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La dissidence roumaine
dimanche 8 juillet 2007
par vaisman volodia
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Depuis toujours, l’aspiration suprême de l’être humain fut et restera la soif de la liberté. Et au-delà des éventuelles facilités personnelles de nature économique et sociale, il va secouer toujours les barreaux de la cage où les divers dictateurs-geôliers vaudraient l’enfermer.

Pendant quatre décennies et demi, la Roumanie a été pratiquement confisquée par un groupe qui, inspiré par l’idéologie stalinienne et manœuvré par Moscou, a réussi à réaliser un système de contrôle totalitaire sur la vie de leurs concitoyens, depuis les décisions d’état les plus importantes jusqu’aux problèmes personnels d’espace locatif, de l’éducation, des croyances, de la naissance et de la mort. Par contre, à travers une gestion désastreuse de l’économie, les communistes sont arrivés à paralyser complètement le pays : tout était centralisé et contrôlé, tout le pays était géré comme une seule entreprise, et encore sur des critères politiques, avec des décisions prises en haut lieu et sans tenir compte des réalités sur le terrain.

Les initiatives individuelles étaient réprimées, personne n’avait le droit de s’enrichir et les autorités effectuaient des contrôles permanents de toutes les ressources ou fortunes qu’elles considéraient « illicites », en ramassant au passage toutes sortes de bijoux, pierres précieuses, objets d’art, tableaux de valeur etc. Des dizaines de milliers de gens ont étés ainsi jetés en prison et torturés pour qu’ils avouent où est caché l’or...dont le plus souvent ils ne l’ont jamais eu ! C’est pourquoi, la plupart des Roumains étaient pauvres et vivaient modestement alors que même l’élite moyenne ne pouvait bénéficier que d’un « petit plus ».

Les promesses permanentes de mieux vivre qu’en capitalisme n’ont pas été tenues, même les principaux préceptes du communisme : le dénivellation des classes sociales, l’absence de l’exploitation, la disparition finale de l’État etc. n’ont été jamais réalisés. D’autre part, le régime croupissait dans l’arbitraire, le népotisme et la corruption et, pour pouvoir rembourser sa dette extérieure, Ceausescu imposa à la population des restrictions drastiques : produites alimentaires rationnés, consommation d’énergie limitée, toutes les importations comprimées dont même les abonnements aux revues et livres de spécialité pour les joueurs d’échecs.

Face à cela, les Roumains avaient le choix entre une résignation de survie, une dissidence éprouvante ou un éventuel exil hasardeux. Et si la grande majorité de la population s’est fait une raison en s’armant de courage ou a choisi une collaboration minimale de façade, certains se sont rebellé. Aussi, encore en 1949 on mentionnait l’existence des 33 « bandes terroristes » alors que dans la période 1945-1959 la Sécuritate a identifié 1.196 de tels groupes de résistance. Le nombre des tués dans les montagnes ou pendant les interrogateurs reste inconnu mais à la fin de l’année 1959 furent déjà emprisonnés 13.279 de personnes et d’autres 463 assignés en domicile forcé.

Devant cette résistance, le régime a toujours riposté d’une manière disproportionnée : aussi, rédiger ou distribuer un tract était assimilée à une action minant la sécurité du pays, donc passible de 10 ans de prison + la torture qui allait avec, alors qu’une simple prise de position était sanctionnée par divers tracasseries, pressions et chantages sur sa famille plus un dossier correspondant. Même ceux qui ont essayé d’introduire un soupçon de critique dans la vie ou de débat dans la prise de décisions du parti l’ont payé cher. Tout cela a amené la commission des droits de l’homme de l’ONU à condamner en Mars 1989 la Roumanie de Ceausescu.

Voilà pourquoi, des Roumains de toutes les catégories sociales ont mis carrément leur vie en danger pour fuir le pays par tous les moyens possibles. Et, lorsqu’il est devenu clair que la Roumanie s’enfonce dans un impasse politico-économique, que les contraintes deviennent de plus en plus encombrantes et la vie de tous les jours impossible, ma famille commença aussi à penser partir.

Le phénomène de l’émigration roumaine est ancien. Mais si avant il s’agissait plutôt des aller-venus pour des études ou le développement d’une carrière artistique, à l’arrivée au pouvoir des communistes cela s’est transformé dans une problème de survie : les 150.000 de transylvains partis au Nouveau monde, les 20.000 « anciens » qui ont réussi à se sauver à temps, un certain nombre qui ont étés « achetés » par leurs familles ou le pays d’accueil, il y a encore ceux qui ont mis carrément leur vie en péril pour fuir à tout prix le pays, enfin les « traitres » qui, partant en diverses missions, oubliaient de revenir.

On estimait qu’il avait en 1967 environ 620.000 de Roumains vivant à l’étranger et depuis leur nombre a beaucoup augmenté. Sans compter les 4-500.000 de juifs partis en Israël, la centaine de milliers Roumains de langue allemande établis en Allemagne de l’ouest et les 500.000 de Roumains-macédoniens du Nord de la Grèce.

La plupart d’entre eux ont réussi leur intégration, certains sont devenus des personnalités importantes dans leurs pays d’adoption, certains se sont même enrichis.

Évidemment, les espions envoyés par la Sécuritate les avaient à l’œil et, vu leur nombre croissant, la direction de parti à commencé à s’y intéresser en adoptant des stratégies conséquentes :

  • le maintien des contacts avec les familles des grandes personnalités ;
  • la subvention des colonies « progressistes » à travers des transactions commerciales, l’ouverture des magasins et restaurants à produits spécifiquement roumains, l’organisation des actions culturel- patriotiques etc.
  • l’infiltration des groupes « réactionnaires » en vue de recolter des informations, exercer des pressions, réduire au silence les transfuges gênants voire liquider les « traitres ».

En ce qui nous concerne, la décision de nous échapper voulait allier notre envie d’éviter les conséquences prévisibles d’une opposition directe à notre sens de justice pour l’éventualité de pouvoir témoigner plus tard.

D’ailleurs, nous n’étions pas les premiers parmi les joueurs d’échecs, à fuir la Roumanie. Aussi, Alexandra Nicolau est restée aux Pays-Bas, Dumitru Ghizdavu a émigré finalement aux États Unis, Sergiu Samarian est devenu entraineur fédéral en Allemagne de l’Ouest, Charles Partos est resté sous mes yeux en Suisse, Marina Pogorevici a épousé un GMI grecque, alors qu’en France on comptait pas mal d’émigrés roumains dont Malina Nicoarà, Jules Armas, Sergiu et Smaranda Lupu etc. sans parler des plus jeunes que je connais moins.

Bien sûr, les frontières de Roumanie étaient fermés et les rares passeports gardés par la Sécuritate. C’est pourquoi, il fallait se préparer à l’avance et bien calculer son coup. Comme j’étais souvent parti et revenu de l’étranger, j’ai probablement sous-estimé les difficultés car fuir à trois c’est une autre paire de manches... Pour commencer, je me suis restreint à un minimum de compétitions à l’intérieur du pays : seulement les matches avec mon club, une éventuelle finale B sans viser le National et aller à l’extérieur pour établir des contacts, préparer le terrain et gagner un peu de devises. Je poursuivrai cette stratégie pendant trois ans car je voulais expédier petit à petit dans des colis de 5 kg. (le maximum autorisé et pour ne pas éveiller des soupçons) l’essentiel de ma bibliothèque échiquéenne à un ami suisse.

En 1982, j’ai donc joué le championnat de Bucarest par équipes où les deux formations de Calkulator ont occupé la 2ème et la 4ème place dans le groupe d’élite et, bien sûr, la Nationale A où j’ai réalisé le meilleur résultat de tous les échiquiers : 6,5 pts/ 8, permettant ainsi à notre équipe masculine d’occuper la 2ème place.

V. Vaisman - D. Drimer (Ephorie Nord 1982)

1.e4 c5 2.Cf3 Cc6 3.Cc3 g6 4.d4 cxd4 5.Cxd4 Fg7 6.Cb3 Cf6 7.Fe2 0-0 8.0-0 d6 9.Fg5 (9.Fe3 Fe6 10.f4 etc.) Fe6 10.f4 Ca5 (10...a5 11.a4 Tc8 12.Rh2 Cb4 13.Cd4 etc.) 11.Rh1 Cc4 ? (11...Fc4 12.f5 Tc8 13.Fd3 b5 etc.) 12.f5 ! Cxb2 13.Dc1 gxf5 (ou 13...Fd7 14.e5 ! et non 14.Dxb2 Cxe4) 14.exf5 Cd5 15.Cxd5 Fxd5 16.f6 exf6 17.Fh6 Fxh6 ( si 17...Ca4 18.Fxg7 Rxg7 19.Tf4 suivi de Th4 +-) 18.Dxh6 Rh8 19.Ff3 Fxf3 20.Txf3 Tg8 21.Th3 Tg7 22.Cd4 ! Dd7 23.Tf1 Tag8 (si 23...Te8 24.Dxf6 Dd8 25.Df3 Cc4 26.Cf5 Ce5 27.Dh5 +-) 24.Cf5 Db5 25.Df4 ! Tg5 26.Txh7+ (1-0)

V. Vaisman - I. Lazàr (Ephorie Nord 1982)

1.d4 d5 2.Cf3 Cf6 3.c4 e6 4.Cc3 Fe7 5.Fg5 0-0 6.e3 b6 (6...h6 7.Fh4 b6 etc.) 7.Dc2 Fb7 8.Fxf6 !? Fxf6 9.cxd5 exd5 10.Fd3 g6 (10...h6 11.h4 suivi de g4-g5) 11.h4 c5 12.h5 cxd4 13.hxg6 !? (avec l’idée : 13...fxg6 14.Fxg6 dxc315.Fxh7+ Rh8 16.Fg8+ car 13.exd4 Cc6 14.hxg6 hxg6 15.000 Cb4 16.Dd2 etc. était trop simpliste)

V. Vaisman - I. Lazàr 13...dxc3 14.g7 Te8 15.Fa6 ! (la pointe) Fxg7 16.Fxb7 cxb2 17.Td1 Cd7 18.Fxa8 Dxa8 19.Cd4 ! Dc8 20.Dxh7+ Rf8 21.0-0 ! Cf6 22.Dd3 Te5 23.Da3+ Rg8 24.Dxb2 Tg5 25.f4 Th5 26.De2 Th6 27.Tc1 Dd7 28.Dc2 Cg4 29.Cf5 De6 ? 30.Cxh6+ Fxh6 31.Dc8+ Ff8 32.Tf3 (1-0)

V. Vaisman - P. Voiculescu (Ephorie Nord 1982)

1.d4 Cf6 2.Fg5 d5 (2..Ce4, 2..c5) 3.e3 c6 4.Fd3 Cbd7 5.Cf3 Db6 ?! 6.Cbd2 Dxb2 7.0-0 Dc3 8.Te1 e6 9.e4 Cxe4 ?! 10.Fxe4 dxe4 11.Cxe4 Da5 12.c4 Fe7 (12...Fb4 13.Te3 f6 14.c5 ! etc.) 13.Fxe7 Rxe7 14.d5 ! cxd5 15.cxd5 Dxd5 16.Da4 f6 (16...b6 17.Tad1 Cc5 18.Db4 Dh5 19.Cg3 Dg6 20.Ce5 etc.) 17.Tad1 Dh5 (si 17...Dc6 18.Db4+ Rf7 19.Ceg5+ ) 18.Db4+ Rf7 19.Cd6+ Rg8 20.Cxc8 Txc8 21.Txd7 (1-0)

En ne faisant qu’acte de présence, sans préparation ni rage de vaincre, je réalise 7 pts./16 dans la finale B de Bucarest.

Quant aux compétitions internationales, ma motivation est complètement différente. Aussi, dans le très fort open yougoslave de Crkva (162 joueurs en 11 rondes), je me classe à un point de vainqueurs : Nikolac, Kovacevic, Simic, Petursson, Jingxuan, Tosic 8,5 pts./11, Popovic, Andruet, Dumpur, Forintos 8 pts., Stojanovski, Abramovic, Sahovic, M. Vukic, Vaisman, Raicevic, Lakic, Dzeverson, Bjarnason 7,5 pts. etc.

V. Vaisman - G. Andruet (Bela Crkva 1982)

1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 Fb4 4.e3 b6 5.Cge2 Fa6 6.a3 Fe7 (6...Fxc3+ 7.bxc3 d5 etc.) 7.Cf4 d5 8.cxd5 Fxf1 9.Rxf1 exd5 (9...Cxd5 !?) 10.Df3 ! c6 11.g4 ! g5 (ou 11...OO 12.g5 Cfd7 13.h4 Ca6 14.e4 etc.) 12.Ch5 ! (si 12.Cd3 h5 etc.) Cxh5 13.gxh5 Tf8 (13...Dd7, 13...Ca6) 14.e4 dxe4 15.Dxe4 f5 16.De2 Rd7 !? (si 16..h6 17.h4 ou 16..f4 17.De4 etc.) 17.h4 g4 ?18.Ff4 Fd6 19.Fxd6 Rxd6 20.d5 ! Tf6 21.Td1 c5 22.Cb5+ Rd7 23.De6+ !! Txe6 24.dxe6+ Re7 25.Txd8 Rxd8 26.e7+ Rxe7 27.Cc7 Rd7 28.Cxa8 b5 29.Re2 Rc8 30.Re3 Cc6 31.Rf4 Cd4 32.Te1 Rb7 33.Te7+ (1-0)

V. Vaisman - N. Stajcic (Bela Crkva 1982)

1.d4 d5 2.Cf3 Cf6 3.c4 c6 4.Cc3 dxc4 5.e4 b5 6.e5 Cd5 7.a4 Cxc3 ?! (plus classique est 7...e6 ! et non 7..Fb7 8.e6 ! ou 7..b4 8.Ce4 ou 7...Da5 8.Fd2 ou 7...Fe6 8.Cg5 ou 7...h6 8.g3 ou encore 7...Ff5 8.axb5 Cb4 9.Fxc4 ! etc.) 8.bxc3 e6 (8...h6 !?) 9.Cg5 Fb7 10.Dh5 Dd7 11.Fe2 a6 12.0-0 h6 13.Td1 ?! (13.Fa3 suivi de Ce4) g6 14.Dh3 Dc7 15.Ce4 Cd7 16.Fg5 (si 16.Fa3 c5 !?) Tg8 17.Cf6+ Cxf6 18.Fxf6 h5 19.Ff3 Fe7 20.axb5 axb5 (ou 2O...cxb5 21.d5 !? etc.) 21.Txa8+ Fxa8 22.Ta1 Fb7 23.Dh4 Fxf6 24.Dxf6 Tf8 25.h4 Rd7 26.Fe4 Dd8 27.Df3 Rc7 28.g3 De7 29.De2 Ta8 30.Txa8 Fxa8 31.Da2 Fb7 32.Da7 Df8 33.Dc5 De8 34.Rg2 Dd7 35.f3 Dd8 36.Rh3 De8 37.g4 (pour créer une faiblesse) Fc8 38.Rg3 Fd7 39.Da7+ Rc8 40.Db6 Dd8 41.Dxd8+ Rxd8 42.Rf4 Re7 43.Rg5 Fe8 44.Fc2 c5 45.dxc5 Fc6 46.gxh5 gxh5 47.Fd1 ! Fd5 48.Rf4 Rd7 49.Re3 Rc6 50.Rd4 Rd7 51.f4 Re7 52.Fxh5 f5 53.exf6+ Rxf6 54.Fe8 Rf5 55.Fxb5 Rxf4 56.Fxc4 (1-0)

V. Vaisman - M. Jevtic (Bela Crkva 1982)

1.d4 d5 2.Cf3 Cf6 3.c4 dxc4 4.Cc3 a6 5.e4 b5 6.e5 Cd5 7.a4 Cxc3 (7..e6, 7..Ff5, 7...Cb4 etc.) 8.bxc3 c6 (8...Dd5) 9.axb5 cxb5 10.Cg5 Fb7 (10...f6 11.Df3 Taè 12.e6 !) 11.e6 fxe6 12.Cxe6 Dd6 13.d5 De5+ 14.Fe2 Cd7 (ou 14...Dxc3+ 15.Fd2 De5 16.f4 etc.) 15.0-0 Tc8 (contre Ff4) 16.Ff3 Cf6 17.Te1 Df5 18.Fa3 ! Fxd5 19.Cxg7+ ! Fxg7 20.Txe7+ Rd8 21.Dd4 ! (21.Txg7) Tc7 22.Txc7 (22.Te1, 22.Db6) Rxc7 23.Da7+ Rd8 24.Db6+ Re8 25.Dc7 Dd7 ? (25...Tf8 26.Te1+ Ce4 27.Fxe4 Fxe4 28.f3 etc.) 26.Te1+ Fe4 27.Txe4+ (avec la conclusion : 27...Cxe4 25.Fh5+) 1-0

L’open de Caorle (Italie) s’est passé encore mieux : Barlov, Vaisman, Rajkovic, Klaric 6,5 pts./ 8, Jakobsen et Zorman 6 pts., Manevich, Maier, Züger, Popovic, Martinovic, Dizdar, Vujovic, Wittmann, Sindik, Jovanovic, Samovojska, Pavicic, Zupe, Ceschia, Sartori 5,5 pts. etc. (116 joueurs en 8 rondes).

V. Vaisman - S. Sartori (Caorle 1982)

1.c4 g6 2.Cc3 Fg7 3.d4 d6 4.e4 e5 5.dxe5 (5.Cf3) dxe5 6.Dxd8+ Rxd8 7.f4 (7.Fe3, 7.Fg5+, 7.Cf3) Fe6 (7...Cc6, 7...Cd7) 8.Cf3 Cd7 9.Fe2 Ce7 10.Fe3 (10.OO h6 11.Td1 exf4 12.Fxf4 g5 13.Fg3 Cg6 14.Td2 c6 15.Cd4 etc.) c6 (10...h6 !?) 11.0-0 Rc7 12.Tac1 ! h6 13.h3 Tae8 ?! 14.fxe5 g5 15.Cd4 Cxe5 16.Cxe6+ fxe6 17.Fxa7 ! b6 18.c5 b5 19.Fb6+ Rb7 20.a4 bxa4 21.Cxa4 Ta8 22.b3 C7g6 23.Tfd1 Cf4 24.Ff1 Thf8 25.Td6 Tfe8 26.Tcd1 Ff8 27.T6d4 Ch5 28.Fd8 ! Cf4 29.Tb4+ Ra7 30.Ta1 (1-0)

Pr. Cicovacki - V. Vaisman (Caorle 1982)

1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cf3 d5 4.Fg5 Fe7 5.Cc3 h6 6.Ff4 (plus connu est 6.Fh4 ou 6.Fxf6) 0-0 7.e3 c5 8.dxc5 Da5 (8...Fxc5 9.Dc2 Cc6 10.Td1 etc.) 9.Fe2 (9.a3 dxc4 10.Fxc4 Dxc5 11.De2 Cd5 !? ou 11...b6 !?) Td8 10.Db3 ?! dxc4 11.Dxc4 Cd5 12.0-0-0 ? (12.OO) Cc6 13.Fd6 Fxd6 14.cxd6 Cxc3 15.bxc3 e5 ! 16.Db3 Fe6 17.c4 ? b5 ! 18.Td5 (ou 18.Dxb5 Dc3+ 19.Rb1 Tab8-+) Fxd5 19.cxd5 Cb4 20.Cxe5 Txd6 21.Cf3 Cxa2+ 22.Rb1 Cb4 23.Td1 Tc8 24.Td4 Cc2 25.Td3 Da1# (0-1)

Dans la foulée, je participe à un open extrêmement fort à Bienne (124 joueurs en 11 rondes) où j’ai réalisé un peu plus de 50%. C’était une bonne occasion de rendre visite à mon ami Gérald et de réfléchir ensemble sur notre avenir, éventuellement en Suisse.

V. Vaisman - D. Janosevic (Bienne 1982)

1.d4 Cf6 2.Fg5 d5 3.Cf3 e6 4.e3 Fe7 5.c4 0-0 6.Cc3 Cbd7 7.Dc2 c6 (7...c5) 8.Td1 dxc4 (8...Te8 9.a3 a6 10.h3 etc.) 9.Fxc4 Cd5 10.Fxe7 Dxe7 11.0-0 (11.Ce4 !? C5f6 12.Cg3 etc.) Cxc3 12.Dxc3 c5 ? 13.Fb5 ! cxd4 ? (13...b6) 14.Txd4 a6 ? (si 14...Cf6 15.Ce5 suivi de Tfd1) 15.Fxd7 Fxd7 16.Dc7 (peut suivre 16...Tfd8 17.Tfd1 Tac8 18.Txd7 ! Dxd7 19.Txd7 +-) 1-0

R. Castagna - V. Vaisman (Bienne 1982)

1.d4 c5 2.d5 e5 3.e4 d6 4.c4 Fe7 5.Cc3 Fg5 6.Fe2 (6.Fd3) Fxc1 7.Txc1 Cf6 8.Cf3 0-0 9.0-0 a6 10.a4 ?! (10.a3 Cbd7 11.b4 etc.) Cbd7 11.Ce1 g6 12.Dd2 Rg7 13.Cc2 ?! (13.Cd3) Cg8 14.Ce3 Ch6 15.Cg4 Cxg4 16.Fxg4 Cb6 17.Fe2 ?! (17.Fxc8 Txc8 18.b3 Cd7 etc.) Tb8 18.Fd3 De7 19.Tce1 Fd7 20.b3 f6 21.Te3 Ca8 ! 22.Tg3 Cc7 23.h4 b5 24.axb5 axb5 25.Ce2 bxc4 26.bxc4 f5 ! 27.exf5 Fxf5 28.h5 e4 !? 29.Fb1 Tb4 30.hxg6 hxg6 31.Cf4 Th8 32.Te1 Dh4 33.Ch3 Txc4 34.Db2+ Td4 35.Fa2 Dd8 36.Cg5 Th5 37.Db7 Rf6 38.f4 Th4 39.Tf1 Tb4 40.Da7 Db8 41.Da3 Cb5 42.Dc1 Cd4 43.Tc3 Dh8 (0-1)

En automne, je suis de nouveau invité au tournoi de Stara Pazova où participaient 10 yougoslaves, 2 bulgares, 2 hongrois, 1 polonais et 1 roumain, avec les résultats suivants : Toskov 10,5 pts./15, Doljanin 10 pts., Peev et Velickovic 9,5 pts., Vaisman, Jovicic et T. Horvath 9 pts., Indjic 8 pts., Doda, Tompa, Simonji 7 pts., Orlov 6,5 pts., Skoko, Strajnic 5,5 pts. Kosanovic 4,5 pts., Zrnic 2,5 pts.

D. Indjic - V. Vaisman (Stara Pazova 1982)

1.d4 d6 2.c4 e5 3.Cf3 Cd7 4.Cc3 g6 5.e4 Fg7 6.Fg5 Cgf6 7.d5 h6 8.Fh4 0-0 9.Cd2 a5 10.Fe2 Cc5 11.0-0 Fd7 12.Dc2 De8 13.b3 Ch7 14.Cb5 Ca6 (14...Tc8 15.f3 f5 16.a3 etc. Vaisman-Tisseyre, Carcassonne 2005) 15.a3 f5 16.f3 Ff6 17.Fxf6 (17.Ff2 Fg5 etc.) Cxf6 18.Dc3 De7 19.De3 !? (19.Dxa5 c6 ! et ici : 20.Cc7 Dd8 ou 20.Cc3 b6 ou encore 20.dxc6 bxc6 21.Cc3 Cc5 etc.) f4 20.Df2 c6 21.Cc3 c5 ! 22.Tab1 g5 23.Ca2 Fc8 24.Tb2 Tf7 25.Cb1 Tg7 26.Cbc3 g4 ! (les Noirs sont déjà arrivés à cette percée-type alors que l’emplacement des pièces blanches est loin d’être propice à un contre-jeu efficace par b4 )

D. Indjic - V. Vaisman 27.fxg4 Fxg4 28.Dh4 Rh7 29.Rh1 Tag8 30.Ff3 Tg5 ! (menace le regroupement Th5- Dg7 et pose un petit piège...) 31.Cd1 Fxf3 32.gxf3 Cxe4 ! 33.De1 Cf6 34.Cac3 Dg7 35.Df2 Cc7 36.Ce2 Dd7 37.Tg1 Cce8 38.Cdc3 Dh3 39.Txg5 hxg5 40.b4 (sinon Cg7-f5) axb4 41.axb4 b6 42.b5 g4 ! 43.Cg1 Dh5 (les Blancs sont privés de tout contre-jeu) ( 0-1)
 

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    9 juillet 2007

  34. Nos élections
    9 juillet 2007

  35. Pauvre France, où vas-tu ?
    9 juillet 2007