vienne-Budapest vers le Banat et la Transylvanie.
Le développement ultérieur fut plus lent, avec l’impression d’un premier ouvrage d’échecs en roumain (Adolf Albin, 1872), la sortie d’une première (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
L’hypocrisie de la législation roumaine
Au fil de l’histoire, l’humanité a connu plusieurs formes de gouvernance, selon le fait :
que le pouvoir soit exercé par un individu, une famille, un groupe, un parti, une classe.
qu’une certaine religion, idéologie ou système économique soit prioritaire voire dirigeante.
que le peuple soit (ou non) associé à travers des élections, à quel degré de correction et niveau des structures.
Formellement, la Roumanie était une démocratie populaire avec une constitution qui représenterait, selon Nicolae Ceausescu, (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
Même la terre s’est rebellée...
Au milieu du mécontentement et des agitations contre le régime communiste, le 4 Mars 1977 la terre de Roumanie , elle aussi, s’est révolté : à 21h22 une série de secousses à magnitude 7,2 sur l’échelle Richter ont ébranlée entre 55-72 secondes les montagnes de Vrancea.
Cela s’est ressenti dans tous les pays balkaniques jusqu’au Nord de Moldavie. Chez moi à Iassy, j’ai eu le temps de couper le courant, d’empêcher que mon téléviseur tombe par terre et de me rouer dehors alors que ma femme et ma fille, en visite à Botosani, sont rapidement sorties dans la rue.
Les dégâts les plus catastrophiques furent (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
Je suis mis à l’index...
La vie, une carrière, la réussite et le bonheur sont, hélas, des notions inconstantes et éphémères qui ne tiennent pas à grand-chose. Une fois arrivé au sommet de son art, on croit pouvoir profiter de certains avantages mais le nouvel rang fait surgir d’autres complications. C’est le problème de tous les artistes et sportifs se heurtant à la réalité socio-politique de leur pays.
En Roumanie, les communistes prônaient bien sûr la liberté, l’égalité, la démocratie, la coexistence pacifique et d’autres belles paroles mais, une fois arrivés au pouvoir, leur unique but était de garder par tous les moyens (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
La crise des années 80...
Survivant de la guerre de 1941-45, j’ai subi, comme d’ailleurs toute ma génération, les restrictions liées à la reconstruction du pays. Il s’est ensuivie une période de relatif essor économique et d’enthousiasme politique jusqu’à ce que Ceausescu commença à faire les siennes. Et, de surcroit, auprès de la pression politique, la Roumanie est passée dans les années 80 par une sévère crise économique à multiples causes dont les plus importantes furent :
la logique-même de son système politique : à travers la planification centralisée de toutes ses activités économiques, toutes les ressources étaient (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
Les ragots sur les Ceausescu
L’existence dans un pays des anecdotes et des blagues politiques démontre que l’esprit persiffleur, railleur et de dérision est toujours vivant. Dans un régime répressif, toutes ces productions anonymes et collectives peuvent même représenter la seule soupape de liberté voire d’opposition.
Il est évident que les Ceausescu n’avaient pas que des fidèles, surtout lorsque la situation a empiré. De plus en plus, de gens ont commencé à chuchoter et à se moquer de leur quête futile d’honneurs, du discours bredouilleur et répétitif du Conducàtor, voire raconter toutes sortes d’anecdotes sur la méchanceté et (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
La dissidence roumaine
Depuis toujours, l’aspiration suprême de l’être humain fut et restera la soif de la liberté. Et au-delà des éventuelles facilités personnelles de nature économique et sociale, il va secouer toujours les barreaux de la cage où les divers dictateurs-geôliers vaudraient l’enfermer.
Pendant quatre décennies et demi, la Roumanie a été pratiquement confisquée par un groupe qui, inspiré par l’idéologie stalinienne et manœuvré par Moscou, a réussi à réaliser un système de contrôle totalitaire sur la vie de leurs concitoyens, depuis les décisions d’état les plus importantes jusqu’aux problèmes personnels d’espace (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
La chute du tyran
Le système communiste roumain possédait en lui-même le germe de son implosion : d’une part, la destruction du sens de la propriété et donc de la motivation de travailler du peuple et, d’autre part, la violence voire la criminalité politique de parti, auto-érigé en état absolutiste.
Les dernières années, la situation économique et politique de Roumanie est devenue catastrophique : le pays était plongé dans le désespoir, la corruption, le mécontentement et l’angoisse étaient présentes partout. Le paiement de la dette par la nourriture a abouti à une situation de quasi-famine alors qu’on gaspillait des sommes (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
Le passage à l’Ouest
Se motiver dans tout ce qu’on entreprend, être persuadé qu’avec son travail on peut arriver à quelque chose de valable, savoir tout simplement que sa vie a un sens - voilà des sensations essentielles pour continuer à exister. Or, les dernières années m’ont montré que je n’avais plus envie de rien, qu’il n’y avait plus de combustible dans le carburateur de ma création, pire encore, que je ne pouvais m’attendre à pas grand-chose à l’avenir, aussi bien dans ma carrière que pour faire vivre ma famille.
Si longtemps je me suis réjoui d’une certaine notoriété, lorsque je suis arrivé enfin au top niveau, (...)

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dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
Le point sur ma carrière roumaine
Pendant une vingtaine d’années consacrées au jeu d’échecs, ma vie n’a pas été toujours de toute facilité car, à la pression socio-politique s’ajoutaient les problèmes quotidiens dont la recherche permanente de l’essentiel vital. Notre fichue de vie est devenue un long fleuve de pénuries humiliantes qui pesaient sur ma condition de sportif de haut niveau : réussir à garder sa santé, arriver à se préparer, faire des compétitions, se concentrer sur l’échiquier etc. est devenu encore plus dure que le jeu lui-même. C’est pourquoi, je n’arrivais pas à rivaliser avec les « protégés » du Parti qui (...)

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dimanche 12 août 2007
par vaisman volodia
Dans le pays des droits de l’Homme
La terre de France a possédé depuis toujours un véritable magnétisme : d’abord furent les nombreux envahisseurs dont les Celtes, les Gallo-romains, les Germains etc., ensuite les populations des anciennes colonies et, de nos jours, les chercheurs d’une vie meilleure venus un peu de partout.
Faisant partie de la même entité spirituelle latine et considéré longtemps comme le plus grand bastion de la francophonie en Europe, la Roumanie a souvent envoyée ici ses élites pour parfaire leurs études, montrer leurs divers talents, s’imprégner de l’art, la culture, la science ou, tout simplement, du mode (...)

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dimanche 12 août 2007
par vaisman volodia
Un grand merci à tous mes amis !
Nous avons appris par notre propre expérience que les appellations : république, démocratie, élections etc. peuvent différer - dans leur contenu et pratiques - d’un pays à l’autre. Ce qui compte vraiment pour le citoyen ordinaire est l’esprit protecteur des lois, la manière dont les institutions fonctionnent, si ses droits sont bien respectés et comment se passe sa vie par rapport au quotidien : travail, logement, protection sociale, santé, justice etc.
Nous intégrer dans la société française nous n’a pas posé des problèmes à cause (...)

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dimanche 12 août 2007
par vaisman volodia
Pourquoi pas grand-maître ?!
Dans ma longue carrière j’ai battu ou je me suis classé devant pas mal de grands maitres. Alors, les amis m’ont souvent posé la question : pourquoi tu n’est pas devenu grand maître comme tant d’autres, même moins forts que toi ?!
Longtemps il m’était très difficile de sortir de Roumanie et, lorsqu’on m’a enfin permis de jouer dans les pays de l’Est, je suis vite devenu maître international en remportant les tournois de Wroclaw 1974 (10,5 pts./15) et Budapest 1975 (10 pts./14) où j’ai même dépassé le barème fixé.
Tout compte fait, je pense que je possédais les qualités et la force nécessaires pour (...)

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dimanche 12 août 2007
par vaisman volodia
Mes simultanées
Tout joueur d’échecs a l’obligation morale de partager sa passion avec les autres. Et les moyens ne manquent pas, que ce soit les différentes formes compétitives, les analyses communes, les exposés de toutes sortes etc.
A la base, les simultanées permettent aux simples amateurs de rencontrer et de se mesurer à un maitre mais elles peuvent être également utilisées dans le cadre du processus d’entrainement, à condition de les adapter aux cibles précises.
J’ai toujours aimé pratiquer ce genre d’exercice où, entre autres, il faut avoir de bonnes jambes et un coup d’œil rapide. Et, dans ma qualité (...)

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dimanche 12 août 2007
par vaisman volodia
Les compétitions à cadences rapides
Dans notre siècle de la vitesse, tout va plus vite et nous vivons dans un zeitnot continu. Dans ces conditions, les échecs essayent de s’adapter. En dehors des blitzs qu’on joue dans tous les clubs du monde, la cadence avec laquelle j’étais habitué était 2h. (ou 2h.30) pour 40 coups et l’ajournement des parties inachevées. Les compétitions rapides furent donc pour moi une véritable découverte car en Roumanie c’était considéré un genre mineur qui ne faisait que massacrer les véritables Échecs. Mais, vu leur popularité en France, je me suis vite habitué en appliquant quelques principes (...)

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mardi 10 juillet 2007
par vaisman volodia
L’animation « Place aux sports »
Mon penchant vers la pédagogie m’a poussé assez vite à partager mes expériences et mon savoir échiquéen avec les autres, que ce soit à travers l’écriture ou par l’entrainement.
A mon arrivée en France, j’obtiens en Avril 1985 un rendez-vous avec le maire de la ville de Montpellier M. Georges Frêche qui me propose un poste d’entraineur- animateur au service de Place aux sports. Jamais titularisé, mon contrat fut renouvelé pendant 18 ans jusqu’à ma retraite survenue le 31 décembre 2002.
Parmi les animations sportives de la Ville de Montpellier, le jeu d’échecs était à l’époque une nouveauté et moi je (...)

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lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia
Formateur d’entraîneurs
Arrivé en France, j’avais envie de mettre mes capacités au service de la Fédération mais, en m’adressant au directeur de la Formation de l’époque, il n’a pas daigné répondre.
Celui qui va changer petit à petit cette conception amateuriste sera le nouveau président Jean-Claude Loubatière. Aussi, je suis d’abord appelé à donner des cours pour un stage d’entraineurs à Montpellier (8-11.05 1986) mais les choses commencent à vraiment bouger avec l’arrivée d’un nouveau directeur de la Formation - Jacques Maillard.
Pour commencer, on participe d’abord à un séminaire d’entraineurs franco-allemand à Stuttgart (...)

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lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia
La passion de l’écriture
J’ai suivis mes études comme tout jeune de mon âge, tout en pratiquant mon loisir préféré. Et, comme se passe parfois, mon amour pour le jeu d’échecs s’est petit à petit transformé en profession alors que ma formation de littérateur est restée une grande passion.
Car depuis toujours, j’ai aimé l’expression écrite, l’exigence des mots. Cela m’a poussé à suivre une fac. de Lettres, à fréquenter les personnalités littéraires roumaines, d’écrire moi-même. Le travail en tant que joueur et entraineur d’échecs m’a habitué à vivre avec la feuille et la plume au bout de mes doigts. J’ai beaucoup écrit en roumain (...)

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lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia
Jouer aux Echecs, combien ça coûte ?!
Fondée le 19 Mars 1921, la Fédération Française des Échecs ne comptait alors que sur ses arrière-salles de café et les quelques cercles où on jouait en pur amateur. Et, malgré quelques renforts de marque tels que : Alekhine, Tartacover, Rossolimo, Baratz, Znosko-Borovsky etc., les performances françaises sont restées longtemps médiocres et la base de sa pyramide échiquéenne assez sommaire. Ses seuls compétitions furent un petit National masculin et, de temps en temps (dans les années 1924, 1925, 1929, 1930, 1933 et 1938), un tournois international à Paris. Même en 1960, la France n’avait que quelque 2500 (...)

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lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia
Le rêve européen
Bien que le rêve d’une paix européenne dure depuis longtemps, c’est le traité de Rome (25 mars 1957) qui a engagé six pays : la France, l’ancienne R.F.A., l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et le Pays-Bas dans une union douanière progressive (achevée en juillet 1968) et, à partir de 1970, dans une union économique dotée avec toutes les institutions nécessaires. Le 22 janvier les ont suivis : la Grande Bretagne, le Danemark et l’Irlande. Les nouvelles institutions européennes crées entre temps ont incité aussi d’autres pays à adhérer : la Grèce (1981), l’Espagne et le Portugal (1986), l’ancienne R.D.A. (...)

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lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia
Notre ami Loulou
La pratique des Échecs m’a toujours permis d’approcher des gens d’une certaine stature spirituelle et position sociale. Et, à mon arrivée à Montpellier en Décembre 1984, j’ai connu cet homme distingué qui était déjà une importante personnalité échiquéenne avec à son actif : la mise en place d’un championnat régional par équipes de 8 et d’un championnat départemental de jeunes, la création de la première section Échecs-Études au collège de Lattes dans une classe de 12 garçons +12 filles, président de ligue élu en 1971, directeur national du classement où il a introduit le système Elo pour les joueurs français et (...)

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lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia
Le Roi est mort, vive le Roi !
L’idée de réunir tous les joueurs d’échecs français dans une fédération est ancienne. Quelques tentatives ont été faites par Casimir Sanson (1869), Ernest Nivernais et Jean-Luis Préti (1874), Jules-Arnous de Rivière (1896), L. Maurat (1899) etc. Finalement, les heureux fondateurs furent Henri Delaire (1921-22) et Pierre Vincent qui mettront aussi les bases de la F.I.D.E. en 1924.
Le Roi est l’enjeu de toute partie d’échecs et l’histoire de la F.F.E. a connu pas mal de présidents qui en rêvaient devenir son Roi. Aussi, outre les courtes passages de : Léon Taubet (1929-32), Marcel Berman (1955-56), (...)

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lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia
Nos élections
« Liberté, égalité, fraternité » est la devise de la République française mais cela ne reste pour l’instant qu’une aspiration. En réalité, dans la plupart des sociétés dont la notre existe encore des fortes restrictions, une individualisme exacerbé et une grande fossé entre les riches et les pauvres.
Alors, pour pallier tant bien que mal à cela, les démocraties recourent souvent aux élections, action par laquelle certains citoyens sont appelés à diriger notre vie au niveau politique et associatif.
Au niveau politique, pour arriver au pouvoir il faut donc gagner des élections. Or, par leurs doctrines (...)

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lundi 9 juillet 2007
par vaisman volodia
Pauvre France, où vas-tu ?
Loin de moi l’idée de payer d’ingratitude notre pays d’accueil mais je suis attristé de la direction que la France a pris les dernières vingt années. Aussi, ce qui m’a choqué au premier abord ici c’est la généralisation de l’hypocrisie et de la mensonge : les politiciens, à la recherche permanente de coups médiatiques, qui promettent des monts et ne tiennent jamais leurs engagements, les patrons qui inventent toutes sortes de prétextes pour harceler et licencier, l’administration qui cache nos droits et ne veut jamais donner les renseignements nécessaires, les médias qui présentent les faits à (...)

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